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Quinet

Edgar Quinet est né à Bourg en Bresse (Ain) le 17 février 1803, et mort à Versailles le 27 mars 1875. Quoiqu'il ne puisse être rangé dans la catégorie des pédagogues, il n'en a pas moins exercé indirectement une action considérable sur l'enseignement public. On peut dire de lui ce qu'on a dit de son ami et collaborateur Michelet, qu'il a été un grand remueur d'idées ; il a appartenu au monde de l'enseignement en sa qualité de professeur à la Faculté de Lyon et au Collège de France ; mais surtout il a été le précurseur, l'apôtre et le logicien de l'instruction laïque dans notre pays. C'est à ce titre qu'il mérite une place d'honneur en ce Dictionnaire.

Sa famille appartenait à la magistrature de Bresse et de Lyon. Son père fut commissaire des guerres sous l'Empire. Sa mère, Française de naissance, avait été élevée dans le culte protestant à Céligny près de Genève, où elle avait pris un fond d'idées sérieuses, une culture littéraire et un caractère à la fois religieux et indépendant dont l'influence a été profonde sur Edgar Quinet. Elle a contribué singulièrement à son éducation, et il est un exemple de plus, et non l'un des moins brillants, de la puissance des mères sur l'avenir intellectuel et moral de leurs fils. Il a dû peu de chose à ses premiers maîtres, et presque tout à sa mère : c'est elle qui lui a donné l'instruction primaire dans sa campagne de Certines, où il vécut plusieurs années seul avec elle, au milieu de la nature mélancolique de la Bresse. L'ancien capitaine de dragons, le vieux prêtre marié qui lui ont servi de professeurs au collège de Charolles, les maîtres qu'il eut ensuite au collège de Bourg, ont moins fait pour son développement que les entretiens de sa mère et les lectures qu'elle faisait avec lui de livres qui paraissaient au-dessus de son âge.

Au lycée de Lyon, il s'adonna tout ensemble à l'étude des mathématiques et à son goût pour l'histoire et la poésie. Il aurait voulu se consacrer aux lettres. Son père, qui avait l'amour des sciences, qui disait que la félicité éternelle des justes après leur mort ne peut consister que dans « la connaissance des secrets de l'univers », voulut qu'il entrât à l'Ecole polytechnique. Il y fut admissible, mais obtint la permission d'étudier le droit, qu'il ne tarda pas à abandonner pour se vouer tout entier à la littérature et à l'histoire. A vingt-deux ans il publie une traduction des Idées sur la philosophie de l'histoire, de Herder, et la fait précéder d'une remarquable introduction qui lui vaut l'attention de Goethe, de Chateaubriand, de Victor Cousin, et l'amitié de Michelet. Il se refuse, malgré les prières de sa famille, à toute carrière lucrative ; il endure, pour se livrer aux études de son choix, la solitude et la pauvreté ; son amour un peu farouche de l'indépendance l'éloigne des fonctions publiques. Il voyage en Angleterre, en Allemagne, en Grèce, en Italie. Il achève de se former lui-même, il explore les différentes voies de l'esprit humain, il publie la Grèce moderne, Allemagne et Italie, des poèmes d'une inspiration à la fois héroïque et philosophique, Ahasvérus (en prose), Prométhée, Napoléon, de nombreux articles littéraires, des brochures politiques.

En 1838, non pourvu encore des titres universitaires qu'il acquit du reste immédiatement, il fut nommé professeur de littératures étrangères à la Faculté des lettres de Lyon par M. de Salvandy, ministre de l'instruction publique. Cette fonction n'offrait d'abord qu'un mince intérêt. Il ne voyait rassemblés autour de sa chaire que quelques négociants ou quelques vieillards venant occuper leurs loisirs ; la démocratie lyonnaise était encore écrasée sous le poids des répressions qui avaient suivi les mouvements insurrectionnels ; la ville semblait morte. Edgar Quinet la réveilla. Il ne tarda pas à grouper autour de lui une jeunesse attentive, ardente, qu'enflammaient son éloquence, sa haute inspiration, sa passion pour les idées libérales.

