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Aux termes de l'arrêté du 30 janvier 1891, les instituteurs et les institutrices publics prennent part, tous les quatre ans, au concours institué pour récompenser ceux d'entre eux qui ont donné avec le plus de zèle et de succès, d'une manière théorique et pratique, l'enseignement agricole et horticole.

En rappelant ces prescriptions aux préfets par une circulaire en date du 2 février 1906, le ministre de l'instruction publique les a informés que, d'accord avec le ministre de l'agriculture, il avait décidé qu'il serait tenu compte, à l'avenir, aux candidats, des notions de sylviculture et d'améliorations pastorales qu'ils auraient données à leurs élèves.

« J'estime en outre, ajoutait le ministre, qu'il conviendrait de susciter la création de sociétés scolaires forestières. Les efforts que le personnel aurait faits pour réaliser la constitution de ces sociétés entreraient en ligne de compte dans l'appréciation des services rendus aux oeuvres complémentaires de l'école pour l'obtention des récompenses décernées chaque année.

« Je vous prie, en conséquence, de vous concerter avec M. l'inspecteur d'académie pour que, après entente avec MM. les agents des Eaux et Forêts, les instituteurs soient mis à même de donner ces notions nouvelles à leurs élèves, et encouragés à fonder ces sociétés scolaires forestières, qui ne manqueront pas de rendre d'utiles services à l'agriculture. »