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 On possède d'un professeur nommé Villiers, sur lequel nous n'avons pas de renseignements biographiques, sinon qu'avant la Révolution il appartenait à la congrégation de l'Oratoire, divers ouvrages relatifs à l'enseignement. Ce sont entre autres les suivants : Racines latines à l'usage des écoles royales militaires et des collèges de la Congrégation de l'Oratoire, 1779 ; Nouveau plan d'éducation et d'instruction publiques, dédié à l'Assemblée nationale, dans lequel on substitue aux universités, séminaires et collèges des établissements plus raisonnables, Angers, Marne, et Paris, in-12 de 208 pages, 1790 (publié sans nom d'auteur) ; Nouveau Dictionnaire français et latin, adopté par la commission des livres classiques pour les lycées et écoles secondaires, Angers et Paris, 1805.

Dans sa Notice n° XIV relative aux décrets de la Constituante sur l'éducation et l'instruction publiques, les sciences et les beaux-arts, Camus a mentionné en ces termes le Plan d'éducation de Villiers : « M. Villiers, de Saumur, fit présenter à l'Assemblée nationale, à la fin de l'année 1789, un Nouveau plan d'éducation et d'instruction publiques, dans lequel il proposait de substituer aux universités, séminaires et collèges d'autres établissements qu'il assurait devoir être plus raisonnables, plus utiles, plus dignes d'une grande nation. Il attestait qu'il était éclairé par une longue expérience, appuyée sur les faits et des essais multipliés pendant vingt années. »