Rapport IGAENR 2003

Le chapitre concerne les dispositifs relais et l'école ouverte comme étant deux dispositifs ayant en commun l'objectif de réconcilier l'élève avec l'école. Les dispositifs relais dont il sera question dans ce résumé, sont présentés comme structures de lutte conte l'exclusion scolaire et s'inscrivant aussi dans la lutte contre la violence ("contenir les fauteurs de troubles"). Les dispositifs relais reçoivent majoritairement un public fortement marginalisé et très hétérogène. Trop de jeunes y sont admis "faute de prise en charge en amont et de ce fait , ce type d'intervention est souvent trop tardif". La durée, les objectifs et les contenus sont très variables d'un site à l'autre, ce qui correspond "à un projet original, mûri et construit". La dimension d'apprentissage parfois insuffisante et la trop grande individualisation peuvent compromettre l'objectif de rescolarisation. La qualité du coordonnateur, le bon tandem enseignant/éducateur multiplient les chances de réussite. Le rapport note que ce tandem est trop souvent inexistant pourtant les dispositifs relais font "un travail remarquable dans des conditions difficiles". Une des difficultés : la liaison avec le collège d'origine.

Le rapport propose la spécialisation des dispositifs pour éviter la trop grande hétérogénéité, leur optimisation par des prises en charge plus précoces (préventive ou en interne en liaison avec l'école primaire, plus tôt dans l'année ou dans le cycle collège), une organisation en réseau dans les bassins.

Dans le contexte de la décision gouvernementale de doubler les dispositifs dans les deux ans, la mission affirme que "dans bien des cas il ne sera pas nécessaire de doubler les dispositifs pour doubler le nombre de bénéficiaires". D'autre part, il est noté un "déficit marqué de pilotage pédagogique, des enseignants "oubliés" dans un contexte particulièrement difficile. La disparition des aides éducateurs ébranlera les dispositifs qui ne peuvent pratiquement jamais fonctionner sans eux.

Sur le site de la documentation française : http://www.ladocfrancaise.gouv.fr/brp/notices/044000141.shtml 

   Les dispositifs relais 1999-2003

A la demande de la DESCO et de la PJJ, la direction de l’évaluation et de la prospective (DEP) prend en charge depuis 1999 une enquête exhaustive de suivi des élèves accueillis en dispositifs relais. La présente note d’évaluation décrit les variations et évolutions des données recueillies dans les enquêtes de 1999 à 2003.

Le nombre des dispositifs a triplé depuis la circulaire du 12 juin 1998 (98 à cette date), les ateliers relais représentant 10% des structures. Une certaine stabilité est observée quant à la proportion de garçons (80%) accueillis, la durée moyenne de séjour (4 mois) et le nombre moyen d’élèves accueillis dans l’année par structures (15 élèves). Dans leur majorité les élèves accueillis sont régulièrement scolarisés au moment de leur admission. Cette proportion tend à augmenter. Elle est plus forte en ateliers relais, plus importante également chez les garçons, les filles étant plus souvent déscolarisées ou absentéistes. Le taux d’élèves sous mesure éducative diminue légèrement. Il est plus faible en ateliers relais. La majorité des jeunes accueillis provient de 5ème et 4ème mais on note une légère augmentation des 3ème générales. Les élèves retournent de plus en plus souvent en collège à l’issu du dispositif. Le taux trop faible de réponses à l’enquête de décembre ne permet pas de définir une tendance sur le devenir des élèves l’année suivant leur passage en dispositifs relais.

