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Patronage

 Ce terme général s'applique à des oeuvres très diverses. Des sociétés se sont constituées pour le patronage des jeunes libérés, pour le relèvement et l'assistance des mineurs délinquants (Voir Mineurs délinquants). Dans le domaine de l'instruction publique, il s'agit d'autre chose. Les décrets des 16 mai 1854 et 21 mars 1855 avaient institué un Comité central de patronage des salles d'asile et des Comités locaux de patronage des salles d'asile ; le Comité central n'existe plus, et les comités locaux ont été remplacés par des comités de dames patronnesses. Le décret du 18 janvier 1887 (art. 42) a institué auprès de chaque école primaire supérieure publique un comité de patronage ; les attributions de ce comité ont été déterminées par les articles 33 40 de l'arrêté organique du 18 janvier 1887. Il a été institué en 1885, auprès du ministère de l'instruction publique, un comité de patronage chargé de l'examen de toutes les questions intéressant les bourses de séjour à l'étranger ; il a pour mission spéciale le placement et la surveillance des boursiers.

Patronage est aussi un terme de la législation scolaire belge, où il a un sens spécial : des établissements privés ou communaux d'enseignement moyen (secondaire) du degré supérieur peuvent être patronnés par l'Etat, à certaines conditions ; ils jouissent dans ce cas du privilège de délivrer des certificats d'études complètes ayant une valeur légale pour l'admission, sans examen, dans les facultés universitaires. En 1895, il existait 7 collèges communaux (681 élèves) et 8 collèges libres (964 élèves) patronnés.