En interrogeant des travailleurs ruraux du Nordeste brésilien, à propos de la lecture et de l'écriture, CARVALHO (1997) a constaté que certains dévalorisaient leur propre scolarisation car ils avaient étudié dans des endroits "improvisés", comme des églises, des cabanes, etc. Ceci montre que le bâtiment scolaire est important dans le processus de légitimation de l'apprentissage d'un individu, et met aussi en relief l'importance symbolique que possède un bâtiment scolaire. C'est cette valeur symbolique qui est l'objet de cette recherche. Ce dernier a cherché a comprendre les lectures que le bâtiment scolaire, en tant que signe architectonique et produit de représentations sociales, suscite dans la société; mais aussi étudier son influence sur le jugement que la société se fait de la qualité de son enseignement. A fin d'atteindre ces objectifs, ce travail s'est appuyé théoriquement sur le concept des représentations sociales, selon Moscovici et sur la théorie des signes développée par Pierce. 120 personnes ont été interrogées à Teresina et à Natal (deux villes du Nordeste). La méthodologie a utilisé des étapes de classification réalisées grâce à l'appui iconographique, de 20 photos d'écoles de ces deux villes. Les données ont été interprétées sur la base de l'analyse multivariée et de l'analyse de contenu. Les critères de classifications prédominant dans les interviews furent l'apparence et la structure physique du bâtiment ainsi que le type d'école (privée ou publique). On a pu vérifier que la taille du bâtiment est une variante significative dans le jugement social sur les écoles. Par rapport aux travailleurs ruraux de CARVALHO (1997), où l'absence d'un bâtiment approprié durant leur apprentissage les amenèrent à ne pas légitimer leur savoir; dans cette recherche, il a été observé que le bâtiment scolaire est aussi important. Cependant, on constate qu'il existe d'autres éléments. Parmi ceci se trouve le "prestige" de l'école. C'est à dire, la légitimation du savoir en fonction de la reconnaissance sociale de l'école. Ce qui se reproduit dans la ville avec les élèves des écoles publiques et cette fois non pas dû au manque d'un bâtiment approprié, comme se fut le cas dans la zone rurale mais surtout à cause de l'absence de prestige que connaissent les écoles publiques du Nordeste brésilien.
En interrogeant des travailleurs ruraux du Nordeste brésilien, à propos de la lecture et de l'écriture, CARVALHO (1997) a constaté que certains dévalorisaient leur propre scolarisation car ils avaient étudié dans des endroits "improvisés", comme des églises, des cabanes, etc. Ceci montre que le bâtiment scolaire est important dans le processus de légitimation de l'apprentissage d'un individu, et met aussi en relief l'importance symbolique que possède un bâtiment scolaire. C'est cette valeur symbolique qui est l'objet de cette recherche. Ce dernier a cherché a comprendre les lectures que le bâtiment scolaire, en tant que signe architectonique et produit de représentations sociales, suscite dans la société; mais aussi étudier son influence sur le jugement que la société se fait de la qualité de son enseignement. 
A fin d'atteindre ces objectifs, ce travail s'est appuyé théoriquement sur le concept des représentations sociales, selon Moscovici et sur la théorie des signes développée par Pierce. 120 personnes ont été interrogées à Teresina et à Natal (deux villes du Nordeste). La méthodologie a utilisé des étapes de classification réalisées grâce à l'appui iconographique, de 20 photos d'écoles de ces deux villes. Les données ont été interprétées sur la base de l'analyse multivariée et de l'analyse de contenu.