Essayer différentes requêtes (éventuellement, modifier les termes ou la syntaxe de la formule, raffiner un résultat).

Il est fréquent que les requêtes formulées par les élèves ne donnent pas de résultats fructueux. Deux raisons peuvent expliquer ces échecs :

1. La recherche d'informations sur Internet demande des compétences d'experts, en particulier l'utilisation des moteurs de recherche. Les élèves éprouvent de réelles difficultés à construire des formules concises avec des termes reliés entre eux par des opérateurs booléens (et, ou, sauf) délicats à manier par des non-spécialistes. Par ailleurs, les termes utilisés peuvent être suffisamment généraux pour provoquer la récolte de nombreux documents indésirables qui contiennent les mots recherchés sans pour autant correspondre au sujet.

2. Internet n'est pas une encyclopédie et les documents qu'on y trouve ne traitent pas forcément de tous les sujets. Dans certains cas, les documents disponibles sont peu nombreux et l'inadaptation des requêtes, la limite des moteurs de recherche ou la médiocre lisibilité des résultats diminuent encore les chances de les repérer. Les élèves se comportent souvent comme si la réponse à leur question devait obligatoirement se trouver sur Internet, d'où une obstination quelquefois excessive à multiplier les requêtes en variant les mots ou en variant les outils de recherche.

Une consultation régulière de la toile permettra sans doute aux élèves de se faire une idée plus précise sur la nature de son contenu et d'évaluer si les recherches qu'ils souhaitent y effectuer sont en rapport avec ce contenu.

Construction des formules de recherche

Elèves de collège

L'articulation de trois concepts - [la violence] envers [l'enfance] dans le domaine de [la littérature] - a un sens précis difficile à traduire dans une requête. Les formules élaborées par les élèves expriment ces concepts mais n'en définissent pas l'articulation car les termes utilisés sont simplement juxtaposés. De plus, chaque terme a un sens large ce qui a provoqué la récolte de nombreux documents parasites.

Le tableau ci-dessus montre la faible rentabilité des différentes formules utilisées par les élèves (résultats globaux). Le nombre de requêtes passées et le nombre de documents récoltés témoignent de la persévérance, voire de l'obstination des élèves.

Si le nombre de références se rapportant au thème général de la violence envers l'enfance est acceptable (43 % des documents trouvés), en revanche le nombre de références ayant un rapport plus précis avec la question est faible (5 %). Globalement, moins de 10 % des documents trouvés a un rapport avec la question.