Biennale 5
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Les classes préparatoires scientifiques maths-physique : pourquoi encore si peu de filles ?

Auteur(s) : FONTANINI Christine, FONTAINE Jacqueline, OHANA Danièle

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Thème : La professionnalisation des enseignants et des éducateurs
Groupe thématique : Professionnalisation dans les écoles d'ingénieurs et à l'université
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Mots clés : mixité, orientation, filles et sciences

bull2.gif (117 octets)   Malgré la mixité officielle de toutes les formations d'enseignement supérieur depuis plus d'une vingtaine d'années, les filles ne représentent encore actuellement que 23,24 % des étudiants en classes préparatoires scientifiques maths-physique.
bull2.gif (117 octets)  Elles constituent pourtant environ 41 % de l'effectif global en terminale scientifique. En outre, les filles ont à la fois un taux de réussite au baccalauréat scientifique et des mentions supérieurs à ceux des garçons.
bull2.gif (117 octets)  Cependant, 25,2 % de garçons contre 12,9 % de filles, détenteurs d'un Bac S en 1995, se sont engagés en classes préparatoires scientifiques maths-physique.
bull2.gif (117 octets)  Comment comprendre cette déperdition des filles au moment de l'entrée en classes préparatoires scientifiques maths-physique alors qu'elles sont souvent dotées d'un meilleur bagage scolaire que les garçons ? Quelles autres filières intégrent-elles et pourquoi ?
bull2.gif (117 octets)  Pour tenter de répondre à ces questions, il nous est apparu nécessaire d'étudier d'une part, les raisons qui ont poussées les filles et les garçons vers cette filière scientifique au lycée et d'autre part, de connaître un peu mieux le profil et les motivations des filles qui pourraient se diriger en classes préparatoires scientifiques maths-physique et qui ne le font pas ou du moins qui le font moins que leurs homologues masculins.
bull2.gif (117 octets)  Pour mener cette recherche, nous avons réalisé une enquête par questionnaire (semi-directif), courant janvier 1996, auprès d'élèves de 4 classes de terminales scientifiques de 4 lycées de la région parisienne ; cette enquête ayant été complétée par des entretiens semi-directifs réalisés auprès d'élèves volontaires.
bull2.gif (117 octets)  L'analyse des résultats de notre enquête a montré que la faible orientation des bachelières scientifiques vers les classes préparatoires scientifiques maths-physique est liée à une succession d'attitudes, de projections et de choix différents entre les élèves des deux sexes en terminale S, associés aux rapports sociaux de sexe actuels.