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La 6ème Biennale

Contribution recherchée

Atelier : Comment analyser et comprendre, les situations pédagogiques et didactiques ?

Titre :	La formation des enseignants, agents de la transformation
Auteurs :	GARCION-VAUTOR Laurence

Texte :
Comment est organisé l'apprentissage à l'école maternelle et surtout, l'enseignement effectué dans cette école peut-il s'analyser en termes didactiques ? La situation étudiée dans cette recherche est celle des rituels du matin où, chaque jour après l'accueil, l'enseignant demande aux élèves de mettre la date et de compter les absents ou les présents. Dans ce cadre et à partir de protocoles issus de vidéos réalisées en classe, nous analysons comment le calendrier permet au professeur d'engager une variation importante de la tâche dévolue aux élèves tout en leur permettant, grâce à la ritualisation de l'interaction, d'identifier la permanence de l'objet étudié, qui désigne l'intention didactique à son endroit. Avec cette recherche, nous voyons alors comment des concepts issus de la didactique des maths peuvent aussi être pertinents à l'école maternelle. Dans la communication, nous aborderons un point important soulevé par cette recherche. En effet, si mettre la date et compter les absents chaque jour permet aux élèves d'apprendre à structurer le temps et à dénombrer, le calendrier ou la bande numérique ne sont pas étudiés comme objets. Ainsi une situation peut avoir tous les caractères d'une situation didactique sans qu'on puisse a priori identifier un savoir. Nous dirons alors, en référence à Meyerson (1948), qu'à l'école maternelle les élèves entrent dans l'étude d'oeuvres (du temps, des nombres...) où des savoirs sont inscrits mais sans que le professeur puisse dire et montrer ce qu'il est en train d'enseigner et sans qu'il puisse fixer un objectif d'apprentissage. Or, en posant la question d'une situation didactique sans savoir défini à l'avance, cette recherche amène surtout à penser la formation des enseignants de maternelle autrement qu'en termes essentiellement disciplinaires ou transdisciplinaires. Il s'agirait ici de réfléchir en termes d'entrée dans les oeuvres humaines et de pratiques des oeuvres les plus à même de faire entrer les élèves dans la culture (Bruner, 1996).

Texte :

Comment est organisé l'apprentissage à l'école maternelle et surtout, l'enseignement effectué dans cette école peut-il s'analyser en termes didactiques ?
La situation étudiée dans cette recherche est celle des rituels du matin où, chaque jour après l'accueil, l'enseignant demande aux élèves de mettre la date et de compter les absents ou les présents. Dans ce cadre et à partir de protocoles issus de vidéos réalisées en classe, nous analysons comment le calendrier permet au professeur d'engager une variation importante de la tâche dévolue aux élèves tout en leur permettant, grâce à la ritualisation de l'interaction, d'identifier la permanence de l'objet étudié, qui désigne l'intention didactique à son endroit. Avec cette recherche, nous voyons alors comment des concepts issus de la didactique des maths peuvent aussi être pertinents à l'école maternelle.
Dans la communication, nous aborderons un point important soulevé par cette recherche. En effet, si mettre la date et compter les absents chaque jour permet aux élèves d'apprendre à structurer le temps et à dénombrer, le calendrier ou la bande numérique ne sont pas étudiés comme objets. Ainsi une situation peut avoir tous les caractères d'une situation didactique sans qu'on puisse a priori identifier un savoir. Nous dirons alors, en référence à Meyerson (1948), qu'à l'école maternelle les élèves entrent dans l'étude d'oeuvres (du temps, des nombres...) où des savoirs sont inscrits mais sans que le professeur puisse dire et montrer ce qu'il est en train d'enseigner et sans qu'il puisse fixer un objectif d'apprentissage.
Or, en posant la question d'une situation didactique sans savoir défini à l'avance, cette recherche amène surtout à penser la formation des enseignants de maternelle autrement qu'en termes essentiellement disciplinaires ou transdisciplinaires. Il s'agirait ici de réfléchir en termes d'entrée dans les oeuvres humaines et de pratiques des oeuvres les plus à même de faire entrer les élèves dans la culture (Bruner, 1996).