La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : Dispositifs et instrumentalisation des apprentissages. Quels bénéfices et quelles limites ?


  Voir la contribution longue


Titre : Technologies de l'information et de la communication (TIC) et enseignement/apprentissage des langues vivantes : quelles pratiques innovantes ?
Auteurs : BRODIN Elisabeth

Texte :
La contribution proposée s'inscrit dans le cadre d'une recherche-action visant l'intégration des TIC dans l'enseignement institutionnel des langues.
Si ce dernier est instrumenté depuis longtemps, les TIC y apparaissent comme une innovation technique qui ne suffit pas à installer des usages innovants mais induit un processus qui catalyse une innovation organisationnelle.
Quel(s) changement(s) introduisent des dispositifs comme les "espaces langues" dédiés à l'apprentissage médiatisé dans le contexte de l'enseignement secondaire ? Quels types de pratiques émergent et perdurent après plusieurs années, au terme d'un projet qui a impliqué un enseignant sur quatre d'une académie pendant trois ans en moyenne ? S'agit-il d'usages sporadiques, "cosmétiques" (Cuban) ou s'agit-il de changements réels eu égard à la didactique, à un tournant de l'enseignement des langues ?
En reprenant les résultats d'une recherche-action et après un suivi longitudinal sur trois ans, qui ont fait l'objet d'une thèse, nous proposerons une modélisation d'usages réguliers, observés dans six lycées ou décrits par les enseignants, de ces dispositifs qui permettent une reconfiguration de la classe et des modes d'apprentissage. Les contextes sont représentatifs des filières offertes dans les lycées de l'académie concernée.
Cette modélisation s'appuiera sur une analyse "cognitivo-discursive" (assistée par ordinateur, fondée sur les travaux de Ghiglione) des discours des enseignants.
Nous interrogerons la didactique, vue comme théorie de l'"action située", sur le caractère innovant de ces pratiques en les rapportant aux théories de l'apprentissage qui permettent de rendre compte de leur pertinence.
Nous proposerons des pistes pour transférer ces usages à d'autres contextes et montrerons l'intérêt de la recherche-action comme moyen de former "des praticiens réflexifs" sur la durée intégrant les évolutions constantes des dispositifs, en développant des approches nouvelles de l'apprentissage des langues ?

Menu