bannière

g

Galles (Principauté de)

Esprit national de l'éducation. — Le système d'éducation du Pays de Galles est le produit de conditions géographiques et historiques. Géographiquement, la contrée est un pays de montagnes ; et le peuple s'y distingue, historiquement, par un sentiment d'indépendance et d'individualisme national, et par un goût d'isolement, que la conquête anglaise ne put pas faire disparaître. Mais en même temps, sous l'influence de l'esprit moderne et la continuelle communication avec la compagne dont la prépondérance s'est imposée à lui, l'Angleterre, le Pays de Galles, entraîné par le progrès général du Royaume-Uni (Grande-Bretagne et Irlande), envoie ses fils et ses filles dans toutes les parties non seulement du royaume, mais de l'empire britannique au delà des mers. Par suite, le Pays de Galles se trouve présenter une forte et indépendante individualité, caractérisée par une langue particulière, des traditions propres, une ferveur religieuse et des tendances de pensée spéciales, des institutions séparées pour la vie corporative, sociale et éducationnelle, qui se sont développées à la mesure de ses besoins ; et, en même temps, on le voit se préoccuper vivement de s'assimiler les meilleures acquisitions du progrès moderne dans toutes les directions, en religion, en littérature, on éducation, en politique, en matière commerciale. Tout pénétré de ferveur et d'imagination celtiques, il a un vif sentiment de l'unité organique de sa nationalité distincte, sentiment qui se montre de façon marquée dans son système scolaire. En même temps, stimulé par le désir croissant d'échapper à l'isolement où il est resté enfermé durant de longs siècles, désir heureusement réalisé grâce aux nouveaux moyens de communication, aux chemins de fer, au télégraphe, et spécialement à la diffusion des livres à bon marché, le peuple gallois est entré en bloc dans le mouvement contemporain de progrès. Le résultat d'une connaissance plus complète de la pensée et de l'activité intellectuelles et sociales, en Angleterre et à l'étranger, et d'une union plus intime avec elles, a été de révéler aux Gallois d'une façon plus précise, et plus susceptible d'exciter leur enthousiasme, les traits particuliers de leur propre passé, et de leur donner conscience des qualités caractéristiques qui constituent leur supériorité, — conscience portée quelquefois à un degré excessif, qui l'a fait qualifier de ridicule par les critiques ; mais conscience qui, aux yeux des meilleurs et des plus clairvoyants parmi les éducateurs d'aujourd'hui, justifie l’opinion que le Pays de Galles s'achemine vers une Renaissance de l'éducation, d'une importance capitale pour son propre développement, et d'une signification marquée pour ceux qui s'intéressent à l'étude de l'éducation tant sur le continent qu'en Grande-Bretagne.

