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La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : Dispositifs et instrumentalisation des apprentissages. Quels bénéfices et quelles limites ?

Titre :	Travail interdisciplinaire Technologie/français sur le thème de l'écrit en utilisant comme support : le Kamishibaï
Auteurs :	SAUZEE Bernadette

Texte :
Origine du projet : Dans le collège où j'enseigne, un projet a été mis en place sur le thème de la lecture et de l'écriture et a concerné toutes les disciplines. Historique : L'idée a été, au cours de l'année 1997/1998, de donner une suite à ce projet dans le cadre du cours de Technologie et de Français. En français les élèves créent des histoires s'adressant à de jeunes enfants (niveau maternelle). En Technologie, ces mêmes élèves créent un Kamishibaï. Le Kamishibaï est une sorte de castelet (d'origine japonaise) qui permet de présenter des fiches ou planches illustrées. Un ensemble de fiches constitue une histoire. Chaque fiche constitue une séquence de l'histoire. Le narrateur (face à l'auditoire) lit l'histoire (écrite sur le verso de la planche) tout en faisant défiler les planches. Les spectateurs voient les illustrations (recto de la planche). La réalisation du Kamishibaï s'est fait dans le cadre du scénario : étude et réalisation d'un prototype en cinquième en utilisant les matières plastiques, le bois Le tâtonnement expérimental, la démarche de projet ont été pleinement vécus dans ce type d'activités. Buts poursuivis : - développer la créativité, l'imagination de l'élève, favoriser le travail en groupe, communiquer oralement (les élèves ont participé à une animation dans une médiathèque en racontant leurs histoires à l'aide du Kamishibaï) devant un jeune public. Aspect innovant du projet : - un travail interdisciplinaire entre deux matières qui n'ont pas forcément l'habitude de travailler ensemble ; - grande motivation des élèves face à un projet original ; - ouverture de ce projet vers l'extérieur : école maternelle, médiathèque, exposition des Kamishibaï à l'IUFM de Valence ; - sentiment de la part des élèves d'avoir créer quelque chose de concret et d'utile. Prolongement de l'action : Collaboration avec des enseignants de maternelle, le conseiller pédagogique, les bibliothécaires du secteur jeunesse de la médiathèque de Romans, IUFM, échanges avec des enseignants pratiquant la pédagogie Freinet. Publication faite dans le Nouvel Educateur relatant ce projet. D'autres enseignants, en France se sont lancés dans l'expérience du Kamishibaï : création d'histoires et fabrication du castelet. Les difficultés rencontrées : Le nombre d'élèves, le travail s'est toujours fait en classe entière (français) ou en groupe de 23 élèves (technologie). Les résultats : L'enthousiasme des élèves difficile à quantifier, mais réel. L'engagement et l'implication personnelle. Ce projet se poursuit dans de nombreux établissements en France. Le Kamishibaï est maintenant connu par les enseignants qui ont envie de créer des pratiques innovantes, originales, motivantes pour les élèves. Le Kamishibaï est désormais connu sur le Web.

Texte :

Origine du projet :
Dans le collège où j'enseigne, un projet a été mis en place sur le thème de la lecture et de l'écriture et a concerné toutes les disciplines.
Historique :
L'idée a été, au cours de l'année 1997/1998, de donner une suite à ce projet dans le cadre du cours de Technologie et de Français.
En français les élèves créent des histoires s'adressant à de jeunes enfants (niveau maternelle).
En Technologie, ces mêmes élèves créent un Kamishibaï. Le Kamishibaï est une sorte de castelet (d'origine japonaise) qui permet de présenter des fiches ou planches illustrées. Un ensemble de fiches constitue une histoire. Chaque fiche constitue une séquence de l'histoire. Le narrateur (face à l'auditoire) lit l'histoire (écrite sur le verso de la planche) tout en faisant défiler les planches. Les spectateurs voient les illustrations (recto de la planche).
La réalisation du Kamishibaï s'est fait dans le cadre du scénario : étude et réalisation d'un prototype en cinquième en utilisant les matières plastiques, le bois
Le tâtonnement expérimental, la démarche de projet ont été pleinement vécus dans ce type d'activités. Buts poursuivis :
- développer la créativité, l'imagination de l'élève, favoriser le travail en groupe, communiquer oralement (les élèves ont participé à une animation dans une médiathèque en racontant leurs histoires à l'aide du Kamishibaï) devant un jeune public.
Aspect innovant du projet :
- un travail interdisciplinaire entre deux matières qui n'ont pas forcément l'habitude de travailler ensemble ;
- grande motivation des élèves face à un projet original ;
- ouverture de ce projet vers l'extérieur : école maternelle, médiathèque, exposition des Kamishibaï à l'IUFM de Valence ;
- sentiment de la part des élèves d'avoir créer quelque chose de concret et d'utile.
Prolongement de l'action :
Collaboration avec des enseignants de maternelle, le conseiller pédagogique, les bibliothécaires du secteur jeunesse de la médiathèque de Romans, IUFM, échanges avec des enseignants pratiquant la pédagogie Freinet. Publication faite dans le Nouvel Educateur relatant ce projet. D'autres enseignants, en France se sont lancés dans l'expérience du Kamishibaï : création d'histoires et fabrication du castelet.
Les difficultés rencontrées :
Le nombre d'élèves, le travail s'est toujours fait en classe entière (français) ou en groupe de 23 élèves (technologie).
Les résultats :
L'enthousiasme des élèves difficile à quantifier, mais réel.
L'engagement et l'implication personnelle.
Ce projet se poursuit dans de nombreux établissements en France. Le Kamishibaï est maintenant connu par les enseignants qui ont envie de créer des pratiques innovantes, originales, motivantes pour les élèves. Le Kamishibaï est désormais connu sur le Web.