Bilan d'un dispositif qui ferme 1998-1999


ACCUEIL DISPOSITIFS RELAIS SOMMAIRE BILANS D'ACTIONS CONTACTS - RÉSEAU

  Sommaire

  Modalités organisation

  Bilan du fonctionnement de la classe relais

  Bilan pédagogique

  Conclusion

  Bilan des contenus didactiques en classe relais

  Calendrier

 


 

   MODALITÉS ORGANISATION
Cette classe relais interne ne recevait que des élèves d'un collège de 1250 élèves en banlieue parisienne, collège en ZEP. Ce projet n'a pas été reconduit en 1999-2000.

Historique
La création de la classe relais 98-99 prolonge un projet antérieur (97-98) conduit par la même équipe de professeurs. Nous avions alors constitué une classe de 5ème qui regroupait 14 élèves, en grandes difficultés comportementales, pour toute l'année scolaire. L'objectif était de les socialiser, de les aider à renouer avec le monde scolaire. Nous n'avions pas de moyens particuliers, si ce n'était une heure de concertation. Nous avons assez vite vécu des heures très difficiles avec le groupe et ressenti un échec de nos pédagogies et aucun progrès dans les comportements. Donc l'équipe n'a pas reconduit le projet dans cette modalité, mais elle a souhaité réaliser une classe relais interne au collège avec des moyens plus importants et des modalités différentes.
 

La classe
Elle regroupait durant 7 semaines, 8 élèves de 6ème ou 5 ème présentant une ascolarité avérée. Les élèves étaient soit très actifs, soit très passifs. L'objectif essentiel était pour nous d'ordre comportemental et visait à aider les élèves à établir de meilleurs rapports au travail, aux adultes et avec les autres jeunes.
A l'issue des 7 semaines, l'élève réintégrait sa classe d'origine ou une autre classe (4 sessions ont eu lieu).
Les intervenants :

  • Les 5 professeurs (cours et ateliers) : ce travail d'équipe a été une réussite au sens ou la communication, les pratiques et la cohésion pédagogique ont été positives et systématiques. L'implication des enseignants (anglais, sciences, EPS, technologie, français) était constante et dynamique.

  • La Protection Judiciaire de la Jeunesse : ce regard extérieur a été important et très bénéfique pour les jeunes et pour les enseignants car l'éducatrice reliait ce contexte scolaire à la vie extérieure. Elle intervenait 2 heures auprès des jeunes et participait à la concertation.

  • Le psychiatre et le psychologue : nous avons pu bénéficier de l'aide des membres du service psychiatrique du secteur, ils intervenaient lors de notre concertation hebdomadaire. Nous avons énormément apprécié ces échanges. Nous proposions des études de cas et les explications, les analyses du psychiatre ont enrichi nos pratiques car nous pouvions immédiatement agir et réinvestir ces conseils. Ce travail nous a permis de prendre un authentique recul et d'avoir une réflexion plus objective à l'égard de ces jeunes.

  • L'équipe médico-sociale : les relations ont été très difficiles. L'assistante sociale n'a pas accepté son rôle consultatif et a eu un rôle très négatif dans le déroulement de ce projet.

  • Les médiateurs : sont des jeunes recrutés et formés par le Conseil général des Hauts de Seine. Ils ne sont pas formés pour travailler avec les jeunes de la classe (trop démagogues). Ils animaient un atelier une heure par semaine.

  • Le C.D.I  (deux heures semaine) : fut une activité positive. Les jeunes pouvaient lire, faire des jeux éducatifs, consulter les CD ROM.

 


 