Téléchargeable sur le site : ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/noteeval/eva0411.pdf 

   Le suivi et le devenir des élèves accueillis en dispositifs-relais. Année scolaire 2002-2003

La note d'évaluation 04-08 de la DEP sur le "suivi et le devenir des élèves accueillis en dispositifs relais en 2002-2003" concerne, contrairement aux deux enquêtes précédentes l'ensemble des dispositifs : classes et ateliers relais.  Le nombre des dispositifs est en augmentation : 180 en 1999-2000 pour 2600 élèves, 222 en 2001-2002 pour 3200 élèves. En 2002-2003, 286 dispositifs dont 27 ateliers relais ont pris en charge 4500 élèves, majoritairement des collégiens de 5ème et 4ème en retard scolaire (80% de garçons). Les élèves entrant en dispositif relais étaient pour la plupart d'entre eux régulièrement scolarisés. 43% des élèves font l'objet d'une mesure éducative. A la sortie du dispositif 69% des jeunes rejoignent un collège (61% leur collège d'origine). 6 mois après leur sortie du dispositif, en décembre 2003, 46% des élèves sont scolarisés en collège majoritairement dans la classe supérieure, 4% en CPA ou CLIPA, 3% en 3ème technologique. La situation des 3èmes générales n'est pas connue. Par ailleurs cette note donne des informations sur les différents types de dispositifs et les profils des jeunes accueillis.

 Téléchargeable sur le site : ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/noteeval/eva0408.pdf

   Le suivi et le devenir des élèves accueillis en classe-relais. Année scolaire 2001-2002

Cette enquête de la DPD, réalisée à la demande de la DESCO et de la PJJ, porte sur les élèves accueillis au cours de l'année scolaire 2001-2002 et sur leur devenir en décembre 2002. Le taux d'orientation en collège à la sortie de la classe relais est de 56%. Six mois après la sortie de la classe relais 45% des élèves se trouvent en collège. Les poursuites d'études dans un système de formation ordinaire sont relativement satisfaisantes et équivalentes à celles des années précédentes. En décembre 2002, les résultats obtenus en termes d'insertion dans un parcours de formation générale, professionnelle ou technologique sont encourageants.

Téléchargeable sur le site : ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/noteeval/ne0302.pdf 

   Le suivi et le devenir des élèves accueillis en classe-relais. Année scolaire 1999-2000

Cette enquête de la DPD, réalisée à la demande de la DESCO et de la PJJ, porte sur les élèves accueillis au cours de l'année scolaire 1999-2000 et sur leur devenir en décembre 2000. A la fin du premier trimestre de l'année scolaire suivante le bilan reste positif en termes d'insertion des jeunes dans un parcours de formation générale, professionnelle ou technologique. 60% des élèves sont dans un système de formation dont près de la moitié en collège, 5% dans des dispositifs d'insertion et 8% dans structures à fort encadrement éducatif. En terme de rescolarisation le bilan semble positif mais l'effet à plus long terme préoccupe les équipes.

Téléchargeable sur le site : ftp://trf.education.gouv.fr/pub/edutel/dpd/ni0307.pdf

   Les élèves des dispositifs relais

A la demande du ministère de l'Éducation nationale, de la recherche et de la technologie, le Centre Alain Savary a effectué durant les années 1997-1998 et 1998-1999 une étude sur les élèves présents dans les dispositifs relais. Les questions principales qui ont guidé l'enquête peuvent se résumer ainsi : qui sont ces élèves ? d'où viennent-ils ? quel sens donnent-ils à leur scolarité antérieure et à leur passage dans le dispositif relais ? qu'est-ce qu'ils y ont appris ou non ? que deviennent-ils ensuite ?

 Le document qui en résulte comporte :

1. Les résultats d'une enquête sur des élèves scolarisés dans ces dispositifs durant l'année scolaire 1997-1998. Il s'agit de données quantitatives sur la situation sociale et familiale de ces jeunes, sur leur situation scolaire, mais aussi sur leur devenir à la sortie du dispositif.

2. L'analyse de cinquante entretiens avec des jeunes des dispositifs permettant une approche plus qualitative. Ceci vise à mieux comprendre comment ces jeunes raisonnent, donnent sens à l'école. La deuxième partie du rapport présente ces analyses :

sous forme d'une synthèse faisant ressortir les "traits communs" de ces élèves : leur rapport à la norme, leur rapport à l'école, leur rapport aux savoirs, leur vécu de la classe relais ;

sous forme d'une typologie qui permet d'analyser avec plus de finesse la diversité des élèves, pour mieux comprendre peut-être quel type d'élève progresse ou non et dans quel domaine.

