Biennale 5
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Les relations entre enfants " ordinaires ", handicapés et tsiganes dans une classe unique ou comment la gestion de l'altérité peut varier en fonction des situations scolaires.

Auteur(s) : BRUGGEMAN Delphine

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Thème : L'insertion professionnelle, sociale et scolaire
Groupe thématique : Insertion scolaire
Mots clés : classe unique, altérité, intégration, handicap, tsigan

bull2.gif (117 octets)   qu'étudiante cette année en Maîtrise de Sciences de l'Éducation et travaillant parallèlement en tant qu'assistante dans une classe unique accueillant 23 enfants âgés de 2 à 10 ans, j'ai profité de l'opportunité d'avoir un terrain " hors normes " pour y effectuer une enquête sur le thème de l'altérité en milieu scolaire, cette classe offrant la particularité supplémentaire d'accueillir, en plus d'enfants sans difficultés, des enfants handicapés et des enfants tsiganes.
bull2.gif (117 octets)  Progressivement, en observant quotidiennement les relations entre enfants (observations reportées sur un journal de bord) et en interrogeant les concepts d'altérité, de différence et d'intégration, j'ai construit une problématique à la fois ethnologique et philosophique centrée sur la question suivante : " les relations entre les enfants varient-elles selon les différentes situations (d'apprentissages, de théâtre et de jeux) qui existent au sein de l'école envisagée comme un "espace temps" non homogène ? ".
bull2.gif (117 octets)  Les analyses des données recueillies ont montré qu'il existait bien une variation des relations selon les situations et que l'altérité n'était donc toujours pas gérée de la même façon. En règle générale, lors des situations d'apprentissages, l'Autre était considéré comme un rival ; en ce qui concerne les séances de théâtre, elles ont rendu les contours de l'altérité assez flous, les enfants étant tous à la fois "Mêmes et Autres" ; enfin, lors des situations de jeux, l'Autre apparaissait comme un partenaire potentiel.
bull2.gif (117 octets)  Il est apparu que, selon leur rôle (apprenant, comédien et joueur), les enfants pouvaient exclure ou être exclus, intégrer ou être intégrés. Il est apparu en outre qu'il existait différents degrés dans l'altérité et que la différence, selon qu'on était enfant handicapé mental ou enfant tsigane, n'était pas perçue et acceptée de la même façon, l'apparence physique jouant un rôle très important.