Thème : L'intervention éducative
Groupe thématique : Les enseignants et les éducateurs dans les situations de violence
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Mots clés : Parole, Projet de vie
Partant des attentes et des besoins des normaliens confrontés aux difficultés d'apprendre à apprendre et surtout de motiver les élèves à être curieux, à travailler, à devenir artisans de leur avenir, nous avons entamé avec eux une étude sur le décrochage et la violence scolaire à Bruxelles par une enquête dans des établissements du secondaire. Des pistes de réflexion avaient été fixées: la vision de l'école par les adolescents, les attentes scolaires, le projet de vie, la confrontation à des phénomènes de violence; les corrélations entre violence, décrochage et projet de vie; l'impact des réformes sur les jeunes et les formateurs; les enseignants face à la violence: vécu et pistes imaginées.
La violence viendrait-elle de l'impossibilité du jeune à s'imaginer dans le futur, dans la vie active et donc à choisir le cursus scolaire adéquat? Il est à l'école pour subir et non pour agir. Une école ennuyeuse génère la violence et le décrochage.
Si "l'écrit permet de prendre du recul face au vécu "(Philippe MEIRIEU), où l'enfant pourrait-il s'exprimer et se construire dans une société où, pour lui, l'écrit a disparu au profit des images et du bruit? Il convient donc de lui permettre d'élaborer un langage intérieur (attitudes cognitives, pensée critique et distanciée) et d'aider le jeune à se construire un projet de vie (pédagogie du projet sollicitant l'expression orale et écrite).
Les premiers résultats de l'enquête ont été divulgués lors d'une journée d'informations et de réflexions devant de nombreux protagonistes de l'éducation : directeurs, proviseurs, enseignants, étudiants, éducateurs, médiateurs, responsables politiques, ...
Ont été mis en évidence: le besoin d'être écouté, de participer à la construction des règles, l'angoisse face à l'avenir...
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