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Langues vivantes en ZEP et REP |
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Repères
Mise à jour : juin 2003
Textes
officiels
Sur le site du ministère de l'éducation nationale, les Notes d'information, http://www.education.gouv.fr/, font le point sur de nombreux aspects du système éducatif et donnent l'essentiel des dernières données d'enquêtes et d'études sous forme synthétique.
01.18 (avril) - L'enseignement des langues vivantes étrangères dans le premier degré en 1999-2000
Catherine Importuna DPD C1, 4 pages.00.40 (octobre)- Les langues vivantes dans le second degré en 1999-2000
Monique Giry-Coissard DPD C1, 6 pages.
Les rapports, notes, études et synthèse de rapports de l'Inspection générale de l'éducation nationale (IGEN), groupe langues vivantes :
Compétences attendues du professeur de langue vivante, 4 p.
Enseigner l'espagnol en ZEP,1999, 60p.
L'enseignement des langues vivantes étrangères à l'école primaire, fev.2001, 3 4 p.
Le suivi de la qualité de l'enseignement des langues vivantes à l'école primaire, juin 2002, 41 p.
L'école et les réseaux numériques en langue vivante, juil.2002, 6 p.
Articles,
revues
BODIER Marceline. Les langues étrangères en France: apprendre c'est bien, pratiquer c'est mieux. Insee Première, n° 568, division condition de vie des ménages, février 1998, 4 p.
Parmi les personnes (de 15 ans et plus) résidant en France et ayant pour langue maternelle le français, on compte à peu près autant de personnes qui estiment n'avoir aucunes notions utilisables en langues étrangères que de personnes possédant au moins quelques bases. Il semble qu'aujourd'hui, au moment de la scolarité, l'acquisition des bases se fait sans problèmes majeurs. Malgré cela, l'apprentissage ne donne durablement des notions utilisables en langues étrangères que pour les diplômés du supérieur. La longueur des études joue, mais aussi les opportunités de pratiquer ensuite les langues, notamment au cours de la vie professionnelle. (résumé du site)
http://www.insee.fr/fr/ffc/liste_theme.asp?theme_id=7
GENELOT Sophie. L'enseignement des langues vivantes à l'école primaire: éléments d'évaluation des effets au collège. Notes de l'irédu (institut de recherche sur l'économie de l'éducation), 96.4
Afin d'améliorer l'efficacité de l'EPLV (enseignement précoce de langues vivantes), l'auteur a cherché à identifier et à décrire les facteurs qui participent à l'efficacité de l'enseignement de l'anglais à l'école élémentaire et au collège. Le bilan de cet apprentissage s'avère positif pour les élèves "forts", qui bénéficient de l'allongement du temps d'apprentissage. Les élèves en difficulté tirent bien moins de bénéfices de l'EPLV, d'autant que l'horaire dévolu à l'apprentissage de la langue étrangère est souvent pris, selon l'étude, qui date de 1996, sur les horaires de français. Il existe en effet un lien entre niveau de français initial et niveau acquis en anglais. L'auteur constate également une meilleure réussite chez les élèves bilingues d'origine étrangère ou qui pratiquent leur langue d'origine à la maison. Le facteur "taille de la classe" n'est, quant à lui, pas déterminant, moins que ne l'est la différenciation sociale des élèves. Les méthodes d'enseignement sont, elles aussi, plus ou moins efficaces, ainsi que certaines pratiques pédagogiques et le type d'intervenant (maître ou formateur extérieur). Quant à l'impact au collège, il est minime, et ce sont les élèves les plus forts qui arrivent à mobiliser les connaissances acquises en primaire. Pour les plus faibles, l'EPLV n'a pas d'incidence. L'apprentissage de l'anglais est, selon cette étude, lié à une moindre réussite des élèves en français, sans doute en raison d'un transfert d'horaires plus qu'à la présence de cet apprentissage. L'auteur ne manque pas de préciser que dans son étude, ni le niveau de production orale de l'anglais, ni les acquis de type comportemental n'ont été évalués.
Le point sur l'apprentissage des langues vivantes. Observatoire de l'enfance en France, n° 52, juin 2002.
La France est un pays monolingue depuis la 3e république alors que le bilinguisme est considéré comme un bon tremplin pour l'apprentissage d'une nouvelle langue. Des enjeux éducatifs, humains et économiques sous-tendent la question de l'apprentissage d'une langue vivante car elle est un facteur d'inégalités sociales, culturelles et géographiques. Il existe encore de nombreux élèves qui n'ont pas de LV1 dans le second degré (CLIPA, CPA, UPI, classes relais...) et bien d'autres qui ne peuvent choisir leur LV2 en cycle professionnel, pour des raisons internes aux établissements.
Site de l'observatoire de l'enfance: http://www.observatoiredelenfance.org
Langues vivantes dans le second degré public : anglais- espagnol, doublet gagnant. Note d'information de l'Académie de Versailles n° 7, mai 2002, service prospective études pilotage SPEP, 4 p.
Dans cette académie comme au niveau national, l'anglais est étudié par 9 élèves sur 10 en LV1, l'espagnol par 4 élèves sur 5 en LV2 , l'allemand est en baisse, alors que l'italien est en progression en lycée en tant que LV3. Dans l'académie de Versailles, l'absence de LV1 s'observe dans les classes de 6e non francophones, dans les classes préparatoires à l'apprentissage et dans les classes relais, soit 0,1% des élèves en premier cycle. L'apprentissage d'une LV2 est moins généralisé : 3,1% des effectifs d'élèves après la 5e. Mais cette étude n'a pas pris en compte les lycées professionnels, le post-bac, l'enseignement spécialisé ou les EREA.
En Europe : Eurydice, réseau d'information sur l'éducation en Europe.
Pour en savoir davantage sur les chiffres clés de l'éducation en Europe en 2002, les langues vivantes enseignées dans les différents pays d'Europe, de l'école élémentaire au lycée, un rapport complet sur ces questions.
Langues vivantes, l'Europe se met au diapason. Le Monde de l'Education, n° 314, mai 2003, pp 72-75.
De l'apprentissage précoce à l'enseignement bilingue, les pays de l'Union européenne accordent une place de plus en plus importante à la maîtrise des langues étrangères : système commun d'enseignement et d'évaluation (sous l'égide du Conseil de l'Europe), passeport linguistique visant à promouvoir les échanges didactiques entre enseignants et à harmoniser les compétences et leur évaluation, méthodologies en mutation (en France, les anglicistes reviennent davantage à la littérature alors que les germanistes cherchent à promouvoir les valeurs communicatives de leur langue ; outre-Rhin, le français cherche à concurrencer l'espagnol en insistant moins sur la grammaire en cours). Les linguistes mettent en avant l'importance de promouvoir la diversité des langues, question politique mais aussi technique : les cursus doivent permettre d'apprendre une langue de manière différenciée et c'est la culture des enseignants de langue et des autres disciplines, autant que l'organisation des cursus scolaires qui doivent évoluer.
© INRP - Centre Alain Savary, juin 2003 - Tous droits réservés. Limitation à l'usage non commercial, privé ou scolaire.