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Ecclésiastiques (écoles) ou écoles presbytérales

Plusieurs conciles français, au moyen âge, ordonnèrent aux curés de tenir école dans leur maison, selon la coutume qui existait en Italie. Le concile de Trente (1547) voulut que chaque curé, auprès de son église, entretînt au moins un maître, choisi par l'évêque, de l'avis du chapitre, pour enseigner gratuitement aux clercs et aux écoliers pauvres la lecture, l'écriture, le chant, et le comput. Mais le droit du curé d'ouvrir des écoles et de les diriger fut contesté a la fois par le chantre ou l'écolâtre et par l'autorité civile ; il y eut de longues discussions, et enfin des transactions confirmées par les parlements. Sous le régime de l'Université impériale, un arrêté du grand-maître (24 août 1813) soumit les curés et pasteurs à l'autorisation et à la juridiction de l'Université pour admettre chez eux des élèves internes et externes, excepté s'il s'agissait d'enfants de leur propre famille. Un avis du Conseil d'instruction publique, du 2 mars 1834, décida qu'un curé qui donne à deux ou trois enfants l'instruction primaire n'est pas censé tenir école.

Louis Maggiolo