bannière

c

Certificat d’aptitude à l’enseignement de l’arabe dans les écoles normale et les écoles primaires Supérieures

Un arrêté en date du 23 juillet 1906 a prévu des conditions spéciales pour les candidats au certificat d'aptitude à l’enseignement des langues vivantes (langue arabe), qui sont déjà pourvus du brevet de langue arabe délivré par l'Ecole des lettres d'Alger.

S'ils produisent les justifications nécessaires pour être admis au concours (Voir Certificat d'aptitude à l'enseignement des langues vivantes), ils sont dispensés des deux premières épreuves écrites (version et thème) et des deux premières épreuves orales (lecture et traduction d'une page d'arabe et exercice de conversation en arabe).

Ces candidats subissent deux épreuves écrites qui ont lieu au chef-lieu de chacun des trois départements algériens et qui sont éliminatoires, et de deux épreuves orales, qui ont lieu à Alger, devant une commission nommée chaque année par le ministre de l'instruction publique.

Il n'y a qu'une session par an, à une date fixée par le recteur de l'académie d'Alger.

Les épreuves comprennent :

1° Une composition d'un genre très simple en arabe littéral usuel (lettre ou récit, réponses à des questions en arabe régulier se rapportant au programme de l'enseignement de l'arabe dans les écoles normales) ;

2° Une composition française sur une question d'ordre pédagogique.

Trois heures sont accordées pour chacune de ces épreuves.

Est autorisé l'usage d'un dictionnaire français-arabe et arabe-français au choix du candidat.

Les épreuves orales comprennent :

1° La traduction à livre ouvert, en arabe parlé, de deux textes faciles, l'un français, l'autre arabe littéral, chacun de douze à quinze lignes ;

2° Des questions sur l'enseignement de l'arabe.

Après la clôture de la session, la commission dresse, par ordre de mérite, la liste des candidats qu'elle juge dignes d'obtenir le certificat.