POUR ALLER PLUS LOIN AVEC STELLA
Les différents "niveaux"
Stella offre différents plans de travail : le plan permettant la
construction des associations modélisantes (niveau "intermédiaire"),
celui permettant de spécifier les relations mathématiques ou les
valeurs numériques (niveau "inférieur") et aussi un plan
permettant de manipuler un modèle déjà élaboré (niveau "supérieur").
Bouton 1 : pour changer de "niveau".
Bouton 2 : pour passer du mode "vision seule" au
mode "modification possible" ( celui que lon
va utiliser ).
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Dans le niveau "supérieur", des potentiomètres (curseurs)
permettent de modifier rapidement certains paramètres pour en observer
l'influence sur le phénomène.
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À
propos de l'association pompe-réservoir
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Cet ensemble pompe/réservoir est, du point de vue du calcul, un
intégrateur par rapport au temps. Au-dessous, les équations numériques
générées par Stella pour l'intégrateur précédent, pour lequel on
a choisi une valeur initiale égale à 5 pour le réservoir et un débit
égal à 10.
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reservoir(t) = reservoir(t - dt) + (pompe) * dt
INIT reservoir = 5
INFLOWS :
pompe = 10
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La première équation est la traduction mathématique du rôle intégrateur
de l'ensemble pompe-réservoir : on reconnaît le principe de la méthode
d'Euler pour la résolution numérique d'une équation différentielle
du premier ordre. En fait, ces équations peuvent être entièrement
ignorées, mais du point de vue pédagogique, il peut être intéressant
de les montrer pour faire comprendre le principe, en faisant remarquer
que la méthode correspond à la définition de la vitesse moyenne
entre t - dt et t.
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Note : pour étudier la loi de décomposition
radioactive, on crée le réservoir de noyaux radioactifs et la pompe qui
représente son taux de variation : par défaut la pompe ne peut que remplir
le réservoir et ce dernier ne peut avoir qu'un contenu positif. Ici cette
restriction est levée en choisissant la pompe en position "biflow".
Attention : le logiciel ne gère pas les unités ; c'est donc
l'utilisateur qui doit vérifier que les valeurs numériques sont cohérentes.
À
propos des calculs
L'absence des données "initiales" est signalée dans le modèle
Stella par un point d'interrogation dans la "grandeur" correspondante
: cette présentation met donc avec raison l'accent sur cette nécessité
rencontrée dans de nombreux problèmes de physique et de chimie.
L'icône de lancement est symbolisé par un coureur (to run) mais
le résultat des calculs, sous forme de graphe ou de tableau, doit être
spécifié par l'utilisateur.
L'utilisateur doit aussi réfléchir aux valeurs numériques à donner à
deux paramètres qui ont beaucoup d'influence sur le résultat : la
durée totale du calcul et le pas du calcul dans la méthode d'Euler ou
de Runge-Kutta. Le premier est fixé par défaut à la valeur 12 et il faut
l'adapter au phénomène étudié. Le deuxième correspond à un choix "classique"
et ce choix n'est délicat que dans les phénomènes variant très rapidement
en fonction du temps.
Présentation
du résultat : graphe et tableau
Les icônes pour l'obtention d'un graphe ou d'un tableau sont dune
manipulation assez intuitive et permettent d'afficher les grandeurs en
fonction du temps, une grandeur en fonction d'une autre grandeur, des
séries d'une grandeur pour plusieurs valeurs d'un paramètre.
Les échelles peuvent être automatiques ou manuelles. Par défaut elles
sont automatiques, ce qui dans certains cas constitue une gène :
droites toujours en diagonales, courbes successives difficilement comparables,
etc.
Les graphes ou tableaux peuvent être placés dans le niveau intermédiaire
(où se trouve le modèle Stella) ou dans le niveau supérieur (l'intérêt
de ce niveau supérieur est l'étude du fonctionnement du modèle et non
plus son élaboration).
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