Nous ferons état des résultats d'une étude menée dans le cadre de l'implantation d'un nouveau stage en première année du baccalauréat en enseignement au primaire et au préscolaire. Le projet a permis à 164 stagiaires d'intervenir à raison de 2 jours par semaine (après les classes) pendant 20 semaines auprès de petits groupes d'élèves inscrits à un service, d'aide aux devoirs et leçons, développé dans 25 écoles de la région de Sherbrooke. Des dispositifs d'encadrement des interventions à l'école et d'accompagnement des stagiaires ont été élaborés par une équipe de ressources de l'université et du milieu scolaire. Ils ont été expérimentés au cours de 1998-1999 et révisés en vue de la poursuite du projet.
  À l'aide de questionnaires et d'entrevues de sous-groupes, une évaluation de la nouvelle formule de stage et des dispositifs a été effectuée auprès des stagiaires, des responsables à l'école, des superviseurs de l'université et des directions d'écoles. L'analyse des données a permis de dégager ce qui fait l'originalité du stage (nature des contacts avec les élèves, leur milieu socio-économique et leurs motivations ; gestion d'apprentissages et de comportements ; stratégies d'enseignement; etc.), d'identifier les principaux apprentissages effectués par les stagiaires compte tenu de la diversité des contextes et d'explorer les représentations de la profession. Sur ce dernier point, les données ont été mises en lien avec l'objectif visé par le premier stage : la validation par les stagiaires de leur choix professionnel. Notre communication s'attardera à cet aspect pour faire ressortir, entre autres, les écarts de perception chez les différents répondants à l'évaluation et les pistes à privilégier dans le programme pour favoriser chez les stagiaires une prise de conscience plus explicite de leurs propres apprentissages.