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Perou

Historique. — Le nom de Pérou était donné primitivement à tout le vaste territoire compris entre l'Océan Pacifique à l'ouest et le Brésil à l'est, et s'étendant au nord jusqu'au delà de l'équateur, et au sud jusqu'à la Patagonie. Les anciens habitants de la partie centrale de ce territoire, les Aymaras, répandus sur les deux versants des Andes, avaient atteint un certain degré de civilisation, puis retombèrent dans la barbarie. Un autre peuple, les Quichuas, civilisé à son tour, fut organisé au dixième siècle de l'ère chrétienne (environ cinq cents ans avant la découverte de l'Amérique), par la famille des Incas, en une puissante monarchie dont la capitale fut Cuzco. Cette monarchie, qui subjugua les divers peuples voisins, était une théocratie absolue sous laquelle les populations, maintenues dans un ordre parfait, jouirent d'un certain bien-être matériel, mais perdirent toute initiative et toute habitude de la liberté. Le culte du soleil, dont la famille des Incas prétendait descendre, était célébré dans des temples magnifiques par des prêtres nombreux et dans des couvents par des vierges sacrées. Les provinces étaient administrées par des gouverneurs héréditaires, les couracas ; chaque troupe de mille, de cinq cents, de cinquante et de dix familles, avait un chef particulier, chargé d'appliquer la loi, de surveiller les sujets jusque dans leur vie privée, de distribuer les produits du sol, les vêtements, etc. La terre n'était pas propriété individuelle, elle était divisée en quatre parties : un quart appartenait au soleil, c'est-à-dire au souverain ; un autre quart au gouvernement ; le troisième quart était réservé aux couracas, et le dernier se divisait annuellement entre les familles. On sait que les Quichuas, en guise d'écriture, employaient des cordelettes de couleurs variées, les quippous, dont les noeuds et les couleurs formaient de véritables hiéroglyphes. Ils avaient une littérature dont les oeuvres se transmettaient par la tradition orale : « la belle langue souple des Quichuas, — qui se parle encore aujourd'hui dans presque toutes les régions andines, de l'Equateur aux frontières de l'Argentine et du Chili, et qui, dans la lutte pour l'existence, l'a même emporté provisoirement sur le castillan en dehors des grandes villes, — était employée par des poètes, des dramaturges, des historiens ; on s'en servait pour célébrer les amours et les joies ; maintenant elle résonne sur tous les tristes ou chants mélancoliques des malheureux opprimés qui peinent en travaillant pour autrui » (Elisée Reclus).

Après la conquête espagnole, rendue facile par la douceur du caractère des indigènes, la population, mise en coupe réglée par les chercheurs d'or, décimée par le fanatisme de l'Inquisition, tomba en quelques années à six millions d habitants. Vainement les lois royales reconnurent-elles la liberté personnelle des Indiens. Le Conseil des Indes, chargé de les protéger, était trop loin. Le vice-roi et l'audiencia ou haut tribunal étendaient sur toutes les possessions espagnoles de l'Amérique du Sud une autorité arbitraire (la vice-royauté de Bogota ne fut créée qu'en 1718, et celle de Buenos Aires qu'en 1776). Les fonctionnaires ne songeaient qu'à piller le pays. Les colons et créoles étaient exclus des emplois publics. Quant aux Indiens, parqués dans leurs villages, réduits à la misère la plus abjecte, ils étaient soumis à la mita, c'est-à-dire réquisitionnés pour les transports ou pour les travaux des mines, devaient payer des tributs exorbitants et étaient contraints, grâce au repartimiento, d'acheter aux agents de l'Etat (qui exerçait dans le pays tous les monopoles), les produits inutiles, et avariés, de l'industrie européenne. Il faut ajouter que l'Espagne leur interdisait, par crainte de la concurrence, les cultures et les industries auxquelles elle se livrait elle-même et qui eussent pu les enrichir. Cette politique barbare et inintelligente porta ses fruits. La docilité proverbiale des Péruviens fit place peu à peu à une tendance toute différente, qui se manifesta, dès le milieu du dix-septième siècle, par de violentes insurrections. En 1742, un Inca fut proclamé souverain par les indigènes. En 1/80, un autre descendant de la famille des Incas groupa autour de lui une grande partie de la nation ; fait prisonnier, il périt dans d'affreux supplices, mais ses neveux le vengèrent par de sanglantes représailles. A partir de cette époque, le Pérou ne cessa de revendiquer son autonomie. Au commencement du dix-neuvième siècle, lorsque l'usurpation de Joseph Bonaparte donna aux colonies espagnoles un prétexte pour se soulever, Pumacagua se mit à la tête des Quichuas, et, cette fois, les créoles confondirent leur cause avec celle des Indiens. En 1820, le parti de l'indépendance reçut le puissant concours de lord Cochrane et du général Saint-Martin, que le Chili émancipé envoyait à son secours avec une armée ; un peu [dus tard, Bolivar, libérateur de la Colombie, à laquelle s'était réuni le Pérou du Nord (la présidence de Quito), intervint à son tour, et la victoire d'Ayacucho (1824), remportée par son lieutenant Sucre, compléta l'affranchissement du pays. La partie méridionale et orientale du Pérou se constitua en un Etat séparé sous le nom de Bolivie, et le Pérou proprement dit ne comprit plus que la partie centrale de l'ancien empire des Incas, avec les villes de Cuzco et de Lima.

