OSCILLATEUR MÉCANIQUE À UNE DIMENSION
Stella est également adapté à la modélisation en mécanique.
Si la notion de réservoir et de flux perd son sens imagé, la relation
de dérivée à grandeur est évidemment adapatée à la mécanique :
relations vitesse/position et accélération/vitesse.
La résolution de l'équation différentielle du mouvement sera donc
obtenue avec Stella en créant un double intégrateur numérique.
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On notera ici que cette modélisation de la mécanique newtonienne
n'est pas celle de l'enseignement secondaire où l'on n'utilise pas
la quantité de mouvement comme intermédiaire mais la deuxième loi de Newton
exprimée avec la dérivée seconde de la position.
La connaissance de laccélération, point de départ nécessaire pour
le calcul, est bien sûr établie par lapplication du théorème du
centre d'inertie, et suppose donc que lon modélise les forces appliquées.
Pour un oscillateur mécanique à une dimension, par exemple, les
forces appliquées peuvent être la tension du ressort et une force
de frottement :
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On peut créer les "cercles" qui représentent les grandeurs
masse, tension, frottement, etc.
On crée enfin les liaisons qui traduisent les relations entre ces
grandeurs :
- la liaison traduisant le fait que la tension est déterminée
à partir de x ; on a supposé ici une force de rappel
en -k.x ;
- la liaison traduisant le fait que la force de frottement dépend
de la vitesse ; on a supposé un frottement fluide en - h.v ;
- les liaisons qui permettent de calculer l'accélération à
partir de la masse, de la tension et de la force de frottement ;
on écrit alors son expression par une relation traduisant en quelque
sorte sa dépendance fonctionnelle :
a = (tension du ressort + frottement)/masse
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On notera ici le sens des relations. L'utilisation de Stella conduit
à une réflexion parfois délicate, mais toujours intéressante sur les relations
de "causalité" des différents phénomènes.
On complète le modèle par les valeurs numériques des différents
paramètres et par les valeurs initiales des variables x et v.
Laffichage du résultat x = f(t) ci-contre correspond
à des valeurs croissantes de h : passage des oscillations libres
(h = 0) aux oscillations faiblement, puis plus fortement
amorties.
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