   BILAN DU FONCTIONNEMENT DE LA CLASSE RELAIS


Il est difficile d'évaluer les effets réels de notre travail car il est parfois impossible de mesurer son impact sur un jeune en devenir.
Par contre, la structure telle qu'elle a existé cette année, ne convient pas au collège : le gigantisme de l'établissement, la difficulté d'impliquer tous les personnels représentent un obstacle à une classe relais interne. Celle-ci nécessite un temps de coordination, d'échanges difficilement réalisable ici. Elle doit aussi être reconnue par tous, ce qui n'était pas le cas.
Voici les raisons de sa non reconduction : la première est la réalité même du collège : 1250 élèves, 80 professeurs, 3 CPE nouveaux et débordés, une équipe de direction surchargée de travail donc peu disponible et de surcroît la restructuration de l'établissement . La communauté éducative s'est sentie trop inégalement impliquée. Malgré son vote au CA , la classe relais n'était pas vraiment intégrée.
Nous avions le soutien moral et matériel de l'équipe de direction. Cependant, le départ du précédent principal adjoint, très impliqué dans le projet, n'a pas facilité l'intégration de la classe relais au collège. Le principal a toujours soutenu notre démarche, mais sa charge de travail ne pouvait lui permettre de s'impliquer régulièrement. Notre position est devenue ambiguë : nous étions les seuls responsables, les seuls acteurs face à l'adversité. La communauté scolaire doit s'interroger sur sa volonté à soutenir une structure spécifique comme la classe relais. Avec la vie scolaire, la communication était difficile : les CPE avaient trop de travail et manifestaient un désintérêt notoire.
Avec les professeurs : la communication était manuscrite pour le recrutement des élèves et le bilan de leur réintégration. Une majorité a considéré clairement l'inutilité d'éduquer ces élèves, elle s'est sentie remise en cause dans ses pratiques et elle a donc entravé nos efforts.

 


 

   BILAN PÉDAGOGIQUE

Aspect positif :
17 jeunes de 6ème ou 5ème ont intégré la classe relais en 98 99. Les élèves actifs étaient violents, insolents, refusaient les contraintes. Les élèves passifs (4) étaient absents, retardataires et refusaient de communiquer.
La venue en classe relais a été bien comprise et bien vécue par ces jeunes. Ils étaient conscients que "cela n'allait plus" et ont ressenti la structure comme une pause, une occasion de n'être plus exclus du système scolaire habituel. 3 jeunes sur 17 ont continué par leurs absences et leurs retards, à s'exclure de la classe relais.
Tous ont apprécié le petit groupe et l'agressivité est ainsi tombée. Ils ont dialogué réellement avec les adultes intervenants, l'encadrement était pourtant strict, directif et exigeant. L'aide au travail, l'autoévaluation comportementale et son explication (sanctions, récompenses) ont permis à ces jeunes de progresser. 5 élèves sur 17 sont restés réfractaires. Tous ont pu élaborer ou entamer une réflexion sur un projet personnel ou une orientation. 2 élèves sur 17 sont restés très agressifs à notre égard.
Tous ont formulé les difficultés qu'ils avaient à s'intégrer dans le système scolaire traditionnel. Ils ne l'aiment pas et s'y sentent mal à l'aise. Ils ne se reconnaissent pas dans les contenus didactiques proposés. Dans la classe relais, ils ne se ressentaient plus comme le mauvais élève agité ou absent. Tous ont aimé la technologie et certains ont formulé le désir de s'orienter vers une voie professionnelle précise.
Or, les filières disparaissent (y compris les classes technologie en collège). La volonté de l'institution, des pouvoirs publics, des autorités de tutelle à maintenir les élèves dans une voie générale et unique est, à notre sens, une erreur désastreuse. Ces élèves de classe relais sont ascolaires et la société ne fournit pas assez de solutions différentes, d'orientations variées : 12 élèves sur 17 ont pourtant manifesté le besoin de donner un sens à leur vie, le désir d'échapper à la loi de la rue et de la cité.

 
Aspect négatif :
A l'issue des 7 semaines en classe relais, le jeune réintégrait sa classe d'origine ou une autre classe. Cette réintégration a posé bien des problèmes : elle a causé des échecs. Réintégrer l'élève dans sa classe d'origine est une erreur totale : il y revient avec sa réputation et le poids de son passé négatif. Trouver une classe d'accueil a été quasi impossible sauf pour 2 élèves sur 17.Toutes les classes avaient des " cas " à gérer et quand ce n'était pas le cas, les équipes voulaient préserver une classe dite " calme ". 1 élève a intégré un foyer hors de l'Ile de France .3 élèves ont changé de classe : ce fut un échec pour deux d'entre eux . Ils n'ont pas perturbé la classe mais se sont énormément absentés.1 seul élève a produit des efforts. La réintégration a souligné une rupture dans le travail. L'élève devait donc " rattraper les cours " et il s'est souvent senti perdu. Nous aurions dû, non pas travailler sur les apprentissages fondamentaux mais sur les contenus, les devoirs de la classe d'origine. La liaison avec les autres équipes était inefficace. Il faut aussi noter que la mise en place d'une session au 3éme trimestre pose un problème d'évaluation pour les conseils de classe.
D'un point de vue général, la réintégration est difficile et cause d'échec. De plus, les enfants vivent toujours sous des influences négatives amenées par le quartier ou le collège. Le milieu familial est porteur de souffrances et de difficultés sociales et éducatives. Tous ces jeunes vivaient des situations personnelles très difficiles .7 semaines en classe relais sont illusoires pour régler ces problèmes.