Son succès fut si considérable que le ministre Villemain créa exprès pour lui au Collège de France la chaire des littératures méridionales comparées, en 18il. Le cours de Lyon, qui avait duré deux ans, fut l'occasion du livre le Génie des religions. Le cours du Collège de France donna, lui aussi, naissance à plusieurs ouvrages, les Révolutions d'Italie, les Jésuites, l'Ultramontanisme, le Christianisme et la Révolution française ; mais il fit plus encore, il suscita toute une génération de jeunes hommes épris de liberté, enthousiastes, s'élançant vers les horizons de l'avenir avec courage et avec foi. Sans doute plus d'un se brisa ou s'arrêta en route ; sans doute bien des germes semés alors d'une main prodigue par les trois amis Quinet, Michelet et Mickiewiez ont avorté ; mais tout n'a pas été perdu, et nous recueillons aujourd'hui plus d'un fruit mûr de leur enseignement fécond.

La clairvoyance de Quinet, ses sentiments républicains, la hardiesse avec laquelle il ne cessait de dénoncer l'ennemi éternel, soit caché, soit visible, de la liberté, lui valurent de vives attaques tant des hommes du juste milieu, offusqués par trop de lumière, que du clergé qui se rendait bien compte du danger d'une telle campagne. Son cours fut suspendu, sa chaire fermée.

Il se rejeta sur la politique, fut candidat à la députation dans les Ardennes et dans l'Ain, se mêla activement à l'agitation libérale qui aboutit aux banquets et à la Révolution de 1848. Le 24 février, il paya de sa personne, n'étant pas de ceux qui s'enferment dédaigneusement dans la théorie : il marcha avec les faubourgs et entra le fusil à la main, l'un des premiers, dans les Tuileries. La République lui rendit sa chaire du Collège de France ; il ne l'occupa pas longemps, en confia la suppléance au gendre de Michelet, Alfred Dumesnil, et se donna tout entier aux affaires publiques. Il prit au sérieux son titre de colonel de la garde nationale, y voyant une arme contre les complots de la réaction, et son mandat de représentant du peuple. Siégeant parmi les membres de l'extrême gauche, il ne cessa de signaler à ses amis et au pays, aveugles et sourds, les dangers de l'alliance des "républicains avec le catholicisme, et l'audace croissante de la conspiration bonapartiste qui tramait à l'Elysée la perte de la République. Ses discours, ses amendements, ses brochures ne furent pas écoutés. C'est en vain qu'il protesta contre l'expédition de Rome, qu'il publia ses éloquents avertissements, l'Etat de siège, la Révision, l'Enseignement du peuple. La réaction montait toujours, et le crime du Deux-Décembre rejeta bientôt la France dans les ténèbres du despotisme.

Edgar Quinet prit le chemin de l'exil et ne rentra en France que dix-neuf ans après pour partager les douleurs et les périls du siège de Paris. Pendant cette longue et cruelle période, il publia ses plus importants ouvrages, qui n'avaient d'autre but que de réveiller les consciences, que d'exciter dans les âmes le sentiment de la dignité personnelle et de la fierté nationale, que de travailler à l'éducation et au relèvement de la France écrasée sous le double joug du cléricalisme et de l'Empire.

C'est de cette période que datent entre autres Marnix de Sainte-Aldegonde, la Philosophie de l'histoire de France, l'Histoire de la campagne de 1815, les Esclaves, Merlin l'enchanteur, la Création, l'Histoire de mes idées, plusieurs brochures sur les événements contemporains, le livre courageux sur la Révolution. Quinet prend corps à corps les erreurs historiques, les fausses théories, les préjugés courants, il abat les idoles, il montre les torts, les pièges, déblaie le terrain, trace la route de l'avenir.

