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Quatrièmes rencontres de l'ARDIST


Débat scientifique en classe, Apprentissages scientifiques et Problématisation à propos de la notion de Fécondation humaine

Identifiant : 42

Auteur : NAJAHI Nada.
Mot clef .

Résumé :

Dans cet article nous nous intéressons aux élèves Tunisiens de 9ème année de base1 confrontés à la production d’explications dans le domaine de la physiologie et plus particulièrement concernant le concept de fécondation humaine.2 Notre approche fait fonctionner le concept de débat scientifique dans la classe et la construction de problème, nous plaçant ainsi dans la voie des recherches de l’équipe du C. R. E. N (Centre de Recherche en Education de Nantes) à savoir acquérir un savoir problématisé à travers le débat scientifique. Notre étude porte sur la construction de problème par les élèves et plus particulièrement sur l’évaluation de la capacité des élèves d’un certain âge (ici 15-16 ans) à produire dans le domaine de la fécondation des raisons.Ce que nous avons voulu repérer dans les propositions orales des élèves ce n’est donc pas les arguments qui ont raison, mais explorer plutôt quelles raisons sont derrière les idées des élèves (Orange C., 2000, p.15) : savoir ce n’est pas « savoir que » mais « que ça ne peut pas être autrement ». Notre but était de décrire ce qui se passe dans le débat du point de vue de la construction de problème. Nous avons tenté de cerner, à partir des arguments développés par les élèves au cours du débat, les problèmes pouvant être construits et l’articulation des contraintes qui apparaissent.

Au terme de nos analyses nous avons construit des espaces de contraintes (Orange C., 2000) qui nous fournissent des indications sur une problématisation accessible à des élèves de 15-16 ans de 9ème année de base concernant la notion de fécondation. Les contraintes exprimées par les élèves concernant la question de la contribution du père et de la mère nous ont permis de caractériser deux espaces de contraintes en jeu qui expriment deux nécessités différentes : celle d’une contribution égale du père et de la mère pour le groupe d’élèves 2 (EC2) et celle de la nécessité d’une contribution plus importante du père pour le groupe d’élève 1(EC1).

1Ce qui correspond à la fin de l’enseignement de base en Tunisie, les élèves ont entre 15 et 16 ans.
2Il s’agit d’un travail de DEA de didactique de la biologie dont nous présentons une partie.







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