Association Française pour la Lecture (AFL)

 Coordonnées

Descripteurs

Charte éducative

Modes d'intervention 

Références bibliographiques

Structures affiliées 

Domaines d'intervention

Compléments d'information

 

                                                                                                 
Coordonnées

65-67, rue des Cités
93 308 Aubervilliers cedex
Téléphone : 01 48 11 02 30
Télécopie : 01 48 11 02 39
Adresse électronique :
af.lecture@wanadoo.fr
Site web :
www.lecture.org
Statut administratif : Association loi 1901
        Yvanne Chenouf, président
        Vice-Présidents : Annie JANICOT 
        André Virengue
       
Michel VIOLET, trésorier

Descripteurs

Démocratie - Lecture - écriture - Illettrisme - Nouvelles technologies.

Charte éducative 

L’Association Française pour la Lecture travaille à faire évoluer les pratiques de la lecture et de l’écriture, à développer les usages sociaux de l’écrit et à généraliser des innovations dans le domaine des politiques de lecture. Ses actions et ses objectifs reposent sur sept propositions, issues des interventions sociales et pédagogiques conduites par l'AFL depuis le milieu des années 70 :

Réimplication de chacun dans la responsabilité et le pouvoir sur les différents aspects de sa vie.

L'augmentation du nombre de lecteurs passe par une évolution dans le partage du pouvoir, de l'implication et de la responsabilité collectives et individuelles. Une collectivité ne secrète finalement que le
nombre de lecteurs dont elle a besoin, c'est-à-dire de gens capables d'éprouver, de partager et de pratiquer un certain mode de rapport au monde, un comportement construit sur la distanciation et la théorisation de l'expérience en cours pour la transformer et la comprendre.

Autres regards sur les écrits existants et éclosion de modes nouveaux de lecture.

Développer la lecture, c'est favoriser des processus d'observation, d'analyse, d'étude et de distanciation vis-à-vis des écrits eux-mêmes plutôt que de travailler sur le mode du prosélytisme comme si le non-lecteur était un incrédule qu'il urgeait de convertir. Ce qui doit être recherché, c'est l'implication de chacun dans la connaissance et la compréhension du fonctionnement de l'écrit en tant qu'objet social. La lecture n'est ni une fuite, ni une évasion, ni une "distraction", mais l'outil qui permet de dépasser les apparences.

Information large et permanente sur la nature et les enjeux de la lecture.

On ne devient pas lecteur à son insu mais par une démarche volontaire qui s'appuie sur des prises de conscience multiples, aussi bien pour la manière d'apprendre que pour la remise en cause du statut du non-lecteur, enfant ou adulte. Ce travail permanent d'information doit souvent passer par d'autres moyens que l'écrit pour toucher les non-lecteurs sur les lieux de vie.

Multiplication de circuits-courts de production et de diffusion de nouveaux écrits.

L'extension du nombre de lecteurs passe par le développement d'écrits travaillant, dans leur conception, des référentiels et des points de vue différents de ce qui s'écrit aujourd'hui pour le cercle relativement restreint des lecteurs. En d'autres termes, pour impliquer davantage de lecteurs, l'écrit doit, non se "vulgariser" mais au contraire gagner en rigueur, être capable d'approfondir des expériences humaines plus diversifiées. Ces écrits ne pourront émerger qu'à travers le frottement et la confrontation avec les nouveaux lecteurs eux-mêmes dans un processus d'invention réciproque, d'échange et de création où s'inventent en même temps des textes, des auteurs, des lecteurs pour d'autres regards sur le monde.

Complémentarité des institutions des équipements mis en réseau.

Devenir lecteur, c'est accéder à l'autodidactie, c'est avoir accès aux écrits sociaux là où ils existent et en particulier dans les équipements collectifs. Ce pouvoir suppose de la part des médiateurs un effort de mise en réseau, un travail permanent d'information diversifiée sur les écrits en même temps que des actions de formation à l'accès des aides disponibles. Ce n'est que par l'effort convergent et discret de tous les lieux de vie afin de former un maillage serré que seront réunies les conditions pour chacun d'un véritable statut de lecteur.

Formation commune des co-éducateurs pour des actions communes.

L'augmentation du nombre des lecteurs passe par le relais d'une multitude de formateurs, institutionnels ou non, qu'il s'agisse d'enseignants, de parents, de bibliothécaires, d'éducateurs, d'animateurs de centres de loisirs, de travailleurs sociaux, d’intervenants dans les associations… Il est impossible que ces acteurs apportent leur concours à une politique de lecture s'ils n'ont pas la possibilité
de théoriser ensemble des pratiques communes. La formation, comme la recherche, doit être un dispositif d’accompagnement de l'innovation sociale.

Recours aux technologies modernes pour le perfectionnement des techniques de lecture.

La lecture met en œuvre des processus d'une nature et d'une complexité sans commune mesure avec ceux que requiert l'utilisation rudimentaire de l'écrit sur le mode alphabétique dont disposent encore aujourd'hui près de 70% des individus. C'est dire qu'un important investissement méthodologique doit être opéré, tant dans l'apprentissage initial que dans les phases de nécessaire perfectionnement. Il en est de même pour ce qui concerne la production d'écrits et l'usage des technologies qui feront de l'édition une activité largement communautaire. Les progrès de la lecture ne sont pas séparables du progrès en général dont ils sont à la fois cause et conséquence.

