Evolution des discours épistémologiques et didactiques d'une discipline, variations des représentations sociales et des caractéristiques pédagogiques : le cas des enseignants d'histoire
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didactique de l'histoire
épistémologie
représentations sociales
formation initiale et continue
caractérisitiques pédagogiques
niveau socio-culturel des classes
4D
Axe 2 : Les variations, transformations et évolutions du travail enseignant
Public : collège
Public : lycée professionnel et lycée
Démarche : enquête, étude qualitative
Démarche : enquête, étude quantitative
Cette communication porte sur la question des relations entre les représentations sociales de l’histoire et de son enseignement partagées par les enseignants d’histoire du secondaire, d’une part, et leurs caractéristiques personnelles, pédagogiques et celles de leurs contextes professionnels, d’autre part. Depuis la fin des années 60, les enseignants d’histoire ont été confrontés, à travers leur formation initiale et continue,la réécriture des curriculums et la diffusion d’outils pédagogiques, à différents discours épistémologiques sur leur discipline initiale et à différents modèles didactiques sur l’enseignement de celle-ci. Dans un premier temps, nous montrerons que l’adhésion à ces discours et modèles varie entre les enseignants, notamment que l’adhésion aux discours didactiques actuellement privilégiés par l’Institution scolaire ne concerne qu’une minorité d’entre eux. Dans un deuxième temps, nous découvrirons, d’une part, le contenu et la structure des représentations sociales qui se cachent derrière ces différentes formes d’adhésion et, d’autre part, l’écart vécu par les enseignants entre ces significations et leur pratique. Enfin, nous tenterons de saisir ce qui dans les caractéristiques individuelles des enseignants, leur formation initiale, leur développement et leur trajectoire professionnelle, le contexte de l’établissement scolaire où ils enseignent ou les caractéristiques de leurs classes, peut être mis en relation avec ces contenus représentationnels et l’écart plus ou moins grand entre ceux-ci et les pratiques. L’étude prend appui sur des données empiriques récoltées auprès d’un échantillon représentatif de 165 enseignants d’histoire issus d'un système éducatif occidental. La méthodologie articule des démarches et des outils de recueil de données développés dans le cadre de la théorie du noyau central (Abric, 2003 ; Vergès, 2001) et des procédures issues de l’analyse de données en sciences humaines et sociales (classification hiérarchique de données sémantiques, analyse factorielle de correspondance multiple sur des données catégorielles, cluster de répondants et régression linéaire).