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Mérilhou

 Joseph Mérilhou, avocat et magistrat français, est né à Montignac, dans le Périgord, en 1788. Il débuta au barreau de Paris sous l'Empire, et fut substitut du procureur général à la cour de Paris pendant les Cent-Jours. Redevenu avocat, il plaida dans de nombreux procès politiques à l'époque de la Restauration. Après avoir pris une part active à la révolution de Juillet, il fut nommé secrétaire général au ministère de la justice. Le 2 novembre 1830, il succéda au duc de Broglie comme ministre de l'instruction publique, dans le cabinet Laffitte. Il ne conserva ce portefeuille que deux mois à peine, et le 27 décembre reçut celui de la justice, en remplacement de Dupont (de l'Eure). L'administration de Mérilhou n'offre pas d'actes importants relatifs à l'instruction primaire. On lui doit la suppression de la Société des missions en France, et une ordonnance, restée sans exécution, prescrivant la possession de grades universitaires dans les facultés de théologie pour l'admission à certaines fonctions de la hiérarchie ecclésiastique. Il sortit du ministère le 13 mars 1831. En 1832, il devint membre de la Cour de cassation. Après avoir siégé à la Chambre des députés de 1831 à 1834, il entra à la Chambre des pairs en 1837. La révolution de Février le priva momentanément de son siège à la Cour de cassation, qui lui fut rendu par décret du 10 août 1849. Il est mort à Neuilly en 1856.