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La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : Quel sens les savoirs de la pratique donnent-ils à la formation ?

Titre :	Natacha, enseignante débutante
Auteurs :	BOSSARD Louis-Marie

Texte :
La "Recherche sur la formation des enseignants par le biais de suivi de cohortes", menée depuis 1996 en réponse à des appels d'offres émanant des IUFM de Bretagne et de Versailles (voir communications n° 52, et 301 de la Biennale 1998 et n° 22 et 51 et de la Biennale 2000), est maintenant terminée. Le rapport de recherche a été remis aux commanditaires en 2001. Cette recherche avait pour but de saisir comment évolue le rapport des enseignants à leur formation. Pour cela, dans le cadre d'entretiens cliniques à visée de recherche, un certain nombre d'enseignants ont été interrogé plusieurs années de suite à partir de l'année de leur réussite au concours de recrutement. Pour cette contribution, j'ai choisi de revenir sur le cas de Natacha, enseignante débutante en lycée. Ma démarche se situe dans le cadre d'une approche clinique d'orientation psychanalytique pour proposer des hypothèses interprétatives reposant sur la dynamique interne du discours élaboré au cours des entretiens. Les communications précédentes ont montré que les futurs enseignants entrant en formation étaient amenés à vivre une situation de crise identitaire et nous avons avancé l'hypothèse que le temps de formation pouvait être considéré comme un temps d'adolescence professionnelle. À partir de l'étude du discours tenu par Natacha, je chercherai à montrer comment elle opère le passage de sa position d'étudiante à celle d'enseignante. J'indiquerai en particulier comment la modalité utilisée par cette jeune enseignante conduit à envisager, lors de ce passage, l'existence d'une période de post-adolescence professionnelle. Cette période permettrait le début de la résolution du conflit psychique lié à la situation de crise - précédemment décrite - dans la mesure où commence à s'opérer le changement de place que les enseignants débutants sont amenés à effectuer.

Texte :

La "Recherche sur la formation des enseignants par le biais de suivi de cohortes", menée depuis 1996 en réponse à des appels d'offres émanant des IUFM de Bretagne et de Versailles (voir communications n° 52, et 301 de la Biennale 1998 et n° 22 et 51 et de la Biennale 2000), est maintenant terminée. Le rapport de recherche a été remis aux commanditaires en 2001.
Cette recherche avait pour but de saisir comment évolue le rapport des enseignants à leur formation. Pour cela, dans le cadre d'entretiens cliniques à visée de recherche, un certain nombre d'enseignants ont été interrogé plusieurs années de suite à partir de l'année de leur réussite au concours de recrutement.
Pour cette contribution, j'ai choisi de revenir sur le cas de Natacha, enseignante débutante en lycée.
Ma démarche se situe dans le cadre d'une approche clinique d'orientation psychanalytique pour proposer des hypothèses interprétatives reposant sur la dynamique interne du discours élaboré au cours des entretiens.
Les communications précédentes ont montré que les futurs enseignants entrant en formation étaient amenés à vivre une situation de crise identitaire et nous avons avancé l'hypothèse que le temps de formation pouvait être considéré comme un temps d'adolescence professionnelle.
À partir de l'étude du discours tenu par Natacha, je chercherai à montrer comment elle opère le passage de sa position d'étudiante à celle d'enseignante. J'indiquerai en particulier comment la modalité utilisée par cette jeune enseignante conduit à envisager, lors de ce passage, l'existence d'une période de post-adolescence professionnelle.
Cette période permettrait le début de la résolution du conflit psychique lié à la situation de crise - précédemment décrite - dans la mesure où commence à s'opérer le changement de place que les enseignants débutants sont amenés à effectuer.