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La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : Comment analyser et comprendre, les situations pédagogiques et didactiques ?

Titre :	Un dispositif d'apprentissage par résolution de problèmes pour favoriser la construction du concept de dynamique écologique chez les futurs enseignants
Auteurs :	FOSSATI Jacques / REYNAUD Christian

Texte :
Les conceptions des professeurs des écoles stagiaires sur la forêt et la garrigue ne permettent pas de relier ces milieux dans un processus dynamique de successions écologiques. Elles semblent témoigner de l'existence d'un obstacle qui empêche de comprendre la nécessité d'interventions humaines pour conserver ces milieux et agir en fonction d'intérêt patrimonial ou paysager. Comment permettre à des étudiants de mobiliser leurs connaissances sur la forêt et la garrigue, de les relier et de les utiliser pour résoudre des problèmes de gestion patrimoniale ? Le dispositif proposé utilise une démarche d'apprentissage par résolution de problèmes (problem-based learning). Les stagiaires jouent le rôle d'experts écologues pour analyser un paysage et proposer des solutions de gestions du site. Un pré-test sert à mettre en évidence l'obstacle à l'aide d'un travail individuel qui consiste à identifier quelques formations végétales dans un paysage et à imaginer l'aspect de ces milieux il y a un soixante-dix ans. Une deuxième phase, un travail de groupe permet de reconstituer l'histoire de certaines parties du paysage à partir de plusieurs clichés pris à des dates différentes puis d'imaginer ce que deviendrait ce paysage sans intervention humaine. Dans une troisième phase, les stagiaires proposent des actions de gestions pour maintenir des milieux identifiés comme intéressants : une forêt, une garrigue et un pâturage. La quatrième phase débouche sur une mise en commun des propositions des groupes par un débat socio-cognitif. Des productions individuelles sur un nouveau problème de gestion du paysage sont recueillies lors d'un post-test afin d'évaluer l'effet de notre dispositif. L'analyse des productions écrites individuelles, celles des différents groupes et les enregistrements des débats intra-groupe permettent d'identifier les concepts utilisés et de modéliser le cheminement des raisonnements individuels (cartes conceptuelles). Ce travail permettra de voir comment les stagiaires modifient leur vision des deux milieux forêt et garrigue afin de comprendre la dynamique de la végétation. Dans ce type de dispositif, la construction d'une connaissance passe par la mobilisation de ce que les étudiants savent déjà et la résolution de problèmes devrait favoriser l'élaboration de liens afin que ce "déjà-là" se structure pour devenir plus opérationnel.

Texte :

Les conceptions des professeurs des écoles stagiaires sur la forêt et la garrigue ne permettent pas de relier ces milieux dans un processus dynamique de successions écologiques. Elles semblent témoigner de l'existence d'un obstacle qui empêche de comprendre la nécessité d'interventions humaines pour conserver ces milieux et agir en fonction d'intérêt patrimonial ou paysager.
Comment permettre à des étudiants de mobiliser leurs connaissances sur la forêt et la garrigue, de les relier et de les utiliser pour résoudre des problèmes de gestion patrimoniale ?
Le dispositif proposé utilise une démarche d'apprentissage par résolution de problèmes (problem-based learning). Les stagiaires jouent le rôle d'experts écologues pour analyser un paysage et proposer des solutions de gestions du site.
Un pré-test sert à mettre en évidence l'obstacle à l'aide d'un travail individuel qui consiste à identifier quelques formations végétales dans un paysage et à imaginer l'aspect de ces milieux il y a un soixante-dix ans.
Une deuxième phase, un travail de groupe permet de reconstituer l'histoire de certaines parties du paysage à partir de plusieurs clichés pris à des dates différentes puis d'imaginer ce que deviendrait ce paysage sans intervention humaine.
Dans une troisième phase, les stagiaires proposent des actions de gestions pour maintenir des milieux identifiés comme intéressants : une forêt, une garrigue et un pâturage.
La quatrième phase débouche sur une mise en commun des propositions des groupes par un débat socio-cognitif.
Des productions individuelles sur un nouveau problème de gestion du paysage sont recueillies lors d'un post-test afin d'évaluer l'effet de notre dispositif.
L'analyse des productions écrites individuelles, celles des différents groupes et les enregistrements des débats intra-groupe permettent d'identifier les concepts utilisés et de modéliser le cheminement des raisonnements individuels (cartes conceptuelles). Ce travail permettra de voir comment les stagiaires modifient leur vision des deux milieux forêt et garrigue afin de comprendre la dynamique de la végétation.
Dans ce type de dispositif, la construction d'une connaissance passe par la mobilisation de ce que les étudiants savent déjà et la résolution de problèmes devrait favoriser l'élaboration de liens afin que ce "déjà-là" se structure pour devenir plus opérationnel.