Principales questions et concepts de référence :
  L'éducation à la citoyenneté ne se donnera des chances d'être véritablement telle que si elle réussit à faire comprendre :
  - que la citoyenneté ne dérive pas du social (hétéronomie) mais de principes (autonomie) ;
  - qu'elle n'est donc pas la civilité (à partir de Hegel) ;
  - qu'elle est de nature juridico-politique et non point morale (cf. Montesquieu) ;
  Qu'elle ne peut être appelée à valoir comme technique du maintien de l'ordre (moyen de réduire la violence à l'école et dans les banlieues...).
  En revanche, éduquer à la citoyenneté, c'est œuvrer à l'émancipation des hommes.
  A cet égard, il importe d'articuler les trois fins de l'école : formation de l'homme - du citoyen - du travailleur.
  Cet exposé prendra en compte des réflexions d'adolescents scolarisés en Externat-Médico-Professionnel (EMPro.) et recueillies dans un atelier dit de philosophie où ont été abordés les thèmes de la justice, de la loi et de la sanction.
  Textes de référence (pour la méthodologie) :
  - Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (1789) (thème de la liberté).
  - Déclaration universelle des droits de l'homme (1948) (thème de l'action).
  Bénéficiaires de l'action :
  Formation d'enseignants (directeurs d'établissements spécialisés en stage, enseignants stagiaires des différents CAPSAIS).
  Il s'agit de voir avec eux comment la considération raisonnée de la loi et des règles peut constituer un puissant levier de transformation des pratiques éducatives et d'enseignement.