Cette communication rend compte des résultats d'un programme de recherche européen, IN-TELE (Internet-Based Teaching and Learning), qui a impliqué pendant deux ans, seize lycées situés dans quatre pays : l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et la Suède. Il s'est agi d'équiper ces établissements d'un dispositif mobile de connexion à Internet, de former les enseignants à son utilisation et d'organiser des échanges électroniques entre enseignants et élèves des différents pays à l'occasion des activités scolaires. Nous nous intéressons plus particulièrement au cas de la France, dans la mesure où cette expérience précède de quelques mois le raccordement généralisé à Internet des établissements scolaires, souhaité par le Ministère. Les quatre établissements français étudiés ont en effet été choisis selon des critères précis, connus comme étant déterminants dans la bonne intégration de l'informatique dans l'enseignement : a) deux sont urbains et deux sont périurbains ; b) deux possèdent des enseignants actifs dans les services rectoraux " Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) " et deux n'en possèdent pas ; c) deux ont des filières techniques et deux n'en ont pas ; d) deux ont recruté des aides-éducateurs " TIC " et deux ne l'ont pas fait ; etc. Deux enquêtes par questionnaires ont été réalisées auprès de quatre cents élèves et enseignants interrogés à un an d'intervalle, avant puis après la mise en place du matériel informatique, de la formation et des animations pédagogiques. Les réponses nous renseignent sur l'évolution des usages pédagogiques mais aussi personnels des réseaux par les membres de la communauté scolaire. Il ressort que les variables manipulées par la constitution de l'échantillon n'ont pas les effets attendus. La nature des usages d'Internet dans les établissements ne semble pas s'expliquer par telle ou telle variable pédagogique ou institutionnelle, ni par le rapport qu'entretient chaque discipline avec la technique. C'est davantage dans la manière dont les élèves se situent dans les environnements virtuels que des hypothèses explicatives émergent. Un aspect qui paraît bien difficile à appréhender dans le pilotage d'un système éducatif et notamment lors de la mise en chantier d'un projet comme celui du raccordement des établissements à Internet.
Cette communication rend compte des résultats d'un programme de recherche européen, IN-TELE (Internet-Based Teaching and Learning), qui a impliqué pendant deux ans, seize lycées situés dans quatre pays : l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et la Suède. Il s'est agi d'équiper ces établissements d'un dispositif mobile de connexion à Internet, de former les enseignants à son utilisation et d'organiser des échanges électroniques entre enseignants et élèves des différents pays à l'occasion des activités scolaires. 
Nous nous intéressons plus particulièrement au cas de la France, dans la mesure où cette expérience précède de quelques mois le raccordement généralisé à Internet des établissements scolaires, souhaité par le Ministère. Les quatre établissements français étudiés ont en effet été choisis selon des critères précis, connus comme étant déterminants dans la bonne intégration de l'informatique dans l'enseignement : a) deux sont urbains et deux sont périurbains ; b) deux possèdent des enseignants actifs dans les services rectoraux " Technologies de l'Information et de la Communication (TIC) " et deux n'en possèdent pas ; c) deux ont des filières techniques et deux n'en ont pas ; d) deux ont recruté des aides-éducateurs " TIC " et deux ne l'ont pas fait ; etc.