Historique. — Chez les races des contrées montagneuses en général, les habitants dispersés ont eu besoin de lieux d'assemblée où ils pussent se réunir, pour y trouver le stimulant mental de l'association avec d'autres hommes placés dans la même situation, et y sentir le lien d'une unité d'idées et d'aspirations communes. En Galles, la satisfaction de ce besoin conduisit naturellement à l'ascendant que prirent sur leurs compatriotes les hommes du type prophétique et bardique. Les réunions de ce genre, où dominaient les éléments bardique et musical, datent, dit-on, des temps antérieurs à l'ère chrétienne, bien que la première mention d'une assemblée pareille ne remonte qu'au sixième siècle de notre ère. L'institution galloise de l'Eisteddfod se développa ainsi, et elle servit, durant le moyen âge et aux temps modernes, à donner une forme concrète à l'esprit de fidélité et de dévouement à la langue nationale (kymrique) et à la littérature galloise, et à nourrir dans la population un patriotisme intense. L'Eisteddfod devint ainsi le grand instrument national pour la diffusion des vieilles traditions, en même temps que le conservateur et, sous quelques rapports, le créateur d'une aspiration intellectuelle générale dans le peuple. C'est lui qui a fourni, pendant des séries de générations, la force motrice qui a poussé le peuple de Galles, consciemment et inconsciemment, vers les ardentes aspirations intellectuelles, même lorsque les ressources et les méthodes éducatrices se trouvaient hors de sa portée et ignorées de lui Maintenant que les ressources du trésor impérial et l'organisation gouvernementale peuvent être mises à profit dans toutes les parties du Royaume-Uni, le Pays de Galles se trouve dans cette position unique de posséder un esprit instinctif d'aspiration intellectuelle, enflammé par les images des bardes et musiciens du passé, et s'efforçant de réaliser en lui-même la satisfaction des impulsions héréditaires. A cette influence, qui, on doit en faire la remarque, n'a pas été seulement littéraire, mais aussi, pour une large part, orale, s'est jointe, au cours du temps, celle du développement religieux, et les deux courants — le littéraire et le religieux — sont unis dans la conscience populaire éducationnelle d'aujourd'hui. Le premier document officiel relatif à l'éducation dans le Pays de Galles (postérieurement aux statuts d'Elizabeth de 1563, ordonnant la traduction en gallois de la Bible et du Book of Common Prayer, et le placement de la Bible galloise dans les églises de Galles) est l'Act du Long Parlement, de 1649, qui édicta «les dispositions pour que les maîtres d'école reçussent des certificats, et qui institua des commissaires des églises et des écoles pour veiller à ce que les enfants gallois fussent élevés « dans la piété et la bonne littérature ». En 1672, le Révérend Thomas Gouge établit des écoles. Il était appuyé par une association formée à Londres, et, en 1675, il y avait 1850 enfants dans les écoles ; pour 538 de ces enfants, les frais étaient payés par des contributions fournies par les Gallois eux-mêmes. L'oeuvre de Gouge fut continuée par la Société pour l'avancement de l'instruction chrétienne, fondée à Londres en 1698. Le Pays de Galles se trouva ainsi étroitement associé au mouvement anglais des écoles de charité.

Le premier mouvement essentiellement gallois pour l'organisation de l'éducation des enfants en Galles fut l'oeuvre du Révérend Griffith Jones, de Llanddowror, dans le comté de Carmarthen, En 1730, cet ecclésiastique, ayant réfléchi qu'une école à résidence fixe n'était profitable qu'à une seule localité, et qu'il n'était pas possible d'établir une école dans chaque village, arriva à la conclusion que le meilleur plan, dans un pays à population clairsemée comme le Pays de Galles, était d'avoir des écoles mobiles ou « circulantes », pour suppléer les écoles permanentes. Ces écoles n'étaient ouvertes que durant une courte période chaque année, après quoi les instituteurs se transportaient dans une autre localité, pour ouvrir une autre école. Un désir d'instruction se répandit par ce moyen dans toute la population. Dans beaucoup d'écoles les deux tiers des élèves étaient des hommes et des femmes. Les instituteurs faisaient la classe le soir aussi bien que le jour, afin que ceux qui étaient retenus pendant la journée par leur travail pussent fréquenter néanmoins l'école. En 1761, le nombre de ces écoles était de '218, et environ 10 000 personnes y avaient appris à lire en une seule année.

Un autre remarquable mouvement d'éducation populaire fut l'établissement d'écoles du dimanche par Thomas Charles, de Bala, en 1789. Ces écoles ont partout consolidé à la fois l'instruction religieuse et l'enseignement de la langue galloise. Les deux grandes associations pour la création des écoles mutuelles en Angleterre, la National Society (Eglise anglicane) et la British and Foreign School Society (écoles non-confessionnelles), étendirent leur action au Pays de Galles, et prirent une part sérieuse à la diffusion de l'éducation dans ce pays durant la première moitié du dix-neuvième siècle.

L'éducation secondaire, comme il est naturel, se développa plus tardivement. Après la Réforme, quelques grammar schools furent établies, ou rétablies, et une grande école anglaise comme celle de Shrewsbury eut une considérable clientèle d'élèves gallois. Pour le reste, à partir de 1662, les Académies non-conformistes firent oeuvre notable d'éducation, comme le firent les Académies en Angleterre, en particulier au dix-huitième siècle. Mais elles n'étaient pas nombreuses, et elles servaient surtout à préparer les ecclésiastiques non-conformistes. Le non-conformisme a été un facteur déterminant dans la nature du mouvement national pour l'enseignement des écoles intermédiaires et des universités. En 1827 fut ouvert à Lampeter le Collège de Saint-David, destiné à permettre aux Gallois de confession anglicane de faire leurs études théologiques dans leur propre pays. Il y eut aussi en Galles d'importantes écoles privées, comme celle de Castle Howell et la grammar school semi-publique de Ystrad-Meurig, dont les traditions sont restées chez les Gallois comme celles d'une public school anglaise.