 


 

   CONCLUSION

Par contre, à notre grande surprise, les élèves de la 5ème " 97-98 " répartis en 4ème et pour lesquels nous avions émis de nombreuses réserves, en fin d'année, ont eu pour 11 d'entre eux (sur 14) un comportement nettement amélioré en 98-99. Les retours des professeurs étaient positifs quant à leurs attitudes bien que le niveau scolaire restait encore faible. Les élèves sont revenus vers nous avec gentillesse et civilité pour nous parler de leurs difficultés ou de leurs sentiments de réussite : être devenus des élèves plus sages.
Ce constat nous interroge : est-ce l'âge qui a fait évoluer positivement ces élèves ? ou bien, est-ce l'effet du passage dans la structure relais (5ème " 97-98 ") qui a permis cette évolution ? Auquel cas, cela vient nous rappeler (de façon positive) qu'il est toujours difficile d'évaluer à court terme notre action.

 


 

   BILAN DES CONTENUS DIDACTIQUES EN CLASSE RELAIS

 

Français
La progression suit les nouveaux programmes : organisation en séquence. Travaux centrés sur les apprentissages fondamentaux : la lecture et l'écriture.
Étude de 2 nouvelles de Maupassant : " Le Papa de Simon " et " Une Vendetta ". Bon fonctionnement des phases de lecture et d'écriture.

  • Découverte : personnages, lieux, intrigue.

  • Construire un récit : description, portrait, action.

  • Les réseaux lexicaux : vocabulaire.

Par contre, le travail spécifique en langue est moins bien réussi par ces élèves. Il représente une cause d'échec et les jeunes ne parviennent pas à relier la grammaire et l'orthographe à une réalité. Cependant, les procédés d'écriture et le vocabulaire les intéressaient comme mécanismes de création. La perception de ces contenus devait être accompagnée car génératrice de nombreuses questions. Il fallait aider à la compréhension de l'abstraction représentant une réelle difficulté. J'ai privilégié le travail en autonomie avec des exercices différents parfois pour chacun, notamment pour 2 élèves non francophones ayant intégré la dernière session. Il a d'abord fallu dédramatiser les échecs ressentis comme systématiques, puis effectuer les travaux. L'écriture a été bien ressentie : les élèves ont effectué trois à quatre productions. Valorisation de l'expression orale : j'ai insisté sur l'écoute de l'autre et la reformulation.
 
Technologie
Les quatre heures étaient reparties en 2 heures d'informatique et 2 heures de fabrication. En informatique : programme de 6ème et 5ème (traitement de texte et tableur).
Chaque élève travaillait seul devant un ordinateur et avançait à son rythme. Bien entendu, il aurait fallu 20 heures pour aborder la totalité des deux programmes. Tous les élèves ont abordé au moins tout le programme de 6ème à l'exception de deux, compte tenu de leur grande difficulté en lecture. Sur les 17 élèves, un seul a pu aborder l'ensemble des deux programmes et cela en 14 heures.
En fabrication : Mise en forme des matériaux et construction électronique.

  • Les objets fabriqués par les élèves : un porte courrier et une attente téléphonique.

  • Lors de la 3ème session : deux objets en plus ont été réalisés : une alarme et un porte clé lumineux.

  • Les élèves étaient très intéressés et exécutaient rapidement le travail.

  • Globalement les 17 élèves furent très intéressés par l'informatique et la fabrication, au point pour certains de refuser les pauses.

