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 Ernest-Christian Trapp, pédagogue allemand de l'école philanthropiniste, né dans le Holstein en 1745, débuta dans la carrière de l'enseignement comme recteur à Itzehoe, fut ensuite professeur à Alloua, et vint en 1177 à Dessau, où il entra comme maître au Philanthropinum, que dirigeait encore Basedow. Peu de temps après, il fut appelé à l'université de Halle comme professeur de pédagogie En 1783 il résigna ses fonctions pour prendre la dire lion de l'institut de Trittow, près de Hambourg où il succédait à son ami Campe. Plus tard, retire a Salzdalum, il collabora aux publications pédagogiques de Campe, et particulièrement a l’Allgemeine Revision des gesammten Schulund Erziehungs-wesens. Trapp a publié pour son propre compte l'Essai d'une pédagogie (Versuch einer Pädagogik), ouvrage dans lequel les doctrines philanthropinistes sont exposées sans exagération et dans un esprit large et tolérant. Lorsque, au commencement du dix-neuvième siècle, la tentative de Pestalozzi commença d'attirer l'attention de l'Europe, Trapp salua avec joie l'initiative du pédagogue zuricois. « Je me réjouis, écrivait-il, de voir que Pestalozzi, notre Cook, a découvert en pédagogie plus de nouvelles terres que moi, ou tout au moins a mieux su décrire et utiliser celles que d'autres avaient découvertes ; et tout vieux que je suis, je me fais son disciple comme j'ai été, il y a trente ans, celui de Rochow, de Basedow et de Wolke. C'est une consolation pour le soir de ma vie que d'avoir connu, avant de mourir, l'école de Pestalozzi. » Trapp mourut à Salzdalum en 1818.