L'histoire des collèges universitaires du Pays de Galles a quelque chose d'un roman d'éducation. En 1854, Hugh Owen prit l'initiative d'un mouvement pour la création d'un collège universitaire. En 1863, l'Eisteddfod national adhéra au mouvement, auquel la Honourabte Society of Cymmrodorion donna aussi son acquiescement. En 1867 fut établi le University Collège of Wales, à Aberystwyth, un vaste hôtel ayant été acquis à cette tin. La population de la principauté fit sienne la cause du nouveau collège : on a calculé qu'en trente ans une somme de £ 120 000 a été donnée en sa faveur, et cette somme a été versée sous la forme de cent mille dons séparés. Dans tout le pays, dans les villes et les villages, des collectes furent faites de maison en maison ; dans les églises et dans de nombreuses chapelles, à certains dimanches, on faisait des offrandes, en sorte que toutes les classes, riches et pauvres, contribuèrent à faire du nouveau collège une institution nationale et démocratique. Petits fermiers, mineurs, artisans, toutes les catégories de la communauté nationale participèrent à l'enthousiasme pour la cause de l'éducation. De même, c'est de toutes les classes de la société que sortirent les étudiants qui peuplèrent le collège. En 1882, 1e trésor public accorda une subvention de £ 4000. En 1883, le University Collège of South Wales and Monmouthshire fut ouvert a Cardiff. En 1884 suivit l'ouverture du University College of North Wales à Bangor. Ces deux collèges furent également établis sur la même base populaire. Tous deux reçurent du gouvernement une subvention annuelle de £ 4000. Enfin, en 1883, l'université de Galles fut fondée. Elle est constituée par les trois collèges ci-dessus nommés, à Aberystwyth, Bang r et Cardiff. Elle reçoit une subvention annuelle de £ 4000. Le « protecteur » de l'université est le roi, le chancelier est le prince de Galles, et le vice-chancelier est le principal de chacun des trois collèges constituants, chaque principal remplissant alternativement ces fonctions pendant deux ans. La Cour (Court) de l'université est un corps représentatif populaire, auquel sont adjoints quelques représentants académiques, et le Sénat est formé par les chefs de tous les départements d'études reconnus par l'université. L'université de Galles peut réclamer l'honneur d'être l'université la plus démocratique du Royaume-Uni.

Etat actuel. — ENSEIGNEMENT ELEMENTAIRE. — L'enseignement élémentaire, en Galles comme en Angleterre, est placé sous l'autorité du Board of Education, à Whitehall. En 1907, toutefois, un Département gallois spécial a été organisé à Whitehall, avec M. Alfred T. Davies comme secrétaire, et M. 0. M. Edwards comme inspecteur en chef. Le Code of régulations promulgué pour le Pays de Galles par le Board est en substance le même que l'ancien Code pour l'Angleterre et le Pays de Galles, sauf en ce qui concerne la place expressément réservée par le Board, dans les écoles de Galles et du comté de Monmouth, à la langue galloise et à sa littérature. La note accompagnant le Code gallois dit que tout instituteur gallois doit être bien pénétré de la valeur éducative de la langue galloise et de sa littérature, « qui, par sa richesse dans le domaine du roman et de la poésie lyrique, est particulièrement appropriée à l'éducation de la jeunesse ». Le Board of Education encourage officiellement l'introduction du gallois à la fois comme objet d'étude et comme véhicule pour l'instruction. Cette recommandation a rencontré l'approbation des autorités locales dans presque tous les comtés du Pays de Galles. Toutes les branches d'études du programme scolaire, histoire, géographie, sciences physiques et naturelles, musique, etc., peuvent, si on le désire, être enseignées en langue galloise.

En 1901, la population du Pays de Galles, avec le Monmouthshire, était de 1 811 362 habitants.

