Ce texte parle d'un groupe d'immigration. Il se pose la question du développement de l'attitude envers l'instruction chez trois générations des immigrés dans deux communautés locales. Il suit et compare les parcours scolaires chez les gens qui sont partis de la même région, des conditions identiques mais qui sont arrivées à deux villages où les conditions économiques et sociales étaient différentes.
  Le groupe d'immigration suivi étaient en fait les émigrants revenus - les Slovaques quittant la Roumanie (où ils ont vécu pendant 150 ans en tant qu'une minorité ethnique), mais non pour la Slovaquie, mais pour la Bohème (la Tchéquie). Après la deuxième guerre mondiale, plusieurs familles slovaques ont voulu chercher une solution de leurs problèmes économiques. Elles ont donc saisi l'occasion de déménager en Tchécoslovaquie, répondant ainsi à l'invitation de l'État.
  Le niveau social de ces Slovaques roumains (de la Transylvanie) qui se sont fixé dans plusieurs villages de la zone frontière tchèque était très bas. En Roumanie, ils étaient des "sans terre" vivant du travail salarié non qualifié. L'instruction étais sans importance dans leur vie traditionnelle, ils restaient analphabètes. La situation dans leur pays d'arrivée était différente. Les Slovaques ont rencontré ici les gens d'une gamme sociale très large, en ce qui concerne la profession et le degré de l'instruction. Ils ont dû chercher pour eux-mêmes un nouveau lieu dans la structure sociale et instructive de la société en Tchécoslovaquie.
  Ce problème s'était posé aussi pour les Slovaques de deux communautés observées qui se trouvent dans la même région, l'une à côté de l'autre. Pourtant, le climat social et aussi les conditions économiques au moment de l'arrivée, se prolongeant dans les années suivantes (1947-- 1991) étaient différents dans ces deux villages. En fonction de cela ont divergé aussi les carrières d'instruction respectives. Après 45 ans dans ces nouvelles conditions, la communauté qui est resté dans son isolation sociale et économique s'est élevée au niveau des ouvriers qualifiés (grade : apprentissage). L'autre communauté qui a dû conquérir sa place dans la société locale aspirait à ce que ses enfants (descendants) de la troisième génération deviennent des hommes de formation supérieure, des étudiants de Faculté.
  Cette analyse est fondée surtout sur les données statistiques (recensement de la population en Tchécoslovaquie en 1950, 1970, 1980, 1991) et sur les données des sources administratives. Pendant les années 1989-1991, on a réalisé une recherche de terrain dans les villages mentionnés.