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La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : Politiques éducatives : initiatives institutionnelles et/ou initiatives d'acteurs ?

Titre :	Valider ses acquis pour reprendre une formation : le cas des enseignants souhaitant s'inscrire en licence de sciences de l'éducation
Auteurs :	PROOT PEYRONNET Hélène

Texte :
Nous avons travaillé sur un corpus de vingt lettres parmi les 400 contenues dans les demandes de validation d'acquis professionnels pour l'entrée en licence de sciences de l'éducation à Lille 3 en 2001. Nous avons souhaité nous intéresser à celles qui émanaient d'enseignants parce qu'elles nous permettaient d'appréhender une population spécifique en ce qu'elle exerce un métier "intellectuel" dans le champ de la formation. (principales questions et concepts de référence) Les lettres de motivation proposent en amont un panorama contrasté du métier d'enseignant et illustrent en aval l'hétérogénéité de représentations de la formation, de l'institution universitaire et des attentes qu'elle suscite. Lieu unique d'expression, ces textes constituent un objet d'étude privilégié en raison de la forte implication de leurs scripteurs. La validation de leurs acquis professionnels est la condition sine qua non de leur entrée dans la formation qu'ils souhaitent reprendre, le texte comporte donc une forte dimension interactionnelle. Pour l'analyser, nous avons interrogé le choix des événements mentionnés, l'argumentation développée ainsi que l'inscription de l'enseignant dans la scénographie du texte. (résultats obtenus) Les conclusions auxquelles nous avons abouti sont les suivantes : elliptique ou chronologique, à dominante descriptive ou argumentative, plus qu'un parcours, chaque lettre met en exergue une projection de soi et du monde dont l'analyse met à jour la récurrence de scénarii, de types de stratégies discursives. Deux types de stratégies sont identifiables. Tantôt l'enseignant s'appuie sur la monstration d'une cohérence au sein de laquelle la reprise d'études semble devoir s'inscrire "naturellement" ; tantôt l'enseignant désigne la formation comme la seule issue à un exercice du métier devenu invivable. Par ailleurs, nous nous sommes interrogés quant à l'absence de prise en compte des caractéristiques intrinsèques de la licence de sciences de l'éducation au sein de l'argumentation de ces enseignants.

Texte :

Nous avons travaillé sur un corpus de vingt lettres parmi les 400 contenues dans les demandes de validation d'acquis professionnels pour l'entrée en licence de sciences de l'éducation à Lille 3 en 2001. Nous avons souhaité nous intéresser à celles qui émanaient d'enseignants parce qu'elles nous permettaient d'appréhender une population spécifique en ce qu'elle exerce un métier "intellectuel" dans le champ de la formation.
(principales questions et concepts de référence)
Les lettres de motivation proposent en amont un panorama contrasté du métier d'enseignant et illustrent en aval l'hétérogénéité de représentations de la formation, de l'institution universitaire et des attentes qu'elle suscite. Lieu unique d'expression, ces textes constituent un objet d'étude privilégié en raison de la forte implication de leurs scripteurs. La validation de leurs acquis professionnels est la condition sine qua non de leur entrée dans la formation qu'ils souhaitent reprendre, le texte comporte donc une forte dimension interactionnelle. Pour l'analyser, nous avons interrogé le choix des événements mentionnés, l'argumentation développée ainsi que l'inscription de l'enseignant dans la scénographie du texte.
(résultats obtenus)
Les conclusions auxquelles nous avons abouti sont les suivantes : elliptique ou chronologique, à dominante descriptive ou argumentative, plus qu'un parcours, chaque lettre met en exergue une projection de soi et du monde dont l'analyse met à jour la récurrence de scénarii, de types de stratégies discursives. Deux types de stratégies sont identifiables. Tantôt l'enseignant s'appuie sur la monstration d'une cohérence au sein de laquelle la reprise d'études semble devoir s'inscrire "naturellement" ; tantôt l'enseignant désigne la formation comme la seule issue à un exercice du métier devenu invivable. Par ailleurs, nous nous sommes interrogés quant à l'absence de prise en compte des caractéristiques intrinsèques de la licence de sciences de l'éducation au sein de l'argumentation de ces enseignants.