Biennale 5
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La dimension européenne dans la formation des travailleurs sociaux

Auteur(s) : MOREAU Alain

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Thème : La professionnalisation des enseignants et des éducateurs
Groupe thématique : Professionnalisation des travailleurs sociaux
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Mots clés : formation interculturelle, travailleurs sociaux

bull2.gif (117 octets)   Dans le cadre de la table ronde " Vingt ans de formations interculturelles : constats, interrogations et perspectives " proposée par l'ARIC (organisateurs : F. Choukry et F. Tanon), on présentera l'exemple du Diplôme européen de sciences sociales (DEUSS) organisé, depuis une dizaine d'années, par le Département des Sciences humaines de la Faculté des Sciences de Marseille-Luminy (Université de la Méditerranée), en collaboration avec l'Institut méditerranéen de formation et de recherche en travail social de Marseille.
bull2.gif (117 octets)  Ce diplôme a été initialement conçu pour des étudiants en travail social de l'Union européenne, intéressés par un séjour d'études en France et, pour certains, par la perspective de travailler effectivement dans notre pays. Il est également ouvert aux étudiants français préparant, en formation initiale, leur diplôme d'État d'assistant de service social ou d'éducateur spécialisé. La finalité de ce diplôme est de former les étudiants en travail Social à la diversité culturelle à l'échelle de l'Europe et à faciliter leur mobilité géographique.
bull2.gif (117 octets)  Après avoir brièvement présenté le dispositif institutionnel sur lequel s'appuie le DEUSS. (Réseau d'établissements de 5 pays d'Europe, programme Socrates, Office franco-allemand pour la jeunesse, etc.), on détaillera comment les responsables de ce diplôme concoivent une formation aux relations interculturelles destinée à de futurs travailleurs sociaux. Ici, on est parti du constat qu'il existe des différences culturelles importantes entre allemands, anglais, français,italiens, etc., et que celles-ci ne peuvent se comprendre qu'en s'interrogeant sur les différences pouvant exister entre les pays et les sociétés d'appartenance en question. On s'est donc appuyé sur l'idée banale que les cadres sociétaux façonnent largement les comportements, les attitudes, les valeurs des individus qui y vivent, et on a privilégié, en conséquence, l'approche historique, sociologique, juridique..., à une approche strictement psychologique. Cette option générale a été préférée, en outre, à celle qui propose de travailler sur la question des relations interculturelles au travers de celles existant entre les travailleurs sociaux et les immigrés post-coloniaux (qui constituent une grande partie de la clientèle de l'intervention sociale en France). On s'expliquera sur les raisons de ces choix et on clarifiera à quelles conditions une telle formation peut aller jusqu'à une trans-formation (modeste) de la personne.