Le territoire de la République actuelle du Pérou a une superficie qu'une communication officielle de son gouvernement estime à plus de deux millions de kilomètres carrés ; sa population est d'un peu plus de quatre millions d'habitants, dont environ 400000 sont des Indiens non civilisés. Environ 56 pour 100 des habitants sont de race indienne, 22 pour 100 sont des métis, 14 pour 100 des blancs, et 7 pour 100 des noirs. Le territoire forme dix-neuf départements ; les départements, administrés chacun par un préfet, sont divisés en provinces qu'administrent des sons-préfets' ; les provinces sont subdivisées en districts. Les départements sont Lima, Arequipa, Ayacucho, Apurinac, Ancachn, Amazones, Cajamarca, Cuzco, Lambayeque, Libertad, Huànuco, Huancavelica, Junin, Ica, Loreto, San Martin, Piura, Puno, et Tacna. Il y a, en outre, deux provinces littorales, Tumbes au nord et Moquegua au sud, et une province constitutionnelle, le Callao. Après avoir rejeté la constitution semi-monarchique que Bolivar voulait lui imposer, le Pérou s'est donné une organisation démocratique: l'autorité législative est exercée par le Congrès, formé d'une Chambre des députés et d'un Sénat ; le pouvoir exécutif est remis à un président qui choisit ses ministres. Mais de longues guerres avec ses voisins, des guerres civiles et des coups d'Etat n'ont pas permis à la République péruvienne d'arriver à l'état de prospérité qu'elle aurait pu atteindre, et ont empêché longtemps la réalisation d'aucun progrès. C'est en 1855 seulement que fut créé, sous le nom de « direction générale des études », un département de l'instruction publique, qui forma une section du ministère de la justice ; le 7 avril 1855 fut publié un règlement scolaire général qui a été en vigueur pendant vingt ans. La statistique de l'année 1860 indiquait l'existence de 30 collèges nationaux (dont 3 pour les jeunes filles), de 38 collèges particuliers (dont 14 pour les jeunes filles), de 502 écoles primaires publiques et de 288 écoles primaires privées.

