Thème : L'action et l'environnement
Groupe thématique : La politique, les politiques éducatives et la gestion
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Mots clés : philosophie de l'éducation, politique de l'éducation, finalité de l'éducation, qualité de l'éducation, contenu de l'éducation
Au maximum, il doit y avoir huit niveaux culturels.
-Niveau 1 = culture fondamentale commune à tous.
-Niveau 2 = orientation initiale soit pour entrer, à court terme, dans la vie active à 16 ans, soit pour entrer, à moyen terme, dans la vie active vers 18 ans ou pour préparer à l'enseignement supérieur.
-Niveau 3 = orientation complémentaire pour former des cadres inférieurs capables d'entrer dans la vie active vers 18 ans et d'entreprendre aussi des études supérieures.
-Niveau 4 = formation de cadres moyens à Bac+2.
-Niveau 5 = formation de cadres supérieurs à Bac+4.
-Niveau 6 = amélioration des connaissances des cadres supérieurs par le biais d'un doctorat ou de diverses formations post-universitaires à Bac+7
-Niveau 7 = culture pour cadres supérieurs confirmés.
-Niveau 8 = culture pour cadres supérieurs chevronnés.
La culture implique un savoir pur et surtout un savoir-faire et un "savoir-être" dans le cadre d'une culture générale commune - intellectuelle et gestuelle - et d'une culture optionnelle qui met tous les savoirs abstraits et concrets sur un pied d'égalité.
Les diplômes sont catégorisés en reconnaissant une culture épanouissante, une culture professionnelle et une culture linguistique courante portant sur des langues étrangères.
Il y aurait six diplômes culturels sanctionnant une éducation épanouissante jusqu'au niveau 6. Il y aurait huit diplômes linguistiques pour chacune des langues étrangères. Les diplômes professionnels, en très grand nombre, seraient identifiés par une fonction et un niveau: comptable au niveau 2, 3, 4, 5, 6, 7 ou 8; etc.
Les connaissances encyclopédiques assimilées superficiellement sont éliminées au profit de savoirs moins étendus parfaitement dominés.
Les acquis sont validés par un système d'unités capitalisables qui permet :
-d'orienter positivement par une accumulation de réussites en apprenant, pendant toute la vie, n importe quoi, n'importe quand, n'importe où et sans engendrer un phénomène d'exclusion;
-de progresser à un rythme individualisé, par petits pas, sans être obligé de recommencer l'étude de matières déjà parfaitement réussies, ce qui permet de supprimer des redoublements coûteux;
-d'optimaliser l'organisation de l'éducation en l'adaptant à la personnalité des apprenants qui ont le droit d'être l'artisan de leur savoir, de prendre en main leur destinée, de s'épanouir et de chercher leur voie sans faire l'objet d'un conditionnement justifié par des considérations économiques, philosophiques, historiques, 50ciologiques ou politiques;
-de permettre la promotion sociale en facilitant les passages d'un niveau de qualification à un autre et d'éliminer ainsi un clivage socioculturel dévalorisant sans nuire à la qualité du système de formation et tout en respectant le mérite et le sens de l'effort bien dosé.
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