Elu membre de l'Assemblée nationale en 1871, il s'y montra fidèle à tout son passé, républicain clairvoyant, résolu et sans tache. Après avoir publié en 1872 La République, conditions de la régénération de la France, il a laissé pour testament politique son dernier ouvrage, l'Esprit nouveau (1874), où il esquissait d'une main ferme encore les règles d'une démocratie affranchie et les voies qu'elle doit suivre dans l'éducation publique, la philosophie, l'art, la littérature, etc.

On ne saurait mieux résumer son oeuvre et les sentiments qui l'inspiraient qu'en lui empruntant ses propres paroles : « Depuis mes premières années jusqu'à aujourd'hui, écrivait-il vers la fin de son exil, j'ai toujours soutenu les mêmes idées. J'ai adoré la France, j'ai rêvé pour elle la gloire de devenir l'idéal des peuples modernes. Tant que la parole m'est restée, j'ai défendu la cause des peuples, des faibles, des nationalités qui demandaient à renaître. Quand il sera question de patrie, quelques hommes de bonne volonté se souviendront de moi. J'ai eu dans ma vie une grande ambition et l'ai surtout montrée dans mon enseignement. J'ai tenté de sauver la conscience humaine au milieu des embûches qui lui étaient tendues. Je n'ai rien épargné pour cela. »

Toute son oeuvre est en effet une oeuvre d'éducation morale. Il a voulu refaire la France par le fond. L'éducation tient tout entière à ses yeux dans cette formule : former des caractères. Il veut des esprits clairvoyants, mais surtout des âmes fortes il croit que les lumières ne tardent pas à s'obscurcir quand l'ombre monte de la conscience ; ce n'est pas le savoir seul qui affranchit les peuples, c'est la volonté, c'est la persévérance. Avant donc de développer les facultés intellectuelles, il veut que l'on s'adresse à la personne morale, à l'être responsable. Voilà celui qu'il faut dégager de la nuit et du chaos. Cette éducation doit commencer dès le berceau. C'est au raisonnement que Rousseau avait recours ; il livrait son élève aux mains habiles d'un précepteur ratiocinant, qui mène son pupille par les lisières de la logique et de la nécessité; c'est aux soins d'une mère que Quinet remet l'enfant, c'est à la tendresse maternelle, c'est à l'amour filial qu'il attribue la meilleure part. La mère saura discerner les tendances de son enfant, les corriger et les diriger. Le caractère, ce fond naturel que l'individu a reçu de ses ancêtres, peut et doit se modifier sous l'action éducatrice. Chaque caractère humain a ses variétés ; on ne peut les traiter toutes de la même manière, suivre uniformément une seule et universelle méthode d'éducation. C'est affaire de tact, de sentiment, de tendresse éclairée et vigilante. Cette vue ouvre un jour intéressant sur les principales questions de la pédagogie. Quinet examine quel système convient à chaque caractère en particulier. L'espèce des violents renferme l'impétueux, l'énergique, le résolu, l'héroïque. L'espèce des patients renferme le réfléchi, l'habile, le calculateur, etc. Chacun a reçu, avec le naturel qui lui est propre, une certaine aptitude aux variétés dont son caractère se compose. Attachez-vous à la meilleure, cherchez à en faire le trait dominant. La règle véritable de l'éducation, c'est de tirer d'un caractère la variété la meilleure qu'il comporte, de l'y maintenir, d'imprimer à l'homme un type fort et permanent. C'est là ce qui distingue la bonne éducation de la mauvaise ; la première développe, fortifie et bronze la volonté ; la seconde, la mauvaise éducation, anéantit la volonté, brise les caractères, fait les irrésolus, les lâches, les esclaves. Chez ces êtres affaiblis, énervés, la volonté n'est plus que velléité, vague désir ; l'intelligence ne paraît pas atteinte ; elle peut subsister ; mais elle ne sert pas aux nobles fins de l'homme ; elle ne conclut qu'à l'inertie et au néant sous couleur de sagesse et de modération. La bonne éducation rend l'homme indépendant, maître de lui-même, fixe dans ses projets et ses vues, lui révèle les richesses intérieures qu'il portait en lui sans le savoir ; la mauvaise éducation le rend flottant, indécis, l'abandonne aux mensonges, aux caprices, à la mode, à l'intérêt passager. On voit à quelle profondeur Quinet place les fondements de la pédagogie. Il va droit au but : l'éducation de la conscience. Cette éducation, il ne la livre pas au hasard, il ne la croit pas superflue ; la conscience peut s'altérer et se flétrir ; elle est plus fragile qu'on ne croit ; elle périt. C'est une plante cultivée. Si la culture manque, l'homme rétrograde, tombe au-dessous de lui-même, dans le désordre, dans le mal. La moralité n'est pas un don ; elle s'acquiert par l'effort ; elle s'affermit par la volonté. Quinet donnait volontiers ce précepte : De deux actes, fais plutôt celui qu'il te coûte de faire.