Au 1er août 1906, le nombre total des écoles élémentaires publiques dans la Galles était de 1774 ; de ce nombre, 1028 étaient des écoles entretenues (provided) par les autorités de comté, et 746 des écoles non entretenues (non-provided) ; ces dernières sont des écoles créées par l'initiative volontaire de l'Eglise établie, et par celle des catholiques romains ; les autorités de comté, en Galles, veulent, en ce qui concerne cette catégorie d'écoles, que les organisations religieuses subviennent à toutes leurs dépenses, en plus du subside (grant) payé par le gouvernement, et qu'il ne soit affecté à leur entretien aucun argent provenant des taxes locales.

Le nombre des élèves des écoles élémentaires publiques a été de 361 986 en 1905-1906, dont 270 388 dans les provided schools, et 91 598 dans les non-provided schools. Le personnel enseignant comprenait 11 003 instituteurs et institutrices, et 2354 pupil teachers et probationers.

Les statistiques de l'instruction publique, pour le Pays de Galles, ne sont pas encore complètement séparées de celles de l'Angleterre. En 1905-1906, le nombre total des écoles élémentaires publiques, pour l'Angleterre et le Pays de Galles réunis, était de 20 467 (dont 1774, on vient de le voir, pour le Pays de Galles) ; ce total comprenait 6980 écoles entretenues par les autorités (dont 1028 pour le Pays de Galles), et 13 487 écoles volontaires (dont 746 pour le Pays de Galles). Pour le détail de ces 13 487 écoles volontaires, nous ne possédons que des nombres comprenant les deux pays réunis ; il en est de même pour les écoles élémentaires publiques attachées à des internats, les higher elementary schools, les écoles pour les enfants anormaux, les certified efficient schools ; il en est également de même pour ce qui concerne le personnel enseignant (voir les chiffres communs aux deux pays à l'article Angleterre, p. 75, paragraphe 8).

Les écoles normales destinées à la préparation des instituteurs et des institutrices sont de deux catégories : 1° lès Training Departments, qui forment, dans chacun des trois collèges universitaires, une section appelée Day Training Department ; 2° les Residential Training Colleges, qui sont des internats dans lesquels ne sont reçus que des élèves se préparant à la profession d'instituteur ou d'institutrice dans les écoles élémentaires.

Les Training Departments sont : celui du University College of Wales à Aberystwyth, pour 154 élèves ; celui du University College of North Wales, à Bangor, pour 100 élèves ; celui du University College of South Wales and Monmouthshire, à Cardiff, pour 240 élèves : les chiffres d'élèves indiqués comprennent, par moitié, des élèves hommes et des élèves femmes.

Les Residential Training Colleges sont, pour les hommes : le Bangor Normal College (non-confessionnel), fondé en 1862, pour 70 élèves, et le Carmarthen Training College (Eglise d'Angleterre), pour 82 élèves ; — pour les femmes : le Bangor Training College (Église d'Angleterre), établi d'abord à Carnarvon, pour 102 élèves, et le Swansea Training College (non-confessionnel), pour 112 élèves.

Enseignement intermédiaire on secondaire. — En 1880, sous l'administration de M. Gladstone, une Commission présidée par Lord Aberdare fut instituée pour faire une enquête sur l'état de l'éducation du degré supérieur en Galles. Le rapport publié en 1881 a été justement appelé la charte de l'éducation de la Galles moderne. Huit ans plus tard, les réformes proposées dans ce rapport furent réalisées par le Welsh Intermediate Education Act de 1889. En 1890, un Comité d'éducation (Education Committee) fut formé dans chaque comté et dans chaque county borough du Pays de Galles, et les écoles intermédiaires furent construites et organisées en un laps de temps merveilleusement court.

Deux mesures financières importantes pour l'Angleterre et le Pays de Galles furent votées vers la même époque : en 1889, le Technical Education Act, qui conféra aux autorités de comté le pouvoir de lever des taxes locales ; en 1890, le Local Taxation (customs and excise) Act, accordant des subsides du trésor applicables à l'enseignement technique. En Angleterre, les ressources assurées par ces Acts furent consacrées à l'instruction technique ; dans le Pays de Galles, elles ont fourni le moyen d'édifier le système d'enseignement intermédiaire.

