La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : Dispositifs d'action et d'évaluation : des problèmes de gouvernance ?


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Titre : La mobilité sociale entre les générations et l'éducation en République de Macédoine
Auteurs : GEORGIEVSKI Petre

Texte :
La société contemporaine macédonienne est caractérisée par des contraires culturels, politiques, sociaux et économiques strictes. La question suivante se pose : que se passe-t-il sur le plan de la mobilité sociale causée par l'éducation ? Il s'agit d'un sujet très large. Ainsi, mon attention sera concentrée sur le problème de recherche suivant : est-ce que la mobilité sociale des individus est plus liée à la position socioprofessionnelle de leurs père et grands-pères ou à leurs diplômes attestant le degré d'éducation et la formation adéquate ? Est-ce que dans les conditions contemporaines macédoniennes prévaut la règle : "tel père, tel fils ?"
L'approche méthodologique est quantitative. La technique liée à la collecte des données est celle de l'enquête par questionnaire. La grandeur de l'échantillon s'élève à 2100 personnes âgées de 18 à 70 ans. La somme principale des unités parmi lequel est sélectionné l'échantillon est de 1400000 personnes composant la liste des électeurs en République de Macédoine. L'analyse de la trajectoire ("path analysis") est utilisée dans le procédé méthodologique d'analyse des données, à part l'analyse habituelle de "tableaux de mobilité".
Le résultat principal de la recherche est le suivant : il existe une immobilité ou une reproduction marqué dans presque toutes les couches sociales. Toutefois, elle est la plus marquée chez les ouvrier (64 %), ensuite, chez les cadres supérieurs (58 %). La moitié des fils d'agriculteurs sont recrutés en des ouvriers, et 36% sont restés dans la même catégorie socioprofessionnelle. L'immobilité sociale est relativement plus faible chez les cadres moyens (41 %). Il n'existe pas de différences essentielles par rapport à l'immobilité parmi les enquêtés et leurs grands-parents, à l'exception des grands-pères des cadres supérieurs qui ne sont presque pas représentés. En ce qui concerne les diplômes des pères et des fils, le lien est plus faible par rapport à la position sociale des pères. C'est dû non seulement en raison de "l'inflation" des diplômes et de leur dévalorisation mais aussi en raison du taux très élevé de chômage (les personnes au chômage sont exclus de l'analyse). L'analyse de la trajectoire montre que 40 % de la variance diminue de la position sociale des pères des personnes enquêtées, tandis que 1/3 des diplômes ou du niveau d'éducation de leurs mères.

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