Il y a une moralité de la conduite ; il y en a une aussi de l'intelligence. C'est un devoir de cultiver en soi et dans les autres la droiture de l'esprit, d'inspirer l'horreur des sophismes. C'est par là que la tâche de l'instruction se confond avec celle de l'éducation : la vérité et l'amour de la vérité appartiennent à la fois au domaine intellectuel et au domaine moral. Il n'est pas indifférent quelle histoire et quelle philosophie de l'histoire on enseigne aux peuples.

Quinet n'admettait pas que les faits accomplis fussent irréprochables ; il n'était pas de ceux qui passent l'éponge sur le passé et qui justifient les hommes par le succès ou les moyens par la fin ; il discutait la moralité des événements ; il avait des accents indignés contre les crimes de l'histoire, contre la Saint-Barthélémy, contre la révocation de l'édit de Nantes ; il jugeait la Révolution elle-même de très haut ; l'admiration et la reconnaissance ne lui fermaient pas les yeux, et il tirait des échecs et des fautes des pères un enseignement et une leçon pour les enfants.

Pour que ces pensées puissent pénétrer dans les esprits, pour que le peuple reçoive l'enseignement qui lui convient, il faut avant tout rompre le lien entre l'Eglise et l'Ecole. Au temps où Quinet écrivait sur ce sujet son beau livre de l'Enseignement du peuple, la réaction venait de mettre définitivement la main sur l'école ; la loi de 1850, si longtemps rêvée par le parti clérical, menaçait d empoisonner à sa source l'instruction populaire, et allait fournir à l'Empire naissant son plus puissant instrument d'oppression. Quinet ne s'arrête pas aux détails de cette loi. Il en fait saisir l'esprit. Il montre l'incohérence et la folie du système qui subordonne l'instituteur au prêtre et la société laïque à la société religieuse au point de vue de l'enseignement, dans un pays où la séparation a été faite entre les deux pouvoirs dans le domaine des lois civiles. Il retrace, en terme émouvants, la situation cruelle de l'instituteur, ce représentant populaire de la science moderne, en face des exigences de l'Eglise. « Entre une constitution politique qui ne lui parle que de la suprématie de la raison, et une religion qui ne lui parle que de la nécessité d'asservir la raison, à quoi se résoudra-t-il? S'il se confine dans la dignité de la pensée, c'est fol orgueil. S'il s'en remet de tout au prêtre, il se démet. S'il enseigne la concorde, il est impie ; s'il professe la discorde entre les enfants de diverses opinions, il est séditieux. Brisé ou par la constitution ou par la religion catholique, de quel côté se tournera-t-il ? Ou blasphème ou révolte, voilà entre quels termes il faut qu'il fasse son choix. » Il n'y a qu'une solution à ce problème : c'est la séparation complète entre l'école et les églises. « Nulle église particulière n'étant l'âme de la France, l'enseignement qui doit répandre l'âme de cette société doit, être indépendant de toute église particulière. » Non seulement Quinet veut l'école laïque, c'est-à-dire l'instituteur dégagé de la surveillance du prêtre et du soin d'enseigner le catéchisme au nom de l'Eglise ; non seulement il veut l'école neutre et indifférente entre les dogmes, mais il entend encore qu'elle ne se désintéresse pas au point de vue moral.

