La référence théorique de cette recherche (thèse soutenue en décembre 2001) est la transposition didactique. Les résultats ne seront cependant pas ici analysés dans ce qu'ils apportent à la réflexion théorique, mais dans le sens d'une avancée plus pratique vers la formation. Volcans séismes et tectonique des plaques sont présents dans les programmes de l'école élémentaire et sont largement évoqués dans l'actualité et de nombreux ouvrages de vulgarisation, constituant pour certains des objets "publics" de savoir.
Je me suis intéressé à un moment de la construction d'un objet d'enseignement pour l'école élémentaire dans un IUFM. À partir d'un questionnaire et d'entretiens, des conceptions d'étudiants de première année ont émergé. Une mosaïque de conceptions est apparue sans qu'il soit possible d'en établir de grandes catégories. Un obstacle majeur et récurrent, l'espace et sa représentation, a été mis en évidence et pose la question de la compréhension par les sujets des schémas parfois très élaborés que l'on peut rencontrer dans les manuels. Des conceptions archaïques, relevées aussi dans d'autres travaux, perdurent même pour des sujets ayant suivi un cursus scientifique. Les entretiens, et, l'analyse d'un rapport de l'inspection générale révèlent que ces thèmes étaient souvent escamotés en 1ère scientifique. Se pose alors la question de la nature des obstacles observés : épistémologiques ou didactiques ? Ces résultats montrent la nécessité d'une réflexion sur l'élaboration d'un curriculum relatif à l'enseignement des sciences de la terre de l'école élémentaire à l'université.
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