Ces sept propositions touchent, dans le cadre de l’école à la fois son organisation générale (hétérogénéité, pédagogie de projets, BCD, organisation en cycles, partenariat, …), la place de l’écrit et la place de l’école dans la société.

Références bibliographiques

"Lire, c’est vraiment simple", Jean Foucambert, MDI, 1989
"La manière d’être lecteur", Jean Foucambert, Albin Michel, 1994
"L’enfant, le maître et la lecture", Jean Foucambert, Nathan, 1994
Rapports de recherche de l’INRP  (Département didactique des disciplines, Unité didactique des apprentissages de base)
        Genèse du texte
        La lecture dans le cycle des 5-8 ans : 1990-1994
        La voie directe : 1994-1997
        Usages experts de l’écrit au cycle 2 : 1998-2000
La leçon de lecture au cycle 2 : rapport de recherche sur la voie directe. 1999

Domaines d’intervention

Intervention sur les modalités d’apprentissage en lecture et en écriture.

Modes d’intervention 

  Groupes de travail
        Stages
        Universités d’été
        Groupes d’analyse de la pratique
        Vacations de formation interne auprès des adhérents
        Autres : études, recherches

Mouvements, associations et structures affiliés

Groupes locaux de l’AFL (voir fiches « délégations locales »)
Association agréée : 
   ADL-Provence (Serge Koulberg, 
       65 av de la République, 84450 Jonquerettes, tel : 04 42 82 18 03)
Correspondants :
   Rhône – Sylviane Goy, 
       66 place de la Mairie, 69250 Poleymieux au Mt d’or, tel : 02 31 26 25 38
   Creuse – Anne Corazzi, 
       école primaire, place Carnot, 23600 Boussac, tel : 05 55 82 83 59
   Nord – André Virengue, 
       école Prévert, rue de la Prévôté, 59650 Villeneuve d’Ascq, tel : 03 20 91 20 52
   Espagne – José Luis Lopez Rubio, 
       Calixto III, 5-7°, 46008 Valencia, tel : (6) 384 43 25
   Belgique – Jean-Pierre Dardenne 
       (22 rue de Breuze, 7740 Kain) 
       et Paul Delchef 
       (ASBL Lecturons, 104 Quai des Ardennes, 4031 Liège)
   Finistère - Jacques Favreau, 
       36 rue J-P Rameau, 29000 Quimper, tel : 02 98 95 87 78 
   Calvados - Thierry Opillard, 
       869 route de Bretagne, 14790 Mouen, tel : 02 31 26 25 38

Compléments d'information

La méthodologie de l’AFL repose sur la démarche de la recherche-action en associant des chercheurs et des praticiens (en général réunis dans les groupes locaux de l’AFL). La recherche-action aboutit à la production d’outils. Citons par exemple les Théo-Prat’, une collection d’analyse de pratiques et les logiciels d’apprentissage ou de perfectionnement des compétences de lecture. Le dernier-né, le logiciel ELSA (Entraînement à la Lecture SAvante), héritier de ELMO, vise un perfectionnement des compétences en lecture pour les élèves depuis le début du CM1 jusqu’à la fin du collège. ELSA a été sélectionné par l’Observatoire National de la Lecture et déclaré d’intérêt pédagogique par le Ministère de l’éducation Nationale.

L'AFL publie une revue trimestrielle, les actes de lecture, outil dont se dotent les acteurs de l'école, de l'action culturelle, sociale, militante qui font de la lecture un élément déterminant d'avancée des pratiques démocratiques au sein du corps social. Cette revue repose d'une part sur des rubriques permanentes qui suivent l'actualité des recherches en lecture, de la production pour la jeunesse de leur exploitation en BCD et en CDI, des pratiques d'écriture de l'école aux actions de formation avec les adultes, des actions de développement de politiques globales de lecture (ville lecture, classe lecture, action de formation permanente, ) et d'autre part sur un dossier thématique dont on ne mentionne ici que quelques titres : 
       
Les villes lecture : n° 26, juin 1988 ; n° 29, mars 90 ; n° 53, mars 96 ; n° 59, 
           septembre 97 et n° 61 mars 98. 
       
Les classes lecture : n° 31, septembre 90 consacré au collège 
           et n° 32 décembre 90 consacré aux centres lecture; 
       
Lecture et entreprise : n° 41, mars 93 
       
Pédagogie nouvelle : n° 62, le congrès de l'AFL : 20 ans d'écoles
           expérimentales et n° 62, juin 98 école, environnement, savoir et production. 
       
Lecture et formation : n° 58, décembre 97 et n° 68 décembre 99 
       
Lecture à l'école primaire : n° 63, qu'est-ce que lire au cycle 1 ?, 
           n° 64, la lecture au cycle 2 et n° 66 la lecture au cycle 3.

Haut de la page