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La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : Politiques éducatives : initiatives institutionnelles et/ou initiatives d'acteurs ?

Titre :	La mission d'insertion des élèves : une formation nécessaire
Auteurs :	PAVIET-SALOMON Odile / BIENAIME Dominique

Texte :
L'ère du plein emploi est bel et bien terminée, les emplois atypiques se développent, le lien salarial est devenu instable, les modes d'organisation du travail et d'accès à l'emploi ont changé. Les enseignants doivent prendre en compte cette nouvelle réalité pour y préparer les élèves, et donc être formés. C'est l'objet de cette communication. Au delà des supports traditionnels (acquisition de savoirs notionnels, stages en entreprise) une diversification des représentations est à privilégier. Celles de l'emploi, des métiers, de l'entreprise, et même du projet de l'élève qui ne doit pas se limiter à des parcours scolaires mais intégrer la représentation de soi en situation professionnelle dans un projet de vie global. Cette formation concerne tous les enseignants du second degré, car les compétences d'insertion (qui favorisent l'accès à un travail qui mette en lien les caractéristiques et intérêts des élèves et les réalités économiques) sont complexes, et s'acquièrent dans la durée par un travail interdisciplinaire. Pour diversifier les représentations, des techniques spécifiques ont été expérimentées durant plusieurs années et dans différents cadres (Dispositif de groupe, prise en compte de la temporalité, utilisation des pratiques langagières) Cette expérience sert de support à la démarche de formation et au modèle d'ingénierie présentée ici. Le rythme de la formation, volontairement discontinu, permet par ailleurs d'intégrer dans la professionnalisation une réflexion sur des sujets aussi variés qu'indispensables : l'alternance comme modalité globale d'acquisition des savoirs ; l'information dans la démarche de projet ; la nécessité d'une phase de reconstruction identitaire pour certains jeunes ; l'autonomie des acteurs dans l'institution scolaire et la société ; la clarification du rôle de l'enseignant comme agent de transformation (d'un enfant en citoyen et travailleur) ; la gestion de l'incertitude liée à la réalisation de tout projet : ceux des élèves pris en charge, mais aussi ceux des enseignants. En effet clarifier son propre projet de formation, accepter d'analyser son parcours professionnel en tant qu'enseignant, le mettre en lien avec une vision du monde, est une condition sine qua non de l'exercice de cette profession et des missions qui lui sont dévolues.

Texte :

L'ère du plein emploi est bel et bien terminée, les emplois atypiques se développent, le lien salarial est devenu instable, les modes d'organisation du travail et d'accès à l'emploi ont changé. Les enseignants doivent prendre en compte cette nouvelle réalité pour y préparer les élèves, et donc être formés. C'est l'objet de cette communication.
Au delà des supports traditionnels (acquisition de savoirs notionnels, stages en entreprise) une diversification des représentations est à privilégier. Celles de l'emploi, des métiers, de l'entreprise, et même du projet de l'élève qui ne doit pas se limiter à des parcours scolaires mais intégrer la représentation de soi en situation professionnelle dans un projet de vie global. Cette formation concerne tous les enseignants du second degré, car les compétences d'insertion (qui favorisent l'accès à un travail qui mette en lien les caractéristiques et intérêts des élèves et les réalités économiques) sont complexes, et s'acquièrent dans la durée par un travail interdisciplinaire.
Pour diversifier les représentations, des techniques spécifiques ont été expérimentées durant plusieurs années et dans différents cadres (Dispositif de groupe, prise en compte de la temporalité, utilisation des pratiques langagières) Cette expérience sert de support à la démarche de formation et au modèle d'ingénierie présentée ici. Le rythme de la formation, volontairement discontinu, permet par ailleurs d'intégrer dans la professionnalisation une réflexion sur des sujets aussi variés qu'indispensables : l'alternance comme modalité globale d'acquisition des savoirs ; l'information dans la démarche de projet ; la nécessité d'une phase de reconstruction identitaire pour certains jeunes ; l'autonomie des acteurs dans l'institution scolaire et la société ; la clarification du rôle de l'enseignant comme agent de transformation (d'un enfant en citoyen et travailleur) ; la gestion de l'incertitude liée à la réalisation de tout projet : ceux des élèves pris en charge, mais aussi ceux des enseignants. En effet clarifier son propre projet de formation, accepter d'analyser son parcours professionnel en tant qu'enseignant, le mettre en lien avec une vision du monde, est une condition sine qua non de l'exercice de cette profession et des missions qui lui sont dévolues.