Sous la présidence de Manuel Pardo (élu en 1872), l'administration de l'instruction publique fut constituée en un ministère spécial. La loi municipale du 9 avril 1873 ordonna, conformément à la disposition constitutionnelle garantissant l'instruction primaire gratuite, que chaque district eût au moins une école primaire publique pour chaque sexe. Une loi du 18 mai 1875 autorisa le gouvernement à publier un règlement général d'instruction publique, oui remplaça celui de 1855. Un Conseil supérieur de l'instruction publique, installé en 1876, fut chargé de la rédaction des programmes d'enseignement. ; chaque département eut un conseil départemental, auquel appartint la nomination du personnel enseignant primaire, un inspecteur départemental, et un certain nombre de visiteurs d'écoles ; des conseils provinciaux et des conseils de district eurent aussi leur part dans l'administration des écoles ; le traitement des instituteurs primaires fut fixe au chiffre de 600 soles ou « soleils » (1500 fr.). La vie fut rendue à l'enseignement supérieur par la réorganisation sérieuse de l'université de Saint-Marc et la suppression des petites universités départementales qui n'avaient pas le caractère d'institutions d'enseignement et se bornaient à délivrer des diplômes. Un nouveau plan d'études pour l'enseignement secondaire fut introduit en 1873 dans tous les collèges nationaux ; et le Conseil supérieur s'occupa d'élaborer aussi un programme général pour l'enseignement primaire. Pour suppléer à l'insuffisance du personnel enseignant des collèges, le gouvernement fit venir d'Allemagne des professeurs entre les mains desquels fut remise une partie de l'enseignement secondaire. Un décret de 1876 créa une école normale d'institutrices à Lima, et affecta à l'entretien de cet établissement les biens de la congrégation supprimée de Saint-Philippe de Néri ; l'école fut ouverte en mars 1878, et deux mois plus tard un autre décret ordonna la création d'une école normale d'instituteurs.

Le 27 septembre 1905, le Conseil supérieur d'instruction publique a été supprimé ; et une loi du 5 décembre 1905 a réorganisé complètement l'instruction primaire. L'enseignement secondaire est régi par une loi du 9 mars 1901, amendée par celle du 7 janvier 1902.

Etat actuel. — L'instruction publique est dirigée actuellement par le ministre de la justice, de l'instruction publique et du culte. Ce ministre est assisté par un Conseil supérieur d'éducation, qui est un simple corps consultatif. Il y a au ministère deux directions générales : celle de la justice, de l'instruction et du culte, à laquelle ressortissent l'enseignement moyen et l'enseignement supérieur ; et celle de l'instruction primaire, qui s'occupe exclusivement de ce département : le directeur général de l'instruction primaire a sous ses ordres des inspecteurs de province et des inspecteurs de district ; les municipalités nomment les jurys d'examen et exercent une surveillance indirecte.

La loi du 5 décembre 1905 a divisé les écoles primaires en deux catégories : les écoles élémentaires et les centres scolaires (centras escolares).

Les écoles élémentaires comprennent les deux premières années d'enseignement ; la fréquentation en est obligatoire pour tous les garçons âgés de six à quatorze ans et pour toutes les filles âgées de six à douze ans. L'instruction est gratuite ; l'Etat donne gratuitement toutes les fournitures classiques et les livres d'enseignement. Les pères de famille qui n'envoient pas à l'école leurs enfants d'âge scolaire sont punis d'une amende.

Les centres scolaires comprennent non seulement les deux premières années, qui constituent le premier degré, mais aussi les trois dernières.

Le plan d'études du 20 juin 1905 a fixé de la manière suivante le programme de ces cinq années d'enseignement :

Première année. — Education intellectuelle : lecture et écriture enseignées simultanément ; premiers éléments de l'arithmétique ; leçons de choses, commençant par la description du corps humain. Education morale : récitation de la doctrine chrétienne. Education physique : jeux et chants scolaires.

Deuxième année. — Education intellectuelle: lecture et écriture ; notions d'arithmétique, de géographie et d'histoire nationales, leçons de choses. Education morale : devoirs de l'homme. Education physique : jeux, chants et exercices de souplesse.

Troisième année. — Education intellectuelle : lecture et écriture ; castillan ; arithmétique ; géographie et histoire nationales ; notions de physique, de chimie et d'histoire naturelle ; agriculture et arboriculture ; travail manuel, géométrie et dessin. Education morale : explication de la doctrine chrétienne et de l'histoire sainte ; civilité. Education physique : exercices d'ordre, de souplesse ; exercices libres ; marche, saut ; notions d'hygiène.

