Si l'on s'intéresse au Plan Académique de Formation (PAF), c'est d'une part parce que les objectifs de la formation professionnelle sont parfaitement définis, mais d'autre part que les rôles des services et des acteurs sont en pleine mutation. En effet, deux services agissent en complémentarité : la Délégation Académique aux Formations et à l'Innovation (DAFI) et l'Institut Universitaire de Formation des Maîtres (IUFM) en lieu et place de l'unique MAFPEN qui formait traditionnellement les enseignants.
  Par ailleurs, les agents de l'Éducation nationale n'échappent pas aux évolutions des métiers, ni aux évolutions des techniques d'enseignement et encore moins à l'évolution des contenus des disciplines enseignées. A cela s'ajoute le rôle des acteurs œuvrant dans l'éducatif avec les enseignants : les chefs d'établissements, les inspecteurs, l'administration centrale. Ces derniers ont eux aussi le souci de l'entretien des compétences et des connaissances des équipes éducatives au sein des établissements, ainsi que celui de l'accompagnement du métier d'enseignant.
  L'innovation peut à la fois prendre place dans les contenus des formations professionnelles, dans les techniques de management et de conduite de projet d'établissement. Ainsi, le PAF doit tenir compte de l'hétérogénéité du corps enseignants, de l'hétérogénéité des établissements en fonction de leur localisation (ZEP, centre ville, rural...) mais surtout il doit contribuer à la réussite de chaque élève. Trois expériences illustreront cette présentation.