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Riballier

 L'écrivain qui fait l'objet de cette notice est le frère cadet d'un syndic de la faculté de théologie de Paris, Ambroise Riballier, à qui sa censure du Bélisaire de Marmontel valut quelque célébrité. Riballier cadet a publié, sans nom d'auteur, deux ouvrages sur l'éducation : De l'éducation physique et morale des femmes, Paris et Bruxelles, 1779, in-12 (en collaboration avec Mlle Cosson) ; et De l'éducation physique et morale des deux sexes, Paris, Nyon aîné, 1785, petit in-12. Dans la préface de ce second ouvrage, l'auteur dit « qu'ayant eu le loisir de réfléchir sur l'insuffisance de son premier essai, il entreprend de développer avec plus d'étendue les conséquences qui devaient naturellement résulter de ses premières idées ». Il pose ce principe, que la tâche de l'éducation apppartient aux femmes. « Que l'on s'applique, dit-il, à développer dès la plus tendre jeunesse l'intelligence des filles, et à leur inspirer le goût de l'étude et l'amour de la vertu. Que l'on s'attache à les rendre robustes, fortes et courageuses, par l'usage de tous les exercices qui conduisent à ces avantages. Qu'on les entretienne sans cesse de leur sublime destination, et qu'on la leur fasse envisager comme le vrai chemin pour elles de l'honneur et de la gloire. Enfin, dans l'éducation des enfants, surtout pour le premier âge, que les hommes sachent se dépouiller de tout empire et ne prétendent y participer que par les conseils et les soins qui sont à leur portée ; et, dès la première génération qui succédera, on verra les effets d'une si salutaire révolution. » — Nous n'avons pu trouver aucune indication biographique sur Riballier cadet.