L'école laïque a quelque chose à enseigner : le principe sur lequel repose la société laïque, la morale sociale, foyer de la vie nouvelle, la fraternité qui rapproche et unit les enfants d'une même patrie que les églises séparent. « Voulez-vous affranchir l'enseignement laïque? Osez affirmer ce que trois siècles ont affirmé avant vous, qu'il se suffit à lui-même, qu'il est lui-même croyance et science. Nulle mesure fiscale, matérielle, administrative ne peut le dispenser de cet acte de foi. »

Qui peut donner cet enseignement? C'est l'Etat. En face de la toute-puissante association de l'Eglise, ce serait dérision de laisser l'individu isolé, de lui dire: Use de ta liberté, enseigne à tes risques et périls. Ce serait établir deux plateaux de la balance : ici un individu sans lien, sans appui ; là une hiérarchie qui est un monde. Donc, séparation de l'enseignement laïque et de l'enseignement des églises particulières ; l'instituteur dans son école, soutenue par l'Etat, le prêtre dans son temple. En même temps qu'il proclamait l'enseignement laïque dans un temps où la chose était encore si étrangère aux esprits, il demandait la gratuité de l'enseignement, afin, disait-il, qu'il pût être obligatoire à un certain degré. « Le père ne doit pas seulement le pain du corps à son enfant ; il lui doit aussi le pain de l'intelligence et de l'âme. »

On voit avec quelle sûreté Quinet traçait, au moment le plus sombre et le plus désespéré, les lignes du programme dont nous voyons aujourd'hui la réalisation : obligation, gratuité, laïcité. Nous ne pouvons mieux faire connaître le fond de la pensée de Quinet sur la pédagogie démocratique, qu'en reproduisant, pour finir, le haut idéal auquel il convie les instituteurs du peuple : « Songez qu'il ne s'agit plus seulement de faire un homme qui prenne sa place dans une société assise : il s'agit de préparer celui qui doit guérir une société assez malade pour se frapper elle-même. Ce n'est pas un écolier que vous avez à dresser ; c'est bien en réalité un créateur. Proportionnez donc l'esprit de cette éducation aux résultats que vous devez en attendre. Il vient, il entre dans le monde, le messager de l'avenir. Comment l'accueillerez-vous ? Quelle éducation donnerez-vous à cet Emmanuel qui doit redresser un monde croulant? Je voudrais que l'or de la sagesse de tous les peuples fût mis à ses pieds ; que tout ce qui a été accepté, applaudi par la conscience de toute l'humanité, lui fût présenté à son arrivée dans le monde, comme son héritage moral. Quelle grande pensée (simple comme tout ce qui est grand) serait trop haute pour ce sauveur sorti des flots de l'ancien monde ! car c'est bien un sauveur, un médiateur qu'il vous faut élever dans chaque homme, ou le monde périt. Il vient pour s'élever au-dessus de toutes les sectes ; n'enfermez pas son coeur trop tôt dans une secte. Il faut qu'il puisse porter sans fléchir une humanité nouvelle. Persuadez-vous bien que vous élevez un souverain dans le monde politique et moral. Vienne le Fénelon qui écrira le nouveau Télémaque pour l'héritier non pas seulement d'un royaume, mais d'un monde! Quelle source d'inspiration ne rencontrera-t-il pas dans cette idée ! »

Cette page vaut à elle seule bien des volumes de pédagogie et bien des programmes de classe. Celui qui l'a écrite est bien réellement un de nos pères et de nos maîtres.

Jules Steeg