Thème : La professionnalisation des enseignants et des éducateurs
Groupe thématique : Professionnalisation des professionnels de santé
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Mots clés : ingénierie génétique, clonage, droits des enfants
Cette communication est une réflexion sur les problèmes juridiques et éthiques initiés par le développement dramatique de la biotechnologie et surtout sur l'influence de ce développement relatif au complexe des questions liées à la situation réelle de l'enfant dans la famille et dans la société.
L'ingénierie génétique ouvrit de nombreux dilemmes incroyablement complexes de caractère moral, éthique, philosophique, religieux et juridique. L'auteur de cette communication se réfère aux travaux les plus importants où l'on propose des modèles explicatifs concernant ce phénomène.
Le progrès de la biotechnologie dans le nouveau millénaire suscitera des questions tout à fait nouvelles liées à certains droits essentiels des enfants, comme par exemple, le droit à la dignité de l'enfant et celui de connaître ses parents biologiques, droits garantis par la Convention des Nations Unies des droits de l'enfant.
D'après l'auteur de cette communication, la possibilité de clonage des êtres humains ou de modification génétique des enfants afin "d'améliorer" leur caractères biologiques, amènerait à la transformation des enfants - sujets en enfants - objets, dont l'existence et les caractères génétiques seraient déterminés à l'avance afin de réaliser les intérêts des certaines personnes.
L'ingénierie génétique et la possibilité de clonage remettent en question les fondements - mêmes du droit familial: est-ce possible que l'enfant aura un jour seulement un parent génétique? Est-ce que la possibilité de combiner le matériel génétique de plusieurs personnes signifie aussi qu'un jour il pourrait avoir plus de deux parents?
Le droit familial a déjà franchi plusieurs barrières qui paraissaient insurmontables aux gens des époques précédentes. Ainsi, peuvent être réalisées un jour des questions du types qui suivent: Pourrait-on s'imaginer, un jour, l'existence de deux "types" d'hommes - les uns "parfaits" (mais d'après quels critères et proposés par qui?) et d'autres "ordinaires"? Et l'embauchage pour des places "d'élite" ne serait - il pas conditionné un jour par un bon "pedigree" génétique? Est-ce que Aldous Huxley prévoit l'avenir aussi bien que Jules Verne?
L'auteur de cette communication conclue que l'ingénierie génétique représente non seulement une négation des droits des enfants, mais qu'il pourrait aussi remettre en question l'existence du genre humain tel que nous connaissons aujourd'hui.
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