Les sciences médicales, comme beaucoup d'autres disciplines ne sont pas des sciences exactes et leur enseignement est théorique mais avec une connotation pratique et expérimentale majeure et qui prend de plus en plus d'importance, ne dit-on pas en Chine : "j'entends et j'oublie, je me souviens quand je vois, j'apprends quand je fais"
  Ce fait a été conforté par la constatation de plusieurs enseignants de la faculté de médecine dentaire de la désertion presque totale des amphithéâtres par les étudiants.
  Objectifs : le but du travail est de rechercher la cause de cette désertion des cours théoriques à travers l'évaluation par les étudiants eux-mêmes d'un cours d'histo-embryologie (10 heures).
  Matériel et méthode : Un questionnaire auto-administré anonyme a été soumis aux 106 étudiants de 2e année médecine dentaire présents sur les 193 inscrits ( soit 55%). Seuls 82 étudiants âgés de 18 à 23 ans dont 57% de filles ont répondu (soit 77%).
  Résultats et discussion : la majorité des étudiants présents ont trouvé le cours intéressant (97%), moyennement compréhensible (72%) et de durée correcte (75%) par contre ils leur a semblé nécessaire de multiplier les schémas présentés par n'importe quel procédé et d'établir un polycopié .
  A travers les résultats du questionnaire et la modeste expérience de l'auteur, il apparaît que l'objectif de l'étudiant en médecine dentaire est plus " d'apprendre pour réussir ses examens " que " d'apprendre pour bien soigner les patients " d'où certaines réflexions .
  Rendre plus accessible et plus attrayant l'enseignement grâce aux nouvelles méthodes et technologies : Internet, enseignement à distance,... et épurer les programmes de toutes les matières et connaissances qui sans être tout à fait superflues surchargent un programme déjà fort chargé .
  Éviter l'ultra spécialisation dans tous les domaines d'enseignement.
  Homogénéiser nos méthodes pédagogiques de formation pour répondre à l'appel de la mondialisation tout en respectant la spécificité des patients et des pathologies dans nos sociétés respectives
  Conclusion : malgré tous nos diplômes peut-on être tous des enseignants ?
  That is the question !