POUR ALLER PLUS LOIN AVEC STELLA
À propos de l'association pompe-réservoir
Note : pour étudier la loi de décomposition radioactive, on crée le réservoir de noyaux radioactifs et la pompe qui représente son taux de variation : par défaut la pompe ne peut que remplir le réservoir et ce dernier ne peut avoir qu'un contenu positif. Ici cette restriction est levée en choisissant la pompe en position "biflow". Attention : le logiciel ne gère pas les unités ; c'est donc l'utilisateur qui doit vérifier que les valeurs numériques sont cohérentes. L'absence des données "initiales" est signalée dans le modèle Stella par un point d'interrogation dans la "grandeur" correspondante : cette présentation met donc avec raison l'accent sur cette nécessité rencontrée dans de nombreux problèmes de physique et de chimie. L'icône de lancement est symbolisé par un coureur (to run) mais le résultat des calculs, sous forme de graphe ou de tableau, doit être spécifié par l'utilisateur. L'utilisateur doit aussi réfléchir aux valeurs numériques à donner à deux paramètres qui ont beaucoup d'influence sur le résultat : la durée totale du calcul et le pas du calcul dans la méthode d'Euler ou de Runge-Kutta. Le premier est fixé par défaut à la valeur 12 et il faut l'adapter au phénomène étudié. Le deuxième correspond à un choix "classique" et ce choix n'est délicat que dans les phénomènes variant très rapidement en fonction du temps. Présentation du résultat : graphe et tableau Les icônes pour l'obtention d'un graphe ou d'un tableau sont dune manipulation assez intuitive et permettent d'afficher les grandeurs en fonction du temps, une grandeur en fonction d'une autre grandeur, des séries d'une grandeur pour plusieurs valeurs d'un paramètre. Les échelles peuvent être automatiques ou manuelles. Par défaut elles sont automatiques, ce qui dans certains cas constitue une gène : droites toujours en diagonales, courbes successives difficilement comparables, etc. Les graphes ou tableaux peuvent être placés dans le niveau intermédiaire (où se trouve le modèle Stella) ou dans le niveau supérieur (l'intérêt de ce niveau supérieur est l'étude du fonctionnement du modèle et non plus son élaboration). Autres exemples pour aller plus loin Modélisation en cinétique chimique Les problèmes de cinétique chimique régis par une équation différentielle d'ordre connu sont traités sans difficulté par Stella. Dans le cas général où , la vitesse de la réaction et l'ordre de la réaction sont définis par . Dans le cas où a = 1 le modèle Stella est très simple : v constitue la " pompe " et la concentration de A (notée dans la suite A) constitue naturellement le réservoir. Les "cercles" k et n sont ensuite liés à la vitesse, ainsi que la concentration. Après le choix des valeurs initiales, on peut lancer le calcul. Les modèles correspondants aux ordres 0, 1 et 2 sont regroupés ci-dessous. Les valeurs des constantes sont ici arbitraires.
Les résultats sont présentés ici dans le niveau supérieur, avec un potentiomètre pour choisir la valeur de n.
Fichier en téléchargement : Chimie.stm (36 ko) Stella est ainsi un moyen efficace et rapide de valider une hypothèse ou den écarter une autre. Par exemple, dans la réaction de lion permanganate sur lacide oxalique, on constate une accélération de la réaction après un début très lent qui sexplique par une auto-catalyse de la part dun produit de la réaction, lion Mn2+. En supposant une vitesse de la forme v = k * [ MnO4 - ]*[ Mn 2+ ] on retrouve une allure de courbe correspondant à lexpérience.
Fichier en téléchargement : Autocat.stm (6 Ko) Synthétiseur : somme de fonctions sinusoïdales
On choisit le niveau supérieur pour placer dans des potentiomètres les différentes valeurs des coefficients ai pour montrer linfluence sur la somme de ces fonctions. Fichier en téléchargement : Triangle.stm (41 Ko) Modulation d'amplitude ou de fréquence Ce modèle nutilise que des convertisseurs et leurs liaisons. Il est pratique de placer les graphes dans le niveau supérieur avec des potentiomètres pour modifier les valeurs intéressantes comme la fréquence de la porteuse ou celle de la modulante, le rapport de modulation ou lexcursion en fréquence. Dans le niveau inférieur, la construction précédente donne le résultat suivant :
Fichier en téléchargement : Modulat.stm (26 Ko) On peut choisir de résoudre une équation différentielle du deuxième ordre dans un cas plus général et jouer sur les valeurs des différents paramètres pour observer le résultat. Si l'on considère l'équation : on réalise les deux intégrateurs successifs puis on crée tous les "cercles" pour toutes les grandeurs qui interviennent dans léquation. Il faut ensuite créer trois liaisons aboutissant au point de départ du calcul, laccélération " a " :
Laffichage du résultat x = f(t) et y = g(y) est placé à côté du modèle (voir ci-dessus) ou dans le niveau supérieur si lon veut se concentrer sur lanalyse de linfluence des paramètres. Dans la pratique, les oscillations paramétriques seront obtenues avec, par exemple, epsilon = 10, b =1 et a = 1 ( cas de la figure ci-dessous avec c = 1000 ). Pour obtenir des oscillations libres il faut prendre epsilon = 0.
Fichier en téléchargement : Vander.stm (139 Ko) Trajectoire d'un rayon lumineux dans un milieu d'indice variable Dans les exemples précédents, l'intégration s'est faite
sur la variable temps. Mais il est possible d'utiliser l'intégration sur une autre
variable. On peut ainsi étudier la trajectoire d'un rayon lumineux dans un milieu
stratifié (repère Oxz) dont l'indice ne dépend que de z. En effet, l'équation de
propagation Le logiciel permet donc de simuler la propagation en connaissant la fonction n(z) ainsi que sa dérivée, avec C = n0.sin i0 comme condition initiale. Pour le mirage, n est pris de la forme n = a + b.z, a et b étant deux constantes. Nous donnons ci-dessous le graphe du modèle (ainsi que les équations générées par Stella où l'on retrouve les relations constitutives).
Fichier en téléchargement : Mirage.stm (199 Ko) |
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