Ce système d'enseignement intermédiaire, ainsi doté libéralement, a placé la Galles au premier rang pour le nombre des écoles secondaires et des élève*

qui les fréquentent. On pourra juger par le tableau suivant du progrès rapide qui a été réalisé :

Image1

Le nombre total des élèves, en 1907, a donc été de 12 499. Le nombre des professeurs de l'un et de l'autre sexe a été de 666. Sur les 93 écoles, 93 étaient installées dans des édifices permanents.

La langue galloise est une branche d'études facultative, mais le nombre des élèves qui étudient le gallois dans les écoles intermédiaires va en augmentant ; il a doublé dans l'espace des deux dernières années (1906 et 1907). Il est certain que l'action réciproque des écoles sur le milieu où elles sont placées, et du milieu sur les écoles, sera aussi profitable à celles-ci qu'à celui-là.

L'extrait suivant du compte-rendu de la séance annuelle (1907) du Central Welsh Board explique les tendances nationales des écoles intermédiaires du Pays de Galles : « Il n'est pas douteux qu'une large part du merveilleux succès du système gallois des County Schools soit dû à l'unité historique de ces écoles, et à la forte position qu'en conséquence elles occupent dans l'imagination et t'estime du peuple gallois, parce qu'elles forment un tout dans sa vie nationale. Devant la nation les écoles n'apparaissent pas comme des unités isolées et faibles, ou comme de petits groupes locaux sans relations entre eux, mais comme un système ayant un but commun et des aspirations identiques, en même temps qu'une grande liberté de développement individuel, et unifié par un corps public central, dont les membres sont en contact étroit avec les forces rectrices de la vie nationale. C'est la tâche du Central Welsh Board de maintenir et de développer cette tradition d'unité nationale en éducation, tradition dont la valeur a été surabondamment démontrée par l'étonnante croissance et le succès prodigieux des écoles. »

Des écoles normales (Training Departments) pour la préparation des professeurs d'es écoles secondaires sont rattachées aux trois collèges universitaires d'Aberystwyth, de Bangor et de Cardiff. L'université de Galles accorde un certificat de capacité, après une année d'études, à la suite d'une épreuve pratique, et d'un examen sur la théorie, la pratique et l'histoire de l'éducation.

Les collèges théologiques ont joué un rôle important dans l'histoire de l'éducation en Galles. En voici la liste : Calvinistes méthodistes : Bala, 1837 ; Trevecca, 1842 ; Eglise d'Angleterre : Saint David's College, Lampeter, 1827 ; Eglise indépendante : Brecon, 1755 ; Bangor, 1890 (fondé à Bala en 1841) ; Indépendant et unitairien : Presbytorian College, Carmarthen, 1662 ; Baptistes : Cardiff, 1807 ; Bangor, 1892.

Bibliographie. — PUBLICATIONS OFFICIELLES : Report of Commission of 1847. Report of Schools Inquiry Commission, 1869. Report of Departemental (Lord Aberdare's) Commission, 1881. Special Reports of the Board of Education, 1898 (Welsh Intermediate Education Act : Its Origin and Working). Report on University College, 1907. Calendars of the Aberystwyth, Bangor and Cardiff Colleges, 1907-1908. — PUBLICATIONS PRIVÉES : Sir Thomas PHILLIPS, Wales, Londres, 1849, pp. 247-314. — John RHYS, M. A., et David BRYNMOR-JONES, L. L. B., 1900, pp. 478-501. — W.H. LECKY, History of England in the 18th Century, vol. II, pp. 603-604. — Thomas REES, Protestant Noncanformity in Wales, 1883, (chap. VIII, pour l'histoire des Académies galloises). — A. H. D. ACLAND et Ll. SMITH, Studies in Secondary Education, 1892 (chap. III, l'Intermediate Education Act dans le Pays de Galles). — GRAHAM BALFOUR, Educalional Systems, 1903, pp. 189 sqq. — Viriamu JONES, University of Wales, 1896. — W. Cadwalader DAVIES et W. Lewis JONES, The University of Wales, 1905.

Foster Watson