L'étude du deuil chez les enfants et les adolescents est relativement récente. Les auteurs qui ont étudié la question du deuil dans sa relation avec l'enfance - H. Deutsch (1937), A. Freud (1943), E. Furman (1974) et M. Hanus (1976) -, ont rarement abordé les thèmes concernant l'éducation à la mort et au deuil dans la classe. À cet égard, nous avons mené une recherche pour connaître les préoccupations et les interrogations fondamentales des enseignants portant sur la perte et le deuil. Dans cette conférence, nous ferons d'abord état des résultats de cette recherche. Par la suite, nous nous proposons de présenter les premiers jalons d'une " didactique " sur la mort et le deuil pour les classes du primaire. Pourquoi proposer une éducation à la perte et au deuil dans la classe ? À n'en point douter, les enfants et les adolescents sont appelés au cours de leur vie à connaître un grand nombre de deuils. Pensons notamment au deuil à la suite du décès d'un ami, d'un membre de la famille, d'un élève dans la classe, d'un enseignant. Les deuils diffèrent selon les types de décès : mort par accident, mort à la suite d'une maladie, mort lors d'une fausse-couche, mort naturelle, etc. Louis-Vincent Thomas (1975) et M. Hanus ont montré que la tragédie d'une mort subite est plus difficile à supporter, tandis qu'une mort longuement préparée est vécue avec une plus grande sérénité. Or, tous les deuils liés à un décès sont particulièrement éprouvants. À côté du deuil à la suite d'un décès, existent d'innombrables pertes qui demandent un deuil plus ou moins élaboré. Qu'on pense à la perte d'un objet chéri, à la séparation, au divorce, au déménagement, à la perte d'un animal de compagnie, à une rupture amoureuse, au vieillissement, à la perte d'un emploi, ou tout simplement à l'échec scolaire. Toutes ces pertes, vécues plus ou moins intensément par les uns et les autres, impliquent un deuil. Dans cette conférence, nous désirons, finalement, établir la pertinence d'une éducation à la perte et au deuil dans la classe.
L'étude du deuil chez les enfants et les adolescents est relativement récente. Les auteurs qui ont étudié la question du deuil dans sa relation avec l'enfance - H. Deutsch (1937), A. Freud (1943), E. Furman (1974) et M. Hanus (1976) -, ont rarement abordé les thèmes concernant l'éducation à la mort et au deuil dans la classe. À cet égard, nous avons mené une recherche pour connaître les préoccupations et les interrogations fondamentales des enseignants portant sur la perte et le deuil. Dans cette conférence, nous ferons d'abord état des résultats de cette recherche. Par la suite, nous nous proposons de présenter les premiers jalons d'une " didactique " sur la mort et le deuil pour les classes du primaire. 
Pourquoi proposer une éducation à la perte et au deuil dans la classe ? À n'en point douter, les enfants et les adolescents sont appelés au cours de leur vie à connaître un grand nombre de deuils. Pensons notamment au deuil à la suite du décès d'un ami, d'un membre de la famille, d'un élève dans la classe, d'un enseignant. Les deuils diffèrent selon les types de décès : mort par accident, mort à la suite d'une maladie, mort lors d'une fausse-couche, mort naturelle, etc. Louis-Vincent Thomas (1975) et M. Hanus ont montré que la tragédie d'une mort subite est plus difficile à supporter, tandis qu'une mort longuement préparée est vécue avec une plus grande sérénité. Or, tous les deuils liés à un décès sont particulièrement éprouvants. À côté du deuil à la suite d'un décès, existent d'innombrables pertes qui demandent un deuil plus ou moins élaboré. Qu'on pense à la perte d'un objet chéri, à la séparation, au divorce, au déménagement, à la perte d'un animal de compagnie, à une rupture amoureuse, au vieillissement, à la perte d'un emploi, ou tout simplement à l'échec scolaire. Toutes ces pertes, vécues plus ou moins intensément par les uns et les autres, impliquent un deuil. Dans cette conférence, nous désirons, finalement, établir la pertinence d'une éducation à la perte et au deuil dans la classe.