Anglais

  • Démarches et objectifs pédagogiques

  1. Grammaire
    Les objectifs étaient des points de grammaire simples et fondamentaux, appartenant à la fois au programme de 6eme et destinés à rafraîchir les connaissances de base nécessaires en 5eme, bases bien souvent oubliées et engendrant des situations d'échec (les connaissances d'une langue étant " agrégatives " c'est-à-dire qu'on en a besoin pour passer à l'échelon supérieur)

  2. De communication
    Afin de montrer que l'anglais est une langue qui sert à communiquer, il était indispensable de leur apprendre les relations de civilités (" How are you today ? " etc.) et de les faire parler sur un document en anglais, ce qui fut loin d'être aisé, étant donné le niveau globalement très faible des 3 sessions.
    La création d'un rap est peut-être l'exemple le plus marquant de ceci, ainsi que l'apprentissage du vocabulaire de la classe (pen, teacher, schoolbag …)

  3. Civilisationnels
    Très peu abordés à part à Londres

  • Démarche

  1. Ludique
    Beaucoup de jeux : horloge en carton - dominos jeux de mémoire … Ces jeux étaient rendus possible du fait de leur effectif réduit et cela a permis une approche plus motivante de la langue.
    Supports divers et variés pour ces jeux.
    Introduction de l'émulation par le biais de distribution de points-jetons qu'ils mettaient physiquement dans des pochettes personnalisées. Une grande stimulation était obtenue (ils comptaient et comparaient souvent leurs points).

  2. Les " English files "
    Distribution de chemises personnalisées(pour les 2ème et 3ème sessions)=The English Files (par analogie ludique aux X-Files).

  • Difficultés rencontrées
    Ces dernières sont de deux sortes :

  1. Mixité des niveaux
    A priori, cela paraissait n'avoir qu'une importance secondaire car les âges sont rapprochés. Cependant, l'anglais a un statut particulier dans la mesure où les 2 premières années sont très riches et " agrégatives " .C'est un " mitraillage " de bases grammaticales et lexicales, ce qui fait que la différence entre les 6ème et les 5ème est quand même importante.
    J'ai souvent été tiraillée entre ces 2 niveaux et j'ai dû choisir avec difficulté les points abordés (à la fois révisés en 5ème et appris en 6ème). J'ai parfois eu le reproche d'élèves de 5ème("Madame, on a vu ça en 6ème, c'est pour les bébés ").

  2. Insuffisance de l' horaire
    1 H d'anglais par semaine est insuffisant.
    En effet, en 6ème comme en 5ème, les élèves ont 4 H hebdomadaires et réduire cet horaire à 1 H, c'est trop peu d'autant plus qu'il faut penser à la réintégration (extrêmement difficile car la classe a continué ses heures hebdomadaires) et a donc progressé au moins 4 fois plus vite en 6ème où des points du programme ont quand même été abordés. Idem pour les 5ème. Ces points sont quasiment irrattrapables, et vont renforcer le sentiment et la situation d'échec.
    L'horaire hebdomadaire préconisé pour ce type de classe devrait donc être de 2 H à 3 H.

EPS
Les élèves suivent les heures d'EPS avec une autre classe, ceci afin de maintenir un équilibre quantitatif. Les activités dépendent donc du cycle choisi par le professeur "accueillant". La première session devait faire 5 séances de volley-ball. La deuxième session devait faire 5 séances de gymnastique. La troisième session devait faire 5 séances de handball.
Les objectifs étaient :

  • amélioration du comportement par analyse individuelle et personnelle de son action à chaque déviance comportementale. Remédiation avec l'aide du professeur et tentative d'amélioration

  • développer sa capacité d'intégration à un groupe classe nouveau en vue d'une éventuelle réintégration après la classe relais.

  • amélioration de ses compétences physiques selon les objectifs définis par les textes.

