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Clerc

On donnait primitivement ce nom à tous ceux qui se destinaient à l'état ecclésiastique. Leur office, d'abord réduit aux fonctions de la sacristie, s'étendit peu à peu et comprit, entre autres attributions, le soin de catéchiser les enfants et de diriger les petites écoles, Plusieurs conciles, plusieurs évêques prescrivirent aux prêtres d'avoir au moins un clerc pour gouverner l'école du presbytère ; dans chaque église cathédrale, un chanoine (appelé « maistre des clergeons » dans un document des archives de Châlons) était chargé de préparer les clercs « à instruire la petite jeunesse, qui fait une des plus précieuses parties du troupeau ». De là l'institution des prébendes préceptoriales. On retrouve encore au dix-huitième siècle un certain nombre de ces nominations de clerc chargé des écoles (exemple : 1722, les paroissiens d'Amenucourt, Seine-et-Oise, s'assemblent à l'effet d'établir un clerc pour le service de l'église comme aussi pour instruire la jeunesse, apprendre à lire, écrire, et même le plain-chant : on lui paie 100 livres).

Louis Maggiolo