Quatrième année. — Education intellectuelle: lecture et écriture ; castillan ; arithmétique (multiplications et problèmes numériques) ; géographie du Pérou et de l'Amérique, histoire du Pérou et de l'Amérique ; notions de physique, de chimie, d'histoire naturelle ; agriculture, arboriculture et horticulture ; travail manuel, géométrie, dessin naturel, tissage et tressage ; musique. Education morale : explication des devoirs envers soi-même, envers les -autres hommes et envers la patrie ; notions de droit usuel. Education physique : développement des leçons antérieures ; exercices avec des instruments portatifs ; notions d'hygiène.

Cinquième année.— Education intellectuelle: lecture et écriture ; castillan ; arithmétique ; géographie générale et du Pérou, histoire du Pérou ; physique, chimie, histoire naturelle : agriculture, arboriculture et horticulture ; travail manuel, géométrie, dessin, charpenterie ; musique. Education morale: continuation des leçons de droit usuel. Education physique : exercices comme dans les années antérieures ; hygiène.

Les écoles sont, les unes, officielles et entretenues par les deniers publics, les autres libres et appartenant à des particuliers.

Les écoles élémentaires peuvent être mixtes. Elles sont soit fixes, soit ambulantes ; elles sont enfin divisées en écoles du jour, écoles du soir, écoles du dimanche, et écoles alternes : on les appelle ainsi lorsqu'elles fonctionnent un jour pour les garçons et un jour pour les filles, ou bien le matin pour un sexe et l'après-midi pour l’autre.

Il doit y avoir une école élémentaire mixte dans les villages et en général dans tous les lieux ayant une population de deux cents habitants ; dans les localités plus peuplées, il doit y avoir un centre scolaire pour chaque fraction de deux cents habitants.

Les instituteurs (preceptores) sont de deux catégories : titulaires et intérimaires ; les uns et les autres donnent l'enseignement soit dans une école élémentaire, soit dans un centre scolaire, selon les études qu'ils ont faites.

Les écoles normales d'instituteurs et d'institutrices délivrent des diplômes d'instruction primaire complète, qui habilitent pour l'enseignement dans les centres scolaires.

On peut également obtenir un diplôme, quel que soit le lieu où l'on ait fait ses études, en passant un examen devant un jury officiel composé du directeur général de l'instruction primaire, du directeur de l'école normale d'instituteurs, de l'inspecteur provincial, et de deux professeurs nommés par le ministre. Les postulants obtiennent d'abord un certificat d'études qui les admet à exercer, et après deux ans de stage ils peuvent recevoir des diplômes de premier ou de second degré.

Les instituteurs titulaires sont ceux qui ont obtenu au concours la propriété de leur poste scolaire ; les intérimaires sont amovibles à la volonté du ministre.

Les instituteurs sont en outre divisés en instituteurs principaux et en auxiliaires. Les instituteurs principaux dirigent l'établissement ; les auxiliaires aident les principaux, et ont la charge d'une section qui ne peut compter plus de cinquante élèves. Les principaux doivent être âgés de vingt et un ans au moins, et les auxiliaires de dix-huit ans au moins.

Les instituteurs étrangers peuvent exercer avec l'autorisation du gouvernement, en se conformant aux prescriptions de la loi ; sont toutefois dispensés de ces prescriptions ceux qui ont été engagés par contrat pour exercer dans les établissements publics.

Les revenus de l'instruction primaire comprennent : 5 % des revenus du trésor public ; 30 % du revenu des départements ; le produit des octrois municipaux sur l'alcool et les boissons alcooliques ; et les revenus spéciaux provenant des biens propres de l'instruction primaire. En 1906 le total de ces revenus s'est élevé à 230 157 livres 3 soleils ; en 1907, à 231 718 livres 3 soleils ; en 1908, à 261 818 livres 3 soleils. (La livre péruvienne correspond légalement à la livre sterling anglaise ; une livre contient dix soleils ; au change actuel, une livre vaut vingt-cinq francs.)