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   Résultats de l'enquête sur les élèves scolarisés dans les dispositifs relais durant l'année scolaire 1998-1999

Cette enquête du Centre Alain Savary, réalisée grâce à un financement de la P.J.J, prolonge celle de 1997-98 pour les élèves accueillis durant l'année scolaire 1998-99. Il s'agit d'une étude à partir de données quantitatives recueillies auprès des acteurs des dispositifs. Elle synthétise les résultats autour des deux points suivants :

 1. Les élèves des dispositifs.

Qui sont-ils ? Présentation et analyse selon les critères d'âge, de sexe, d'origine des parents et de situation familiale, selon leur scolarité antérieure, selon qu'ils font ou non l'objet d'une mesure éducative, selon le degré de déscolarisation, la durée de leur séjour dans le dispositif, et l'évolution qui s'y opère ou non.

2. Les résultats du suivi : où se trouvent les jeunes un an après leur sortie du dispositif ?

La durée minimum d'un an après la sortie du dispositif pour observer le devenir de ces jeunes permet d'avoir un regard plus précis (on sait que certaines réintégrations échouent rapidement). Les résultats analysent donc les proportions d'élèves selon les cas : reprise d'une scolarité ; en formation professionnelle ; intégration en structure spécialisée ; entrée dans la vie active ; sans réaffectation ; et ceux pour lesquels on n'a pu recueillir aucune information.

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   Recueil de données sur les classes relais

Ce recueil a été réalisé par le Centre Alain Savary en juin 1997, à la demande de la DESCO (Direction de l'enseignement scolaire). Il est parmi les premiers recueils de données sur les dispositifs relais, alors récemment créés, et se présente en deux parties :

1. Une première partie qui expose :

le questionnement qui a sous-tendu les diverses observations faites sur le terrain, les premières analyses sur les premiers dispositifs créés autour de 4 points : les jeunes, les professionnalités, les pratiques, l'institution.

divers constats et pistes de réflexion élaborés à partir de l'observation de sept sites : la grande diversité des dispositifs, les pratiques pédagogiques et éducatives.

une problématique quant au rapport entre socialisation et apprentissage dans ces dispositifs, la question des normes.

2. La présentation synthétique de sept dispositifs

Chaque dispositif illustre des situations diverses, aussi bien en terme d'implantation, de profils d'élèves accueillis, de composition de l'équipe, de pratiques mises en oeuvre et de difficultés rencontrées. Le choix des dispositifs, sans pour autant être exhaustif ni constituer une typologie, illustre la variété des projets mis en place.

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   Le devenir des jeunes qui ont quitté le système éducatif après avoir passé moins de sept ans dans le second degré

CHAUSSERON Christelle. Le devenir des jeunes qui ont quitté le système éducatif après avoir passé moins de sept ans dans le second degré. Note d'information de la DPD, n° 99-18, juin 1999, 6 p.

Un nombre de jeunes important (environ 13%) abandonnent leurs études après avoir passé moins de sept ans dans le second degré. Si la moitié a trouvé un emploi, 37% sont au chômage et 8% effectuent leur service national. Les conditions d'entrée dans la vie active de ces jeunes varient fortement selon le diplôme possédé et les caractéristiques familiales. La moitié des "sortants" qui travaillent occupent un emploi peu qualifié ou ont signé un contrat de travail à durée indéterminée. La principale raison qu'ils avancent pour expliquer l'interruption des études est le besoin de travailler, devant l'idée que le système scolaire ne pouvait plus rien leur apporter et l'orientation non appropriée qui leur a été proposée. Dans leur très grande majorité, les élèves sortis précocement du système éducatif connaissent des situations familiales difficiles (familles nombreuses, milieu social défavorisé) et avaient au moins un an de retard à leur entrée au collège, suite à un redoublement à l'école élémentaire.

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