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La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : Démarches de formation ? Jusqu'où et comment peut-on professionnaliser ?

Titre :	Le bilan de compétences des salariés en activité : des caractéristiques individuelles à l'accompagnement de l'implication dans le projet
Auteurs :	SAINT-JEAN Michèle

Texte :
Le droit au bilan de compétences constitue une innovation dans le champ de la formation professionnelle mais, malgré ses dix ans d'existence, il n'a pris qu'une place marginale chez les salariés en activité qui sont, en 2001, environ 25 000 à l'utiliser sur toute la population active française. Notre recherche s'inscrit dans la continuité de nos précédentes études qui avaient mis en évidence un taux de satisfaction très important (96 %) par rapport à la prestation de bilan de compétences, avec toutefois un taux de concrétisation du projet issu du bilan relativement faible (43 %). Ces résultats nous ont amenés à élaborer un protocole de recherche permettant de faire émerger les caractéristiques individuelles des bénéficiaires d'un bilan de compétences en utilisant des tests validés (Diener, Sarason, Lumpkin, Super) et des questionnaires construits sur le parcours socioprofessionnel et le vécu dans l'entreprise. A partir de ces données individuelles, l'objectif était de construire un accompagnement spécifique du projet, fondé sur l'activation des composantes Sens/Repères/Sentiment de Contrôle du modèle de l'implication professionnelle développé dans notre laboratoire (Université Toulouse II - Le Mirail, Laboratoire REPERE-CREFI, dirigé par le Professeur Michel Bataille). Notre recherche s'appuie ainsi sur trois axes : - Comparer les particularités des bénéficiaires d'un bilan de compétences par rapport à des non-demandeurs et tenter d'éclairer le faible développement de ce nouveau droit. - Mesurer les effets de l'accompagnement sur la concrétisation des projets par rapport à un échantillon de comparaison. - Repérer l'existence de prédicteurs qui auraient un impact sur la réalisation du projet. Les analyses statistiques démontrent un lien significatif entre accompagnement et concrétisation du projet (Anova 35,87) et présentent le niveau de satisfaction de vie comme facteur prédictif de concrétisation du projet (RM. 29). Dans le groupe bilan nous constatons un niveau de satisfaction de vie plus bas, un ancrage social plus fragile, un contrôle plutôt externe, des représentations du bilan et du vécu professionnel très contrastées par rapport au groupe contrôle.

Texte :

Le droit au bilan de compétences constitue une innovation dans le champ de la formation professionnelle mais, malgré ses dix ans d'existence, il n'a pris qu'une place marginale chez les salariés en activité qui sont, en 2001, environ 25 000 à l'utiliser sur toute la population active française. Notre recherche s'inscrit dans la continuité de nos précédentes études qui avaient mis en évidence un taux de satisfaction très important (96 %) par rapport à la prestation de bilan de compétences, avec toutefois un taux de concrétisation du projet issu du bilan relativement faible (43 %). Ces résultats nous ont amenés à élaborer un protocole de recherche permettant de faire émerger les caractéristiques individuelles des bénéficiaires d'un bilan de compétences en utilisant des tests validés (Diener, Sarason, Lumpkin, Super) et des questionnaires construits sur le parcours socioprofessionnel et le vécu dans l'entreprise. A partir de ces données individuelles, l'objectif était de construire un accompagnement spécifique du projet, fondé sur l'activation des composantes Sens/Repères/Sentiment de Contrôle du modèle de l'implication professionnelle développé dans notre laboratoire (Université Toulouse II - Le Mirail, Laboratoire REPERE-CREFI, dirigé par le Professeur Michel Bataille). Notre recherche s'appuie ainsi sur trois axes :
- Comparer les particularités des bénéficiaires d'un bilan de compétences par rapport à des non-demandeurs et tenter d'éclairer le faible développement de ce nouveau droit.
- Mesurer les effets de l'accompagnement sur la concrétisation des projets par rapport à un échantillon de comparaison.
- Repérer l'existence de prédicteurs qui auraient un impact sur la réalisation du projet.
Les analyses statistiques démontrent un lien significatif entre accompagnement et concrétisation du projet (Anova 35,87) et présentent le niveau de satisfaction de vie comme facteur prédictif de concrétisation du projet (RM. 29). Dans le groupe bilan nous constatons un niveau de satisfaction de vie plus bas, un ancrage social plus fragile, un contrôle plutôt externe, des représentations du bilan et du vécu professionnel très contrastées par rapport au groupe contrôle.