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La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : Citoyenneté, valeurs et violence. Ethique et médiation : sont-elles au coeur des problématiques d'éducation ?

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Titre :	Vers une interprétation phénoménologique de la violence à l'école. Réflexions sur les possibilités éthiques de l'école aujourd'hui
Auteurs :	FLORES-GONZALEZ Luis

Texte :
Notre démarche est axée autour de la question de la violence à l'école, à partir d'une approche phénoménologique et compréhensive du phénomène. En premier lieu, on prétend montrer que le phénomène de la violence à l'école fait allusion, dans ses profondes racines primaires, à un sentiment de frustration, de dissolution et de perte du sens existentiel. Toutefois la violence est un langage et donc un message qui demande à être ré-interprété au-delà des seuls facteurs causaux et certaines données statistiques. Le processus de sécularisation de la société occidentale touche quelque part le sens global de l'école qui semble avoir oublié ses promesses de promotion humaine. La crise qui affecte la tâche de l'éducation n'est pas seulement révélatrice d'un désordre et d'un déséquilibre dans le domaine des moyens mais plutôt dans celui des fins. Le déplacement de la tâche d'humanisation, après celle de l'insertion chaque fois plus rapide et efficace dans les champs du travail technique et spécialisé, le privilège de la pensée purement instrumental au-dessus de la pensée réflexive, sont des signes non équivoques d'un problème qui met en cause le sens de l'éducation dans son ensemble. Cette attitude est redevable à l'exercice d'un "paradigme de simplicité" qui a réduit la complexité du phénomène éducatif à l'apprentissage de certaines dextérités instrumentales et à la reproduction de patrons standardisés de rendement. Dans ce contexte, le sens de l'éducation apparaît dilué et flou. Face à cette situation, il est impérieux de tourner le regard vers les possibilités éthiques et existentielles de la reconstruction du sens de l'éducation comme celles qui concernent concrètement l'existence humaine.

Texte :

Notre démarche est axée autour de la question de la violence à l'école, à partir d'une approche phénoménologique et compréhensive du phénomène.
En premier lieu, on prétend montrer que le phénomène de la violence à l'école fait allusion, dans ses profondes racines primaires, à un sentiment de frustration, de dissolution et de perte du sens existentiel. Toutefois la violence est un langage et donc un message qui demande à être ré-interprété au-delà des seuls facteurs causaux et certaines données statistiques.
Le processus de sécularisation de la société occidentale touche quelque part le sens global de l'école qui semble avoir oublié ses promesses de promotion humaine. La crise qui affecte la tâche de l'éducation n'est pas seulement révélatrice d'un désordre et d'un déséquilibre dans le domaine des moyens mais plutôt dans celui des fins.
Le déplacement de la tâche d'humanisation, après celle de l'insertion chaque fois plus rapide et efficace dans les champs du travail technique et spécialisé, le privilège de la pensée purement instrumental au-dessus de la pensée réflexive, sont des signes non équivoques d'un problème qui met en cause le sens de l'éducation dans son ensemble. Cette attitude est redevable à l'exercice d'un "paradigme de simplicité" qui a réduit la complexité du phénomène éducatif à l'apprentissage de certaines dextérités instrumentales et à la reproduction de patrons standardisés de rendement. Dans ce contexte, le sens de l'éducation apparaît dilué et flou. Face à cette situation, il est impérieux de tourner le regard vers les possibilités éthiques et existentielles de la reconstruction du sens de l'éducation comme celles qui concernent concrètement l'existence humaine.