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POUR ALLER PLUS LOIN
Compléments
du mode d'emploi
Les éléments ci-dessous sont quelques
compléments utiles pour la réalisation d'environnements simples. Quelques
informations difficiles à trouver dans le manuel sont mises en remarques.
Propriétés des
objets
Chaque objet est muni de
propriétés. Les coordonnées sont celles de la
position initiale du centre d'inertie et de la vitesse initiale.
Il est possible de donner des propriétés
cinématiques en spécifiant la loi horaire voulue. Par exemple, pour imposer une vitesse
horizontale constante de module 0.2 m.s-1, on écrira pour x : 0.2*time.
Attention : pour que ceci soit effectif il faut fixer
une ancre sur l'objet. |
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Créer des liens
entre objets
Chaque icône du bandeau vertical représente un tiroir qui
s'ouvre si l'on clique et maintient appuyé.
Les forces exercées
par l'environnement
Les objets placés
dans le plan sont en réalité placés dans un environnement particulier. On peut choisir la présence ou non d'un champ de pesanteur, d'un
champ électrique, etc. |
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Par défaut, le champ est celui
de la pesanteur terrestre et les frottements de l'air sont nuls. |
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Créer des
forces exercées par des agents particuliers
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Grâce à ce tiroir, on peut
exercer sur n'importe quel objet une force constante (direction et / ou norme)
s'exerçant en un point, une force entre deux objets, un moment entre deux objets, |
Représenter des
vecteurs
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Le menu DEFINITION permet de
choisir les vecteurs que l'on veut représenter à chaque instant. ( il faut
sélectionner un objet au préalable )
Remarque 1 : Les forces de réaction
d'un fil ou d'une barre sur un objet ne sont pas représentées
. |
Remarque 2 : pour obtenir l'affichage des
valeurs des forces de réaction, il faut sélectionner les deux objets en contact
(maintenir la touche Maj enfoncée pour sélectionner successivement les 2 objets).
Créer un nouveau
référentiel
Par défaut, le référentiel
d'observation et de calcul est le plan (appelé Base). Il est possible d'étudier le mouvement du point de vue d'un référentiel
attaché à un objet en mouvement.
Pour cela, il suffit de sélectionner l'objet, puis de
sélectionner Nouveau référentiel dans le menu Vue.
Un il apparaît sur l'objet choisi comme référentiel.
Pour revenir au référentiel par défaut, cliquer sur Base
dans le menu Vue. |
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Choisir la précision
du calcul et l'affichage des animations
Dans certains cas il peut être nécessaire de contrôler
le pas du calcul et celui de l'affichage des images.
Pour cela, utiliser la commande Monde/Précision et demander l'affichage complet (Plus) : choisir
verrouillé et animé sur
Utiliser la commande Monde/Trace
pour spécifier le mode de traçage :
Quelques
"petits" problèmes de mécanique complémentaires
Il s'agit d'extraits de deux
"exercices" tirés de situations classiques bien connues des didacticiens. Ce
sur quoi nous voulons attirer l'attention ici, est que, si ces exemples sont tirés de
suggestions pour l'enseignement secondaire (à propos des lois de Newton) et sont censés
susciter la réflexion d'élèves de Terminale notamment, leur résolution (et donc
leur interprétation) peut dépasser notablement ce niveau.
Deux
blocs superposés
On considère la situation schématisée ci-dessous dans
laquelle deux blocs sont empilés sur une table. On exerce sur le bloc inférieur une
force horizontale :
- Faire, sur un schéma éclaté, le bilan des forces
exercées sur les blocs A et B.
- En déduire l'application du théorème du centre d'inertie
sur chacun des blocs. On notera R les réactions normales et f les forces de frottement,
les symboles étant complétés par les indices significatifs (ex: RP/B
désigne la réaction normale du plan P sur le bloc B).
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- Démontrer que la réaction du plan P a bien une intensité
égale au poids de l'ensemble [A+B].
- Quelle est la condition sur l'intensité de la force pour qu'il y ait glissement ?