Finalement les objectifs se sont avérés très difficiles à atteindre car la détresse morale et physique de ces élèves n'ont pas permis la mise en place d'une stratégie élaborée à l'avance. En effet, force est de constater que tous ces élèves présentaient un rapport au corps pour le moins difficile. Dans ces conditions, les élèves avaient beaucoup de difficulté à s'exprimer corporellement et cela se traduisait par un refus de travail.
Difficile à aborder oralement, ce problème majeur n'a put être résolu à travers la pratique, du fait de la durée trop courte du cycle. Les objectifs se sont donc limités à l'analyse comportementale en cas de conflit avec un élève ou l'enseignant et aux moyens d'y remédier.
En conclusion, il apparaît que le relationnel a pris le dessus sur le développement moteur. Peut-être que le choix d'activité comme les sports de raquette (badminton, tennis de table….) ou bien des activités de renforcement musculaire aurait pu motiver autrement ces élèves et par conséquent aurait permis de développer une autre approche du rapport au corps. Encore faut-il disposer des installations nécessaires.

 
Sciences
L'horaire occupé par la partie sciences était de 3 heures par semaine. Ces 3 heures étaient consacrées pour une partie aux mathématiques et pour l'autre aux sciences physiques.
 
Maths
La classe comportant des élèves de 6ème, les 5ème trouvaient cela trop facile dans un premier temps. Mais le but étant de vérifier les acquis et les savoir faire, les élèves se rendent alors compte qu'ils ne maîtrisent pas si bien que ça certaines parties du programme de 6ème ou des classes antérieures. Un élève se rend compte qu'il ne connaît pas ses tables de multiplications, nécessaires par exemple pour appliquer la distributivité. De même, lorsque l'on a abordé les notions du programme de 5ème, certains élèves se rappelaient avoir fait cela en début d'année, ce qui provoquait chez les 6ème un rejet, pensant que c'était trop dur pour eux et qu'ils n'y arriveraient pas.
Rapidement, il m'est apparu difficile de traiter exactement les parties imposées par le programme de 6ème et 5ème, notamment en algèbre, car pour les 5ème cela nécessite des acquis de 6ème que les 6ème eux-mêmes n'ont pas. La partie géométrie : symétrie, utilisation du compas et de l'équerre, tracé de droites parallèles…. a été beaucoup mieux accueillie par l'ensemble des élèves. Elle a été traitée de façon plus ludique : construction de figures géométriques qu'ils peuvent colorier, utilisation d'une carte géographique pour utiliser le compas, jeu des 7 erreurs sur les problèmes de symétrie, etc.
La plupart du temps, les élèves travaillaient seuls, à leur rythme et avaient la possibilité de choisir tel exercice plutôt qu'un autre qui leur convenait moins. Cela permettait aux élèves rapides, ayant des facilités, de ne pas s'ennuyer et de ne pas chercher à semer le trouble dans la classe. C'était aussi pour eux valorisant, car je pouvais par exemple leur demander d'expliquer en particulier à l'un de leur camarade qui n'avait pas compris.
J'ai été confrontée au fait que je ne pouvais suivre à la lettre les notions abordées en mathématiques. Compte tenu de l'horaire réduit et des niveaux différents. Ceci allait générer des difficultés pour les élèves lors du retour dans leur classe.

 
Sciences-physiques
De façon générale, les élèves étaient très intéressés par les sciences physiques. Un effectif très réduit a permis de manipuler régulièrement et dans de très bonnes conditions : chaque élève avait son matériel ce qui contribuait à un meilleur travail (en binôme les élèves ont tendance à s'amuser ou à se reposer sur l'autre). Ceci nous a permis de travailler correctement et de suivre le programme de 5ème en vue d'une meilleure réintégration dans la classe (les 6ème n'ayant pas de Sciences physiques les problèmes précédemment cités n'existaient pas). Les élèves ont souvent été demandeurs d'explications de phénomènes observés, par exemple : qu'est-ce que la foudre, pourquoi le savon lave ? etc. Nous avons alors essayé de travailler sur des notions qui pouvaient répondre à leurs attentes. En conclusion, je dirais que bon nombre d'élèves se sont quelque peu réconciliés avec les matières scientifiques, qu'ils ont repris confiance en eux car ils ont réussi à combler quelques lacunes. Mais la réintégration en classe les a confrontés à de nombreux problèmes tels que des retards dans le programme, et un rythme différent.

Pour tout renseignement : Mail : cas@inrp.fr

 


 

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Technologie H5

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Atelier Médiateur

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CDI

 

 

 

 

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