Le Fonds de Développement de la Formation Professionnelle (FDFP) est chargé en Côte d'Ivoire de gérer les taxes professionnelles en vue de financer les plans de formation des entreprises. Sa mission de développement lui assigne également la réalisation d'actions au bénéfice de cibles "non cotisantes", grâce à des fonds publics provenant d'organismes de coopération bi ou multilatéraux.
  Depuis sa création en 1992, et grâce à la Taxe Additionnelle à la Formation Professionnelle Continue1 le Fonds de Développement de la Formation Professionnelle a repris et amplifié le rôle d'agréer et de financer les plans de formation des entreprises (plus de 1600 en 1908).
  Restaient à définir et à mettre en œuvre des modalités d'agrément et de financement en matière de projets d'apprentissage (le FDFP collecte également la Taxe d'Apprentissage), programme qui a été réalisé dès 1996.
  Notre propos suivra le déroulement de cette démarche de mise en place qui s'est déroulée en deux temps : privilégier la demande des entreprises et ensuite soutenir l'offre de formation.
  Donner la parole aux bénéficiaires et tenir compte de leurs choix : cette option est désormais celle de nombreux programmes, qu'ils soient envisagés au niveau national ou à l'échelle locale.
  Dans le cas présent, elle n'allait pas de soi. Le succès obtenu par cette approche "par le marché" est autant quantitatif, l'importance de la demande "solvable" (2000 apprentis formés en deux ans), que qualitatif : la cohérence que ce parti pris a conféré au dispositif.