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Maximes

 Il a été fait autrefois un grand usage des maximes, sentences ou aphorismes, pour l'enseignement de la morale. On leur donnait volontiers la forme du vers, et les Grecs appelaient gnomiques ceux des poètes, tels Solon, Phocylide, Théognis, etc., qui avaient cultivé ce genre. Les écoliers de Rome apprenaient par coeur les vers de Publius Syrus ; ceux du moyen âge, les distiques du grammairien Dionysius Cato ; ceux du seizième et du dix-septième siècle, les quatrains de Pibrac. De nos jours, on a généralement renoncé à l'emploi de ce moyen didactique. Il faut reconnaître toutefois que, dans certaines circonstances, une maxime exprimant sous une forme brève un précepte de conduite ou une idée morale pourra résumer heureusement le développement d'une leçon et en graver plus profondément le souvenir dans la mémoire. D'autre part, des « maximes pédagogiques » peuvent avoir une certaine efficacité pour rappeler aux maîtres les principes de la méthode, les règles de l'expérience ; il existe des recueils de ces maximes : citons entre autres, en français, l'ouvrage de Loubens, intitulé Recueil alphabétique de citations morales, Paris, Ch. Delagrave, et, en allemand : Zur Pädagogik der Schule und des Hauses, Aphorismen, du Dr G. KELLNER, Essen, 1874, et Vier hundert und drei Denksprüche, Gedichte und Sprüchwörter fur Volksschüler, gesammelt von J. A. TROPPMANN, Donauwoerth, 1876.