Vérifier sur le système simulé qu'il en est bien ainsi en choisissant des valeurs pour
les masses A et B.
- Quel est dans ce cas l'intensité de la force de frottement
exercée par le plan sur le solide B? (on notera k le coefficient de frottement).
Confronter votre valeur à celle obtenue sur le système simulé (valeur de k par défaut
prise à 0.2).
- Si l'on suppose que le bloc A reste solidaire du bloc B,
obtenir l'expression de la composante horizontale ax de l'accélération de
l'ensemble.
- Est-ce la même relation obtenue par application du
théorème du centre d'inertie au système [A+B]? Pourquoi? Confronter vos valeurs à
celles mesurées sur le système.
- Déduire de l'expression de l'accélération, celle de la
force de frottement exercée par B sur A. Confronter votre valeur à la force de
frottement fournie par le modèle.
- Quelle nouvelle condition est alors implicitement imposée
sur l'intensité de la force F ?
- Que se passe-t-il si cette condition n'est pas vérifiée ?
Produire (copies d'écran) deux situations montrant cette limite.
Fichiers à télécharger : 2blocsy.ip ( 5
Ko) (blocs superposés) et exomeca1.doc (Word 97, 43 Ko)
À propos de voiture
On considère la situation classique (dans les ouvrages de
physique du secondaire) où l'on pousse une voiture en exerçant à l'arrière une force
horizontale constante. |
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La modélisation des interactions responsables du
mouvement est alors la suivante (ci-contre). Cela
étant, on comprend qu'il faille tenir compte de toutes les forces, en particulier celles
exercées par le sol, pour expliquer le mouvement de la personne et de la voiture. |
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Mais justement, à propos de la voiture, quelle est
l'intensité des forces de frottement horizontales exercées sur les roues ?
I. Situation "simple" pour le
calcul : les roues sont bloquées !
Cette situation est a priori peu favorable, mais encore
faut-il le démontrer
Le modèle considéré
dans la suite est constitué suivant le schéma ci-contre : |
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1. Calculer la valeur de la somme des réactions du
sol exercées sur les roues avant et arrière en vous appuyant sur le schéma ci-dessus.
Comparer votre calcul à la simulation (attention : dans le modèle simulé, les forces
représentées correspondent à l'ensemble des roues avant et l'ensemble des roues
arrière.)
2. En déduire l'intensité maximale des forces de
frottement en considérant un coefficient de frottement statique de 0.3. La voiture étant
à l'arrêt, si on la pousse avec une force de 500 N, quelle est la somme des forces de
frottement exercées par le sol ?
II. Les roues ne sont plus bloquées !
On suppose maintenant que les freins sont desserrés,
qu'aucune vitesse n'est enclenchée et que les frottements au niveau des arbres de roues
sont négligeables. Le modèle est reconstitué sous IP (fichier voiture.ip).
1. Exécuter une simulation en choisissant une
intensité pour la force de poussée. En utilisant les valeurs numériques rendues par le
modèle, montrer quantitativement que le principe du centre d'inertie pour la voiture rend
bien compte du mouvement.
2. Déterminer par voie théorique l'intensité
des forces de frottement.
- Expliquer pourquoi la puissance développée par ces forces
est nulle. Si la seule force qui travaille est celle de poussée, l'application du
théorème de l'énergie cinétique est-il alors en contradiction avec l'application du
théorème du centre d'inertie ? Quel est le rôle, in fine, de ces forces ?
- Appliquer le théorème du moment cinétique pour une roue.
Montrer que l'hypothèse du roulement sans glissement permet alors de trouver une relation
entre l'intensité de la force exercée (que l'on notera F) et les forces de
frottement (que l'on supposera identiques et notée f).
- Calculer la valeur de f, puis l'accélération de la
voiture. Comparer aux valeurs rendues par le modèle.
- Reprendre le calcul en utilisant le théorème de l'énergie
cinétique.
Fichiers à télécharger : Voituref.ip (
9 Ko) (freins serrés), Voiture.ip
( 9 Ko) (freins
desserrés) et Voiture.doc (Word 97, 30 Ko)
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