Le tableau suivant indique le nombre des écoles primaires fiscales et de leurs élèves, de 1890 à 1906 :

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Il y avait en outre, en 1906, 465 écoles primaires libres.

Sur les 153 506 élèves de 1906, 58 614 étaient des Indiens, 64172 des métis, 28817 des blancs, et 1903 des noirs ; 97 972 étaient des garçons et 55 534 des filles ; 45181 élèves appartenaient à la région des côtes, 93 620 à la région des sierras, et 14 705 à celle de la haute montagne. D'après le recensement de 1902, le nombre des enfants qui devraient fréquenter l'école serait de 351 484 ; en sorte qu'environ 50 % des enfants ne reçoivent pas d'instruction.

Le nombre des instituteurs était en 1906 de 2768 dans les écoles officielles et de 1409 dans les écoles particulières. La dépense faite en 1906 pour les traitements des instituteurs publics a été de 129 440 livres 9 soleils.

L'école normale d'instituteurs comprend deux années d'études ; les élèves n'y sont admis qu'à l'âge de seize ans et après avoir achevé le cours complet de l'enseignement moyen ; une école primaire d'application y est annexée. Les élèves sortis de l'école normale avec le diplôme sont tenus d'exercer pendant cinq ans dans les écoles officielles de leur localité d'origine. L'école normale d'institutrices comprend trois années d'études. Les élèves, qui y sont admises à l'âge de quatorze ans, sont internes ou externes. Une école primaire est annexée à l'établissement pour les exercices pratiques. L'Etat entretient cent bourses à l'école normale, et les élèves qui en sont titulaires sont tenues de servir ensuite pendant quatre ans dans une école officielle.

L'enseignement moyen comprend quatre années d'études: le programme ne comporte pas l'étude des langues classique anciennes. Il existe 25 collèges nationaux, dont deux pour les jeunes filles (à Cuzco et à Ayacucho), et 32 collèges particuliers. Tous les collèges nationaux ont une section préparatoire pour les élèves qui, à la sortie de l'école primaire, n'ont pas une instruction suffisante. Les revenus des collèges nationaux se sont élevés en 1907 à 54 335 livres, dont 16 940 livres fournies par l'Etat, 8535 livres fournies par les départements, et le reste provenant de ressources diverses (entre autres 12 860 livres payées par les élèves).

L'enseignement supérieur est donné dans l'université principale de Saint-Marc, à Lima, fondée en 1572, et dans les trois universités mineures de Cuzco (1692), d'Arequipa (1824) et de Trujillo (1835). L'université de Saint-Marc a six facultés : théologie ; droit ; médecine ; sciences naturelles et mathématiques ; lettres ; sciences politiques et administratives. L'université de Cuzco a trois facultés (droit, lettres, sciences politiques) et une section de sciences naturelles. Les deux universités d'Arequipa et de Trujillo ont chacune deux facultés (droit, sciences politiques) et une section de lettres. Le nombre des étudiants inscrits dans les quatre universités varie de huit cents à mille. Les revenus des universités se sont élevés en 1907 à 30 495 livres, et leurs dépenses à 28 884 livres.

Il y a en outre une Ecole d'ingénieurs, fondée en 1876 ; une Ecole d'agriculture et d'art vétérinaire ; une Ecole d'arts et métiers. Le collège national de Notre-Dame de Guadalupe, à Lima, et celui d'Arequipa, ont une section commerciale ; et il existe des écoles élémentaires de commerce et d'industrie à Yurimaguas et à Iquitos.

Les renseignements relatifs à la situation actuelle de l'instruction publique au Pérou nous ont été obligeamment communiqués par M. Aurelio M. Gamarra y Hernandez, chef de la section de l'instruction à la direction générale de la justice, de l'instruction et des cultes, secrétaire du Conseil supérieur d'éducation.